Ce samedi, Youssef Belaïli, en dépit d’une passe décisive délivrée sur le but égalisateur pour son équipe face à Al-Adalh (1-1), a, une fois n’est pas coutume, vendangé trois occasions faciles à mettre dedans, plus particulièrement la première, quand d’un dribble court il a mis dans le vent le gardien adverse.
Toutefois, son tir mou qui se dirigeait vers les filets est sorti sur la ligne par un défenseur. Avec un peu de puissance, il aurait inscrit probablement le but de la victoire. Cependant, cette prestation moyenne de Youssef Belaïli est justifiée par un petit souci de santé. Victime d’une blessure au pied depuis un mois, n’ayant fait l’impasse que sur un match avant de reprendre aussitôt après, Belaïli n’est pas totalement remis de sa blessure. Un repos d’une dizaine de jours minimum s’impose pour bien guérir. En continuant à jouer avec son club, Al-Ahly Djeddah, il y a risque de rechute, or ce n’est pas seulement son club qui a besoin de ses précieux services, mais aussi l’équipe nationale, dont il est devenu un élément indispensable en attaque depuis un an. Belaïli doit donner la priorité d’abord à sa santé, car pour tout footballeur, son corps est son outil de travail, il doit y prendre bien soin de lui.
Le staff médical de l’EN
Après une trêve de quelques mois, l’équipe nationale va renouer avec les matchs internationaux dans un mois et demi. Or, pour bien gérer son retour à la compétition, le sélectionneur national, Djamel Belmadi, aimerait avoir en bonne santé tous ses titulaires. Alors que Bensebaïni et Benlamri sont aux soins et que Atal est d’ores et déjà forfait pour les matches de la reprise, le staff médical de l’E.N s’intéresse-t-il au cas Belaïli ? Il faudrait bien qu’il le fasse, car le club saoudien cherche d’abord à aligner le plus de victoires possibles en le faisant jouer régulièrement, sans se préoccuper de sa blessure, qui n’est pas certes pas méchante, mais qui peut s’aggraver s’il persiste à jouer sans bien se soigner.
Il veut revenir en Europe cet été
Vers la fin du mercato hivernal, Youssef Belaïli était annoncé dans plusieurs clubs français (OM, Rennes et Nîmes) et notamment Angers, qui voulait le récupérer. Cependant, l’ancien attaquant du MCO a buté sur le refus de son club, Al-Ahly Djeddah, où, il faut le reconnaître, il est bien traité, avec un salaire qu’aucun club de L1 française, excepté le Paris Saint-Germain ne peut lui offrir. Néanmoins, ce n’est que partie remise, d’après nos informations, Belaïli va finir la saison en Arabie Saoudite, après, il restera ouvert aux offres qui lui seront transmises avec une priorité pour l’Europe, car, selon ses conseillers, à l’approche de la Coupe du monde 2022, si l’E.N est qualifiée à la phase finale, il aurait intérêt à jouer pour un club européen, s’il veut s’améliorer son niveau, que ce soit sur le plan physique ou technique, avec comme objectif de briller en Coupe du monde pour décrocher un bon contrat avec un des clubs européens qui évolue dans un championnat très relevé. Telle est la raison qui pousse Belaïli à tenter de revenir dès cet été en Europe.
…. C’était sa grand-mère sur la photo
Il y a quelques jours, on a publié une photo de supporters de l’Espérance de Tunis qui se sont rendus spécialement à son domicile familial à Oran pour prendre une photo souvenir, chez lui, à l’intérieur de la maison. Or, contrairement à ce qui a été écrit sur les réseaux sociaux, la femme qui est apparue sur la photo est la grand-mère paternelle de Youssef et non sa maman. Pour la petite histoire, la vieille dame pensait que c’était des joueurs, et non pas des supporters de l’EST, qui étaient venus taper à sa porte.
- S.
Il cherche à relancer sa carrière
Ghoulam, l’ultime défi à relever
Finalement, les spéculations sur son départ de Naples cet hiver n’ont abouti à rien, puisque Faouzi Ghoulam est resté au club. Certains diront, faute de propositions concrètes, d’autres avancent que le joueur ne souhaitait pas revenir en France, où des clubs étaient prêts à l’accueillir à bras ouverts, plus particulièrement l’Olympique de Marseille, qui, paraît-il, reviendra à la charge l’été prochain. Toujours est-il que Ghoulam, que son entraîneur, Ginaro Gattuso, snobe toujours, n’a désormais qu’une seule et unique alternative devant lui, celle de cravacher durement à l’entraînement pour faire changer d’avis Gattuso. Un pari difficile à relever aujourd’hui, vu que Naples enchaîne les bons résultats sous la férule de l’ancien milieu récupérateur du Milan AC. Cependant, avec sa riche expérience, Ghoulam sait pertinemment qu’il joue gros, voire son avenir, dans le haut niveau pour cette deuxième phase de la saison, car cela fait une année et demie qu’il court derrière une forme physique qu’il n’a jamais pu retrouver, avec une cote qui a sensiblement baissé, pour susciter la convoitise de clubs européens. Mais c’était toujours le cas avant sa grave blessure au genou, notamment à Manchester City, qui avait tout fait pour le recruter il y a deux ans, comme première étape. Faouzi Ghoulam est appelé à jouer régulièrement avec Naples afin de retrouver le rythme physique et compétitif, en perspective d’un été qui sera déterminant pour l’ancien arrière gauche de Saint-Etienne.
- S.