Au moment où dans la presse saoudienne, on spécule sur le futur avenir de Youssef Belaïli en évoquant même qu’Al Ahly cherche à se débarrasser de lui, l’auteur du corner direct marqué dans les bois du Botswana, lors du dernier match livré par l’EN en 2019, préfère faire abstraction de ces rumeurs en étant indifférent.
Bien qu’au fond de lui, il suspecte que les informations le concernant données par la presse du royaume wahhabite ont pour but de le faire réagir, Belaïli ne souhaite pas répondre à ses provocations. C’est du moins ce qu’affirme l’un de ses proches. «Comment voulez-vous qu’il attaque son actuel employeur dans la presse, alors qu’on vient de lui virer 600.000 euros dans son compte bancaire ? » expliquera ce proche du joueur oranais avec lequel il partage son temps depuis qu’il est rentré dans la capitale de l’Ouest. Toujours, d’après notre interlocuteur, il est fort possible que Belaïli quitte Al Ahly ; il attend la fin du confinement chez nous et bien entendu en Arabie saoudite pour rallier Djeddah et demander dans la foulée un rendez-vous avec son président afin de voir d’abord les véritables intentions le concernant. «Il m’a dit, ajoutera notre interlocuteur, qu’il veut que le président d’Al Ahly lui signifie que le club ne souhaiterait pas le conserver dans l’effectif d’abord ; il y tient absolument à ce rendez-vous avec son président.» Certes, l’idée de départ dans un autre championnat trotte toujours dans son esprit, alors que des clubs qataris, plus particulièrement le leader de la Qatar Stars League Al Duhail SC l’a approché avant la suspension des compétitions, mais ce transfert demeure difficile à concrétiser vu les relations entre l’Arabie saoudite et le Qatar. Toujours est-il que Belaïli, qui n’a jamais dissimulé son envie de jouer en Europe pour réaliser son rêve, doit revoir à la baisse ses prétentions financières car avec le salaire mensuel dépassant 300.000 euros qu’il perçoit à Al Ahly Djeddah, il est difficile pour lui de trouver un club acquéreur capable de s’y aligner, surtout que l’arrêt des compétitions a eu des effets néfastes sur les finances des clubs.
Rester jusqu’à la fin de son contrat…
Rester jusqu’à la fin serait, vu la conjoncture actuelle, la solution idéale. Or, d’après toutes les données, cela ne tient, désormais, qu’à sa propre volonté. En effet, la direction d’Al Ahly aura son mot à dire, si l’on ajoute la possible réduction du nombre de joueurs étrangers en Arabie saoudite. Pour rappel, alors que les clubs professionnels ont le droit d’engager 7 joueurs étrangers, la Fédération saoudienne songerait à le réduire ce nombre à 4 joueurs étrangers par club. Une situation qui entretient le flou quant à l’avenir de Youssef Belaili en Arabie saoudite. Raison pour laquelle d’ailleurs il tient absolument à rencontrer son président dès que possible afin de dissiper tous les doutes.
- S.
Encore un tweet de Delort
Lundi dernier, le président de la République française Emmanuel Macron a annoncé le prolongement du confinement jusqu’au 11 mai. Quelques heures après, Andy Delort posta sur son compte Twitter le message suivant : «11 mai ou pas 11 mai, un seul mot d’ordre : # Rester chez vous». Soit un appel lancé par l’international algérien à la population de continuer à respecter le confinement.