Alité dans un hôpital (il dit qu’il est en Allemagne) après son opération aux adducteurs, Baghdad Bounedjah a répondu aux interrogations de ses fans sur son compte Instagram officiel.
Des questions qui concernent le foot, mais aussi sa vie privée et ses préférences ; l’occasion pour lui de dire certaines vérités. D’emblée, Bounedjah a expliqué les raisons de sa blessure aux adducteurs. Pour lui, c’est essentiellement dû au cumul de matches : «C’est une blessure due au surmenage», a-t-il dit. Il faut dire que Bounedjah n’a pas eu de temps de répit après la CAN ; il est en train de le payer actuellement.
«Voilà la 1re chose que je ferai après le déconfinement»
Après un mois, Bounedjah pourra reprendre l’entraînement. Il espère d’ailleurs que le confinement ne tardera pas plus que ça. Il affirme que la première chose qu’il va faire après le déconfinement sera de s’entraîner en groupe : «La première chose à faire après cette pandémie sera de m’entraîner avec le groupe.»
«Belmadi est le meilleur, on l’appelle Djamel»
La relation entre le coach national et les joueurs est au beau fixe. D’ailleurs, Bounedjah nous apprend qu’ils l’appellent par son nom sur le terrain. Il n’oublie pas de souligner que, pour lui, c’est le meilleur de tous les coachs : «Belmadi est le meilleur, on l’appelle Djamel.»
«Le plus fou, c’est Belaïli, le plus gentil, c’est Mandi»
Bounedjah dévoile la face cachée du groupe ; il reconnaît que Belaïli est le joueur le plus fou du groupe : «Belaïli est le plus fou de tout le groupe. Lui et moi, on s’est connus à l’âge de 8 ans ; quand au plus gentil, c’est Mandi.» Avant de comparer entre Belaïli et Mahrez : «Le premier est fou du foot et l’autre est un artiste.» Il n’oublie pas Feghouli qu’il décrit comme étant «le plus discipliné tactiquement». Pour lui, Benlamri est le meilleur défenseur, avant d’élire Mbolhi comme le meilleur joueur de l’EN ou de parler de son ancien coach à l’USMH comme professeur.
«J’ai aussi aidé mon pays»
A la question de savoir pourquoi il a aidé le Qatar en faisant un don d’une partie de son salaire, et pas à son pays, Bounedjah a laissé croire qu’il a fait ça pour les deux pays. «J’ai aussi aidé mon pays qui m’a vu naître et qui m’a enfanté ; je n’ai pas oublié pour autant le Qatar où je réside et je vis», a-t-il précisé.
«Voilà pourquoi j’ai refusé de signer au MCEE»
L’enfant d’Oran se félicite d’avoir joué aux côtés de Xavi, mais n’oublie pas l’année où il a failli signer à El-Eulma. Il explique d’ailleurs les raisons de l’échec du transfert. «Ils ont voulu que je joue avec la réserve», a-t-il indiqué.
«Je veux entraîner le MCA pour sa popularité»
Baghdad a émis le vœu de coacher un jour un club algérien. Alors que les Hamraoua s’attendaient peut-être à ce qu’il choisisse son club de cœur à Oran, Baghdad a préféré un club algérois, et ce, à cause de son public et sa popularité : «Mon rêve, c’est d’entraîneur le Mouloudia d’Alger, et ce, pour sa popularité», a-t-il indiqué.
- M. A.