Cette saison, le Ramadhan coïncide avec la période de suspension des matches suite au Covid-19.
Les joueurs musulmans à travers le monde profitent de cette occasion pour accomplir leur devoir de la meilleure des façons et se rapprocher davantage de Dieu. La question a été débattue par le site officiel de la FIFA qui a consacré un article à cette exception intervenue cette année, qui a fait le bonheur de ces joueurs. La parole a été donnée à plusieurs intervenants, notamment les professionnels. Certains ont confié qu’ils avaient des difficultés à jeuner et travailler en même temps, mais cela n’a pas été le cas cette année au grand bonheur d’Islam Slimani. L’Algérien qui a été quelque peu épargné l’an dernier, puisqu’il jouait en Turquie où les entraînements sont adaptés au jeûne, aurait pu faire face à la dureté de l’épreuve avec Monaco, mais c’était compter sans un confinement imposé par le coronavirus, venu sauver le Ramadhan des joueurs musulmans : «Pour les joueurs musulmans, c’est une bonne chose. Ces dernières années, je devais jeûner pendant l’entraînement et les matches car, pour moi comme pour tous les musulmans, le Ramadhan est un mois sacré», explique l’international algérien Islam Slimani au micro de FIFA.com, et de continuer : «Certains footballeurs ne pouvaient pas jeûner pendant le Ramadhan à cause des matches. Cette année, la question ne se pose pas», s’est félicité l’international algérien qui observe la période de confinement à Monaco, et dont le retour à Leicester serait imminent. Les médias ont évoqué une possible reprise avec son club anglais, surtout qu’en France, l’arrêt définitif de la saison a été prononcé, et que son club, à savoir l’AS Monaco, n’a pas levé l’option d’achat qui a accompagné le prêt. C’est le coach Brendan Rodgers qui tranchera la question. Sinon, le joueur sera encore une fois appelé à trouver un club preneur.
- M. A.
Farès : SPAL ne sera pas vendeur en cas de relégation
Dans un entretien à Tuttomercato, le président de SPAL, Walter Mattioli, a
Reconnu l'intérêt porté par plusieurs clubs italiens dont la Forientina et
le Torino pour l’international algérien Mohamed-Selim Farès, mais a estimé que le transfert de son latéral gauche n'est pas acté. «Farès a plusieurs pistes dont les plus sérieuses sont celles de la Fiorentina et du Torino. Mais, comme ce joueur est une pièce maîtresse pour SPAL et est toujours sous contrat avec le club, nous considérons que ça ne va pas être facile de se séparer de lui», a indiqué Mattioli. Le président a expliqué que SPAL a deux plans (A et B) pour le champion d'Afrique, «si par malheur on échoue dans notre mission de maintien en Serie A, Farès deviendra à coup sûr intransférable», a-t-il assuré. Rappelons qu’à l'arrêt du championnat de Serie A à la 26e journée, SPAL était avant-dernier au classement, synonyme de relégation.