Belaili vit dans l’incertitude

 

Durant cette période de crise sanitaire, de nombreux joueurs vivent dans l’incertitude car ils ignorent de quoi sera fait leur avenir.

 

Parmi ceux-là Youssef Belaili, titulaire indiscutable en équipe nationale, dont, on imagine, le cas interpelle le sélectionneur national Djamel Belmadi qui, dans sa dernière interview sur le site officiel de la FAF diffusée vendredi, avait confié qu’il est en contacts permanent avec ses joueurs, notamment ceux qui sont dans une situation un peu compliquée. Nul doute que le cas Belaili suscite chez le coach national une vraie inquiétude.

 

Toujours bloqué à Oran

La première incertitude est de savoir quand Youssef Belaili réintégrera son club d’Al Ahly Djeddah et reprendra l’entrainement collectif avec ses coéquipiers, c'est-à-dire retrouver une vie de footballeur, puisque à ce jour Belaili est toujours à Oran vu l’absence de vols de rapatriement à destination de l’Arabie Saoudite. Certes, il y a une solution comme celle qui a permis à notre champion olympique, Tewfik Mekhloufi, qui a été préconisée par le ministère de la Jeunesse et des Sports en transitant par une autre capitale avant de rallier ensuite l’Arabie Saoudite. Son coéquipier en sélection, Djamel Benlamri, est dans le même cas. En tout cas en étant loin de son équipe, Belaili risque de perdre sa forme physique même si d’après son entourage il fait un entrainement chaque deux jours sur le sable et qu’il participe régulièrement à des sixtes, mais cela demeure insuffisant par rapport à des entrainements avec le groupe d’Al Ahly.

 

Son avenir en club

Si pour l’heure le premier souci de l’attaquant oranais est de trouver une solution pour regagner Djeddah, il faut rappeler qu’il a conclu un deal avec son employeur, il y a plusieurs semaines, pour la résiliation de son contrat en contrepartie d’une indemnité de 4 millions d’euros que payera son futur club. Là aussi Youssef ne croule pas sous les offres. Récemment Saint- Etienne avait fait une approche auprès du club saoudien, mais sans suite. Idem pour Nîmes qui, à l’opposé de Saint-Etienne, d’après ce qui se dit, insisterait toujours pour le recruter sinon la piste Galatasaray s’est éteinte car le club stambouliote qui est frappé par une crise financière ne s’est toujours pas débarrassé de ses gros salaires, dont Sofiane Feghouli. Ainsi pour tout résumer, la meilleure des solutions pour le meilleur joueur du continent africain en 2019 est de réintégrer son club d’Al Ahly Djeddah plutôt que d’espérer décrocher un contrat dans un club européen alors que le marché en raison de la crise sanitaire demeure relativement calme.

  1. S.

 

Aston Villa va passer à l’action pour Benrahma

Courtisé par plusieurs équipes huppées de PL, Saïd Benrahma et son équipe devront recevoir une offre financière dans les prochaines heures émanant d’Aston Villa. Pourquoi ce club qui était le premier à s’intéresser, l’on s’en souvient à l’été 2019, à Benrahma avant qu’il n’explose durant le présent exercice avait promis de revenir à la charge pour l’excellent attaquant de Brentford dès que le maintien serait en poche. Cet objectif, Aston Villa l’a effectivement atteint ce dimanche. A cet effet, les Villans envisagent de transmettre rapidement une offre financière à Brentford, mais ils devront faire face à une rude concurrence avec Arsenal, Leeds, West Ham ou Chelsea. Les Villans doivent présenter de sérieux arguments financiers pour doubler les nombreux prétendants pour Benrahma dont la valeur marchande a atteint désormais la bagatelle de 35 millions de livres sterling. Sur un autre registre, Brentford, qui livra dimanche son match aller dans les play-offs en rendant visite à Swansea, a perdu cette première manche par la plus petite des marges (1-0) après un but de l’international ghanéen André Ayew (le fils d’Abedi Pelé) à la 81’ après avoir joué à dix pendant la dernière demi-heure. La rencontre retour est prévue ce mercredi sur le terrain de Brentford.

 

Classement