Depuis des semaines, son nom figure toujours sur les tablettes de l’Olympique de Marseille mais à ce jour. Youcef Atal est toujours sans club, et son avenir suscite de multiplies interrogations. Qu’attend-il pour s’engager avec un club ?
C’est la sempiternelle question qui revient souvent, une question logique, dirions-nous, car l’arrière droit de l’EN reçoit régulièrement des propositions d’autres clubs, plus particulièrement en Turquie (Besiktas, Galatasaray…). Alors qu’on s’approche de la fin du délai de signature (1er septembre), Atal a-t-il pris une décision mais ne veut dévoiler pour l’heure ?
Un transfert de dernière minute
En temporisant à s’engager avec un club, Youcef Atal cache certainement des choses, car avec son talent et de surcroît libre (fin de contrat), il représente une belle affaire à saisir pour tous les clubs. Pour revenir à ses contacts avec l’Olympique de Marseille, après la polémique lorsque l’annonce de son transfert imminent au club phocéen fut ébruitée, et la montée au créneau des politiques et autres associations réputées pour leur position anti-arabe, on se souvient des réponses énigmatiques du président Pablo Longoria et Roberto De Zerbi le jour de la présentation de ce dernier. ‘’ Quand un joueur signe au club, je le considère comme mon enfant et même si je peux lui tirer l’oreille en privé, je le défendrai publiquement. Mes joueurs sont comme mes fils’’, répondra le néo-coach ; quant à son président, il répliquera : ‘’ Quel que soit le joueur qui vient à l’OM, il doit partager ses valeurs. L’OM est un club très important dans cette ville, c’est un vecteur d’unité. Il n’ya pas de classe sociale, pas de religion. On veut que l’OM continue à être un vecteur d’unité, que tous les joueurs qui viennent partagent notre vision.’’ Clairement Pablo Longoria ne ferme ni ouvre la porte à la venue d’Youcef Atal, ce qui sous- entend qu’il est possible que l’OM l’engage dans les ultimes heures qui précèdent la fermeture du mercato afin de ne pas donner le temps aux opposants à la venue de l’ancien défenseur de l’OGC Nice de réagir, c’est un scénario imaginable, tout comme celui de voir Atal rester en Turquie ou rejoindre un autre championnat européen voire l’un des pays du Golfe. Dans moins de 3 semaines, tout sera tiré au clair, possible un peu avant, espèrent les fans du défenseur algérien.
Le flanc droit ? Un casse-tête pour Petkovic
Au jour d’aujourd’hui, voir le nom de Youcef Atal dans la prochaine liste de Vladimir Petkovic paraît impossible car depuis le match en Ouganda début juin, il n’a pas joué le moindre match vu qu’il est encore sans club et ne s’entraine qu’en solo. La logique veut que l’entraineur national ne peut prendre un joueur qui est en manque de compétition. Comme un malheur n’arrive jamais seul, son concurrent au poste d’arrière droit Kevin Guitoun est mis sur la touche par son club le FC Metz. Ecarté de l’équipe première, en guise de représailles certainement après avoir refusé de jouer en Ligue 2 (Le FC Metz a été relégué dans le palier inférieur), il se contente d’entrainements avec la réserve, en attendant de signer dans une autre équipe. Du coup, pour combler ce poste, le coach bosnien doit trouver d’autres solutions comme par exemple rappeler Mohamed Réda Halaïmia qui sort d’une belle saison avec le MCA. Cet élément a une petite expérience avec les Verts et peut donc remplacer Atal et Guitoun pour les matchs de septembre face à la Guinée équatoriale le 5 septembre à Hadefi- Miloud (Oran) et le 10 du même mois contre le Liberia à Monrovia.
M.S.