Il semblerait que le départ de Rebih et Derrag ne nous a pas encore livré tous ses secrets. Le club accuse le président de la LFP, Mahfoud Kerbadj, d’avoir fait un coup bas pour la direction de Hadj Mohamed. Explication.
La version qui nous a été livrée par un des proches de Hadj Mohamed est la suivante : la direction du club a uniquement annoncé que les deux joueurs étaient transférables. Mais certaines personnes ont tout fait pour que l’information parvienne au grand public sous une autre forme. Le CRB voulait en effet vendre ses deux jours, mais au bout du compte on a parlé de leur libération afin de justifier le dépôt de leur dossier au niveau de la CRL (chambre de résolution des litiges). C’est là justement que consiste ce que les proches à Hadj Mohamed appellent «un coup bas» dont l’auteur ne serait autre que le président de la LFP Mahfoud Kerbadj qui, selon une de nos sources, a abusé de ses pouvoirs pour jouer un mauvais coup au Chabab et sa nouvelle direction. En effet, cette dernière l’accuse d’avoir accéléré les procédures pour permettre à Rebih et Derrag d’obtenir gain cause au niveau de la CRL et de partir sans que le CRB n’obtienne le moindre profit de leur transfert alors qu’ils viennent de signer respectivement au CSC et au RCR.
Rebih aurait-il abusé de ses liens avec Kerbadj ?
Au CRB, tout le monde s’accorde à dire qu’Aboubaker Rebih est le chouchou de Kerbadj. Il est son préféré dans tout le groupe. C’est d’ailleurs lui qui l’a recruté lorsqu’il était président du CRB et n’a pas apprécié le fait qu’on ne le maintienne pas. Il faut mentionner également que Rebih n’est pas uniquement le chouchou de Kerbadj mais il a également des liens de parenté avec lui. Ce qu’on cite actuellement dans les couloirs du club est que Rebih aurait abusé de ses liens avec le président de la LFP afin d’obtenir très rapidement sa libération lui dont le club lui doit 6 mois de salaire. Les procédures au niveau de la CRL devaient prendre au moins deux à trois jours pour qu’elles soient complétées, mais tout a été fait très rapidement, ce qui a provoqué la rage de Hadj Mohamed et ses collaborateurs qui accusent depuis Kerbadj de leur faire des coups bas.
M. A.