Ce soir, les actionnaires de la société sportive sont convoqués par le P-DG Ahmed Belhadj pour l’assemblée générale ordinaire.
Cette fois-ci, cette réunion est programmée à l’hôtel Sheraton. Pour rappel, les actionnaires n’ont pas répondu présent à la première convocation, le 5 juin dernier. Cette AG qui s’est tenue à l’hôtel le Royal, faute de quorum non atteint, a été reportée pour ce mercredi. Pour la petite histoire, le choix de cette date n’est pas fortuit. «On a opté pour le 21 juin, date qui coïncide avec la nuit du destin», dira le président Ahmed Belhadj lorsqu’il a décidé de convoquer les actionnaires à cette date, alors que lors de la première réunion, le président était hésitant pour continuer l’aventure à la tête du club, pendant que les supporters présents ce soir-là l’avaient supplié de rester. «Président, on est prêt à investir la rue pour montrer à tout le monde que nous vous soutenons», ont demandé les supporters à leur homme de confiance.
Faute de candidat…
Le président, qui hésitait donc à garder son fauteuil de la présidence, n’a pas compris pourquoi les actionnaires, qui revendiquaient son départ, n’ont pas daigné se présenter à l’AG pour entériner sa démission. Cependant, l’hypothèse la plus plausible, qui est d’ailleurs sur toutes les lèvres, à savoir l’absence d’un candidat pour succéder, demeure l’unique raison qui dissuada les opposants de l’actuel président au sein de la société à aller jusqu’au bout de leur revendication, qui consistait à imposer au président une nouvelle composante du conseil d’administration, ainsi que l’ouverture du capital. Pour cette dernière revendication, Baba ne s’y oppose pas. «Bien au contraire, c’est leur (les actionnaires) droit de réclamer l’ouverture du capital», avait confié à la presse Baba, à l’issue de l’AG du 5 juin dernier.
Les supporters ont pris le relais
Devant cet immobilisme des actionnaires, dont certains veulent même céder leurs parts pour ne plus se mêler des affaires du club, les supporters ont pris le relais en transmettant leurs revendications via le compte Facebook du club, dans une longue lettre adressée au président. Une fois avoir pris acte de leurs revendications, le président promet de répondre favorablement à la plupart des revendications comme l’ouverture d’un siège ou la nomination d’un manager, voire un responsable de la cellule des supporters. Des promesses que les supporters exigent qu’elles soient concrétisées. Il est possible que ce soir, le président va réitérer ses promesses ; néanmoins la présence des actionnaires à l’AG pourrait accélérer les choses. C’est du moins le vœu des amoureux du MCO, qui souhaitent que ce feuilleton de la démission d’Ahmed Belhadj prenne fin ce mercredi afin de passer à autre chose et surtout préparer la saison prochaine.
D’après un actionnaire, «il doit remettre sa démission au CA»
Pointés du doigt pour leur position vis-à-vis des affaires de la société sportive, les actionnaires justifient cette position, par le non-respect des règlements. Selon un actionnaire qui fait partie du clan anti-Baba, le président doit «remettre sa démission au conseil d’administration et non pas à l’AG des actionnaires», expliquera cet actionnaire sous le couvert de l’anonymat. Depuis la création de la société en 2010, de nombreuses irrégularités ont étés commises sans qu’aucun actionnaire n’ait eu le courage de dénoncer ; ce n’est pas maintenant qu’on va appliquer la réglementation dans sa vigueur.
M. S.
Il hésitait entre lui et Abdenour
Le président préfère Haddou
S’étant rendu à l’évidence qu’il a plus que jamais besoin de s’entourer de compétences, Baba est décidé à faire appel aux services d’un manager pour gérer le côté sportif. Alors qu’il avait en tète deux noms pour ce poste, à savoir Abdenour Seddik et Moulay Haddou, le premier nommé avait déjà collaboré avec Baba quand ce dernier présidait le club d’Ain Turck. Toutefois, l’on se dirige vers la désignation de Moulay Haddou. Récemment en évoquant le passage au club de l’ancien arrière-gauche de l’EN , Baba n’avait pas tari d’éloges sur les qualités humaines de Haddou. «C’est quelqu’un d’intelligent, il sait où il va», dira Baba à propos de Haddou pour le président actuel. «J’ai remarqué lors de mon séjour à Nabeul en 2013, avec l’équipe, que Haddou assurait parfaitement sa mission de manager.» Selon des indiscrétions, après l’avoir sondé s’il acceptait le challenge via des amis communs, Baba avait reçu des échos favorables ; il devait lui fixer un rendez-vous hier ou au plus tard avant la fin de la semaine pour discuter du retour au club de Haddou. En tout cas, le retour de ce défenseur, qui a fait le bonheur du MCO lors des deux dernières décennies, ne sera que bénéfique pour le club qui doit profiter de sa riche expérience dans le rôle de manager. Un rôle que Moulay a toujours bien assumé.
M. S.
Faire un recrutement étudié
Avec l’arrivée de l’été, le sujet qui est sur toutes les lèvres est bien entendu l’opération recrutement. Pour les amoureux du MCO, qui exigent un retour au premier plan de leur équipe, laquelle après plusieurs saisons où elle luttait toujours pour sa survie, a fait de légers progrès puisque après l’avènement de Baba à la présidence du club, le fameux refrain «Inchallah, on ne descendra pas» n’est plus entonné par les supporters au stade Ahmed-Zabana. Epargnant leurs fans de la crainte de descendre au palier inférieur, le MCO par sa grandeur doit viser plus haut. Ce que les supporters réclament. Pour évidement atteindre un tel objectif, il faudrait disposer d’une équipe compétitive. Or pour bâtir un onze capable de rivaliser avec les équipes de tête, le club doit ramener des renforts de choix. Or dans un marché où il est vraiment difficile de dénicher des talents, on peut sauver la face en procédant à un recrutement intelligent en évitant de faire n’importe quoi. Il faudrait surtout retenir les leçons du passé où le MCO fit de mauvais choix. Pour illustrer le ratage du recrutement, on a fait venir cet hiver deux joueurs, en l’occurrence Zeghli et Bennai. Alors que le premier nommé n’aura joué que… 20 minutes face à l’OM pour le match inaugural de la phase retour, avant de se blesser puis d’être écarté de l’effectif par la direction ; quant au parcours de Bennai, cet attaquant que le club désirait depuis deux ans n’a jamais répondu aux attentes du club. Incapable de marquer le moindre but en championnat, Bennai, qui vient de résilier son contrat avec le club, ne laissera pas forcément un souvenir impérissable du côté d’El-Hamri. De même que Aguid qui ne sera pas conservé par le club. Conscients que ces échecs successifs en matière de recrutement ne servent pas les intérêts du club, que ce soit sportivement ou financièrement, Baba et ses collaborateurs doivent revoir leur politique de recrutement s’ils veulent répondre aux vœux des supporters qui sont déçus par le parcours de l’équipe durant le précédent exercice.
M. S.
Le président s’est entretenu avec Kerbadj
De passage lundi à la LFP pour l’affaire des plaintes déposées à la CRL, Baba a fait un tour dans le bureau du président de la LFP Mahfoud Kerbadj. Les deux hommes ont discuté football, ainsi que des perspectives du club oranais pour la saison prochaine.
RDV hier soir avec Bouakez
Hier soir, le président devait revoir l’entraîneur tunisien à Oran pour éventuellement finaliser. A rappeler qu’une première rencontre entre les deux hommes a eu lieu vendredi dernier. Alors que les discussions ont été jugées fructueuses lors de cette première rencontre, celle d’hier soir serait décisive.
Ferradj proposé
Ce défenseur émigré âgé de 29 ans, qui a fait partie de la sélection nationale du temps d’Abdelhak Bencheikha en 2011, a été proposé au club par un agent établi en France. Feradj Brahim, qui évoluait en CFA la saison dernière après avoir fait un passage en L1 avec Auxerre et Brest, évolue sur la gauche de la défense depuis ses débuts dans le haut niveau.