L’entraîneur marocain Rachid Taoussi s’affaire à rattraper le temps perdu. Ayant constaté d’importantes lacunes techniques, tactiques et physiques lors du match des 1/32es de finale de la Coupe d’Algérie, remporté contre l’équipe de Ghriss (3-0), le nouveau patron de la barre technique des Rouge et Blanc n’a pas tardé à retrousser ses manches et à mettre tout en œuvre afin de présenter une équipe conquérante contre l’USM Bel Abbès, demain, dans le cadre de la 16e journée de Ligue 1 Mobilis.
C’est ainsi qu’il a décidé de programmer, après accord de la direction du club, un mini-stage du côté de la féerique ville balnéaire de Béni Saf (Aïn Témouchent). Rachid Taoussi fait montre d’un travail exceptionnel, imposant à ses joueurs une méthodologie peu habituelle. Et pour cause, il a invité ses joueurs, mercredi matin, à travailler dans les eaux froides de la mer de Béni Saf. Un exercice inhabituel pour les coéquipiers de Bouchar, qui estiment, selon des sources crédibles, avoir bien aimé la méthode de travail du technicien marocain. Le stage de Béni Saf a pour objectif principal de rattraper relativement le retard accusé par l’équipe sur le plan physique. Un constat qui explique, on ne peut mieux, le fléchissement des joueurs après les trois premières journées du championnat. Taoussi affirme être en mesure de remettre l’équipe sur les rails de la performance s’il arrive à améliorer la condition physique de ses poulains. D’autant plus que la manche retour du championnat s’annonce compliquée.
Un charisme imposant la discipline
Depuis sa prise de fonctions, l’entraîneur Rachid Taoussi ne cesse d’insister auprès de ses capés sur le volet disciplinaire. Il leur a bien expliqué que la discipline constitue un vecteur important de la réussite d’une équipe de football. Un message reçu cinq sur cinq par Salhi et consorts. Il faut souligner aussi que les joueurs sont impressionnés par la qualité du travail de Taoussi, mais surtout par le charisme de ce dernier. Mounir I.
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Un manager lui aurait fait la proposition
La JSK veut « chiper » Draoui
Dans la maison du Chabab de Belouizdad, c’est la grande panique. Pourquoi ? Il semble que les dirigeants et le staff technique du club appréhendent le départ d’une grosse pointure de l’effectif, qui n’est autre que l’excellent milieu de terrain Zakaria Draoui. Celui-ci serait pisté par la JS Kabylie. C’est du moins ce que nous avons appris hier de sources généralement bien informées, indiquant qu’un manager aurait pris attache avec le joueur en question, lui proposant un nouveau challenge chez le club kabyle. Une transaction que les responsables des Jaune et Vert voudraient matérialiser avant la fin du présent marché des transferts d’hiver. L’international olympique n’est pas contre l’idée et montrait même, apprend-on de même source, des signes positifs pour une nouvelle aventure kabyle. C’est pourquoi d’ailleurs les responsables du club risquent de le perdre, surtout que le joueur attend ses arriérés qui s’élèvent à plusieurs mois de salaire. S’il vient à saisir la Chambre de résolution des litiges, il risque d’avoir gain de cause. Ce qui lui permettrait d’avoir sa lettre de libération pour aller monnayer son talent sous d’autres cieux. Pour le moment, on n’en est pas là. Les dirigeants du CRB ne vont pas rester les bras croisés, eux qui estiment que Draoui est un joueur exemplaire sur le plan sportif et disciplinaire. M. I.
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Le coach diminue la charge de travail
Les joueurs du Chabab de Belouizdad poursuivent leur préparation à Béni Saf en prévision du prochain match en déplacement demain contre la redoutable équipe de l’USM Bel Abbès. Après avoir imposé à ses joueurs un fort rythme de travail, le coach Taoussi décide d’alléger la charge. Les joueurs se contenteront désormais d’un entraînement quotidien. Hier, ils se sont entraînés dans l’après-midi à 17h ; aujourd’hui, ils s’entraînement également à la même heure. Taoussi va axer sur le plan tactique. M. I.
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Les dettes du CRB dépasseraient 3 milliards
La menace de l’interdiction de recrutement plane sur cette équipe du Chabab de Belouizdad. L’actuelle direction n’a pas encore réglé tous ses contentieux financiers. D’où les dettes estimées à plus de 3 milliards de centimes. La LFP va interdire au club de recruter si le problème n’est pas réglé.
La liste des libérés serait revue
Compte tenu de ces nouvelles donnes, la direction du Chabab risque de se retrouver obligée de revoir sa liste des libérés. Des joueurs seront appelés à rester au club afin de ne pas poser à l’encadrement la problématique du manque d’effectif. M. I.