Auteur d’un bon travail au MCO et en dépit de tous les obstacles qui se dressent sur son chemin, le coach tunisien peut se targuer d’avoir réussi à maintenir l’équipe, à neuf journées de la fin, alors qu’auparavant, l’équipe attendait les ultimes journées pour se maintenir. Hélas, cela est insuffisant dans l’esprit de son président qui a sollicité Badou Zaki pour le remplacer sur le banc la saison prochaine.
Coach, votre réaction après avoir pris connaissance des contacts entre le président et Badou Zaki ?
Franchement ça me gêne pas d’apprendre que mon président pense à un autre entraîneur. Mon contrat avec le MCO expire dans quelques semaines, après comme on dit, tout est lié au destin. Si on veut que je reste, je ne ferme pas les portes, je suis même prêt à discuter avec le président. Vous savez, en football, les choses vont vite, donc je n’écarte aucune éventualité.
Ça vous tient à cœur, de poursuivre l’aventure au MCO…
J’ai toujours souhaité travailler dans le long terme, venir en pompier, ce n’est pas dans mes habitudes, franchement mon bilan plaide pour moi. A neuf journées de la fin, le maintien était déjà en poche, soit notre premier objectif était atteint, alors que je songeais à lancer des jeunes dans le bain, mais après comme tout le monde s’est mis à rêver d’une place sur le podium, hélas on n’est pas suffisamment armés pour jouer cet objectif, on n’a pas les moyens pour le jouer, il ne faut pas leurrer les gens, mais, malgré tout, on a essayé de tenter notre chance. Pour répondre à votre question, comme je l’ai dit, je suis ouvert à toutes négociations avec mon actuel employeur.
Soupçonnez-vous des personnes qui ne veulent pas que vous continuez au club ?
Je pense qu’il y a des personnes qui avaient pour habitude de faire de l’argent sur le dos du club, en ramenant des joueurs pendant la période de recrutement, en tant que technicien, je dégage des profils, maintenant ces personnes sont libres de ramener des joueurs, pourvu qu’ils répondent au profil recherché, sinon avec le président, il n’y a aucun problème, on doit être unis, dans la joie et la tristesse, c’est le football, parfois ça marche bien et d’autres fois, beaucoup moins bien.
Reconnaissez que cela arrive au mauvais moment, non ?
A l’heure où je vous parle, je suis devant mon ordinateur, selon les statistiques, on a encaissé des buts sur des erreurs individuelles. Rappelez-vous, après la victoire sur l’USMH, j’étais remonté en conférence de presse, la cause de ma colère était le long arrêt qui nous a été imposé, vous savez il est difficile de préserver la concentration des joueurs, on n’a pas une même direction que celle de l’USMA ou l’ESS qui trouve toujours des solutions pour gérer ces longues trêves, après on a pensé faire un stage en Tunisie, mais en vain, les résultats n’ont pas changé.
Il reste deux journées à disputer, avec quel état d’esprit jouerez-vous ces deux derniers matches de la saison ?
Avant, on aurait songé à donner la chance à nos jeunes, mais le faire maintenant, c’est leur donner un cadeau empoisonné, cela dit, on va s’appuyer sur des joueurs qui sont motivés. On va d’abord jouer la JSS, une équipe qui n’a pas perdu depuis longtemps dans son stade, mais rassurez-vous, on n’ira pas à Béchar avec la fleur au fusil ! Néanmoins, il faut oublier les dernières contre-performances et penser à finir en beauté la saison.
- S.
Fin de saison pour Sebbah ?
A deux journées de la fin du championnat verra-t-on Abidine Sebbah sur le terrain, jouer pour son équipe ? Une question à laquelle il est difficile de trouver une réponse, alors que Sebbah prétendait avant le déplacement à Alger pour la confrontation contre l’USMA qu’il est rétabli de sa blessure, il butta sur le refus de l’entraîneur, ce dernier avait d’ailleurs ses raisons.
Eviter la rechute
Si Moez Bououkaz n’a pas souhaité prendre Sebbah pour le dernier déplacement, c’est parce qu’il redoutait que son défenseur ne rechute. Pour rappel, à deux reprises, Sebbah avait quitté le terrain, après quelques minutes passées sur le terrain cette saison, d’où la précaution prise par son coach de ne pas compter sur lui, bien que Sebbah était disposé à jouer face à l’USMA.
Le feu vert du médecin
Par ailleurs, si le défenseur chevronné du MCO estime qu’il est apte pour reprendre du service, son coach exige d’abord qu’il obtienne le feu vert du médecin spécialiste (traumatologue) évidemment après avoir effectué une IRM, c’est l’unique condition posée par Bououkaz à Sebbah, ce n’est qu’une fois le feu vert du médecin donné qu’il pourra alors réintégrer l’entraînement collectif. Il faut dire que ces blessures ont sérieusement perturbé le secteur défensif de l’équipe, puisque à chaque fois le coach fut obligé de revoir la composante de son axe central, or il est nécessaire que les deux défenseurs qui évoluent dans l’axe doivent avoir surtout des repères ou une complicité afin d’assurer convenablement leur tâche, or les défections à répétition de Sebbah ont conduit l’entraîneur à jouer parfois avec une paire inédite dans l’axe, ces changements obligatoires ont désarçonné l’arrière-garde mouloudéenne qui a encaissé en six matches le nombre de 15 buts, une triste statistique pour cette défense, devenue subitement perméable !
Pas de prolongation
Il est connu chez les joueurs qu’à la fin du championnat leur ambition personnelle est de briller, afin de décrocher un bon contrat après, si pour les éléments qui sont liés avec leur club leur but est de bénéficier d’une revalorisation salariale, en revanche pour les fins de contrat, pousser leur employeur à leur proposer une prolongation de contrat, c’est le cas pour Abidine Sebbah, qui sera libre à la fin de cette saison, or d’après nos informations, Baba (s’il reste à la tète du club) n’envisage pas de le prolonger, comme nous l’a rapporté un des proches du président, Sebbah ne sera pas le seul joueur que Baba ne va pas prolonger, d’autres éléments sont dans le collimateur du président d’ailleurs. A 31 ans, Sebbah devrait monnayer son talent ailleurs qu’au MCO.
- S.
Mission accompli
Depuis que l’information est tombée, pour ce qui est du changement à la tête du staff technique, à Oran, cette décision a suscité des réactions mitigées, toutefois globalement tout le monde est d’accord pour reconnaître que Moez Bououkaz a fait un bon travail. Malgré tous les aléas auxquels il est confronté, le coach tunisien a atteint les objectifs qu’on lui a assignés avant l’entame de sa mission, à savoir maintenir l’équipe en L1, c’est chose faite depuis la 21e journée du championnat. Par ailleurs il lui a été demandé lors de la signature de son contrat de finir dans le haut du classement, c’est l’autre objectif atteint par Bououkaz, très impliqué dans sa mission. Ce dernier, qu’on le veuille ou non, a réussi sa première année sur le banc du MCO, alors qu’il réclamait un peu de temps (une année supplémentaire) pour faire aboutir son projet, son président en a décidé autrement, soit une forme d’ingratitude qui ne dit pas son nom.
- S.
On a repris hier
C’est à 14h30 que l’équipe s’est entraînée ce mardi. L’horaire de la séance a été avancé, afin de permettre aux joueurs de regarder la finale de la coupe d’Algérie entre l’USMBA et la JSK.
Juste un match d’application
Alors que l’équipe sera au repos ce week-end, d’après Moez Bououkaz, aucun match amical n’est programmé, sauf que dans la semaine il prévoit un match d’application.
Les supporters ont manifesté ce lundi
Comme prévu, les supporters du MCO se sont rassemblés avant-hier en début d’après-midi devant le siège de la wilaya. Contrairement au précédent sit-in, ce lundi le nombre de manifestants avait atteint le millier, la revendication de ses amoureux du MCO est, comme révélé précédemment, que la SSPA/MCO soit rachetée par Naftal, alors qu’ils réclamaient de rencontrer M. Mouloud Chérifi le wali d’Oran, c’est finalement le secrétaire général qui a reçu les représentants des groupes de supporters. Cependant, un rendez- vous leur a été fixé avec le wali ce mercredi, comme nous l’a indiqué un des participants à ce sit-in. A noter que ce rassemblement s’est déroulé dans le calme, il n’y a pas eu de grabuge, comme l’appréhendaient les services de sécurité.
«On veut ….Hafid !»
Dans son intervention devant la presse, un des participants a glissé le nom de celui qu’ils souhaiteraient diriger le club, si jamais il est racheté par Naftal. «On veut… Hafid», avant qu’il ne soit rappelé à l’ordre par un de ses pairs. «Il ne faut pas prononcer de noms», lui glissera-t-il à l’oreille. Du coup, en avançant le prénom de Hafid, certains ont vite deviné qu’il s’agissait de Hafid Bellabès mais d’autres pensent à Hafid Tasfaout, soit un ancien joueur pour présider le club, évidemment si Naftal décide de reprendre le MCO.
- S.