L’ex-sélectionneur du Togo et entraîneur du TP Mazembe, le Français Thierry Froger, est l’un des entraîneurs nominés pour entraîner l’USMA à partir de cet été et succéder ainsi à Miloud Hamdi, parti la fin de la saison écoulée.
Après que la venue du technicien bosniaque Mécha Bazdarevic soit tombée à l’eau, le directeur général de l’USMA a accéléré les démarches afin d’engager un nouvel entraîneur. Il veut en finir avec ce dossier cette semaine, soit avant l’Aïd d’El-Fitr, afin que l’équipe puisse enfin entamer sa préparation d’intersaison, qui devait avoir lieu hier. Il faut dire que plusieurs noms sont dans la liste de Serrar, citant entre autres Denis Lavagne et Kaïs Yaâkoubi. Aux dernières nouvelles, nous avons appris qu’un autre technicien français est pressenti pour prendre en main la tête de la barre technique du club algérois. Il s’agit de Thierry Froger. Selon les informations dont nous disposons, le DG de l’USMA est intéressé par le CV de Froger (55 ans) qui dispose d’une expérience de 28 ans. Il était sélectionneur du Togo entre 2010 et 2011 et a une courte aventure avec le TP Mazembe l’année passée. Il semble donc avoir le profil recherché par Serrar. Jusqu’au moment où nous mettons sous presse, il n’y a rien de concret, mais l’éventualité de voir Thierry Froger nouvel entraîneur de l’USMA n’est pas du tout à écarter. On en saura plus dans les prochaines heures…
Carteron trop cher
Son nom circule avec insistance dans l’entourage usmiste, et ce, depuis que Miloud Hamdi ait annoncé son départ le mois de mars passé. Patrice Carteron, puisque c’est de lui qu’il s’agit, est l’entraîneur dont rêve tous les Usmistes pour la simple raison que c’est un entraîneur d’envergure capable de mener le club à la concrétisation de ses objectifs après avoir fait ses preuves avec le TP Mazembe lors des saisons passées. Pour s’offrir ce technicien, il faudra certainement une fortune. D’ailleurs, le directeur général Abdelhakim Serrar avait négocié avec lui le mois d’avril passé, mais les négociations n’ont pas abouti en ce qui concerne l’aspect financier. Les chances de voir Patrice Carteron prendre en main la tête de la barre technique de l’USMA sont minimes, à moins que les propriétaires du club décident de mettre le paquet pour l’engager.
A.S.
Madani : «Je signerai aujourd’hui ou demain»
Mohamed-Amine Madani est de retour à l’USMA lors de ce mercato estival. La direction du club algérois s’est mis d’accord avec le président de la JS Saoura Mohamed Zerouati à la suite d’un échange avec le jeune Brahim Farhi. Désormais, il ne reste au défenseur international qu’à officialiser son arrivée au club algérois. A cet effet, il nous a confié que cela se fera aujourd’hui ou demain, tout en se disant content de revenir à la maison. Il fera en sorte d’apporter le plus et être au niveau des attentes.
Peut-on dire que vous êtes officiellement de retour à l’USMA ?
Tant que je n’ai pas encore signé mon contrat, je ne peux pas dire que je suis officiellement de retour. Pour le moment, je peux juste vous dire qu’on s’est mis d’accord sur tout et il ne me reste que d’officialiser mon arrivée à l’USMA, c'est-à-dire parapher mon contrat.
Justement, quand signerez-vous votre contrat ?
Aujourd’hui ou demain au plus tard. La direction de l’USMA et celle de la JSS sont parvenus à trouver un accord en ce qui concerne mon transfert au club algérois et il ne me reste que de signer mon contrat pour que je sois officiellement Usmiste.
Bien que vous ayez fait une belle saison avec la JSS, quelles sont les raisons qui vous ont poussé à quitter le club ?
Il n’y a aucune raison. L’USMA me voulait, elle a négocié avec la direction de mon club et a réussi à racheter ma lettre de libération. Que ce soit à la JSS ou à l’USMA, les deux sont des grands clubs et le plus important pour moi c’est de jouer et progresser encore.
Mais le grand challenge sportif de l’USMA vous intéresse beaucoup n’est-ce pas ?
Je crois que la coupe de la CAF intéresse n’importe quel joueur ambitieux. C’est une compétition continentale qui donnera certainement une autre envergure à ma carrière. Après, c’est sûr que je suis content de revenir à l’USMA. J’ai passé plusieurs années dans ce club et dans lequel je me sens chez moi, en attendant de signer mon contrat aujourd’hui ou demain.
La rude concurrence qui existe au centre de la défense ne vous fait pas peur ?
Non, jamais. Je connais bien mes qualités et la concurrence ne m’a jamais fait peur, et ce, dans tous les clubs où j’ai joué. La concurrence a toujours existé dans un grand club comme l’USMA et je crois qu’elle aura de retombées positives sur le rendement de chaque joueur. De mon côté, je cravacherai dur lors de la préparation d’intersaison car c’est avec le sérieux et le travail que je finirai par m’imposer. Je ferai en sorte d’apporter le plus qu’on attendu de moi pour être au niveau de toutes les attentes.
A.S.
Benguit en France ?
Comme tout le monde le sait, le directeur général de l’USMA, Abdelhakim Serrar, n’est pas encore parvenu à trouver un accord définitif avec Raouf Benguit pour que ce dernier signe une nouvelle licence de prêt d’une troisième saison supplémentaire. Les négociations n’ont pas abouti en ce qui concerne l’aspect financier puisque le joueur aurait exigé que son salaire soit revu à la hausse. Autrement dit, il aurait exigé une mensualité qui avoisine les 200 millions. Cela semble légitime de la part d’un joueur qui était égal à lui-même depuis sa venue au club algérois en été 2016. Selon une source proche du dossier, on croit savoir que le milieu de terrain international n’est pas chaud de rester en championnat national, particulièrement avec l’USMA, et insiste pour aller monnayer son talent en championnat français. Ayant des touches avec quelques clubs de la Ligue 1 française, notre source nous a révélé que Benguit serait actuellement en France avec son agent où il négocierait avec l’un des clubs qui le convoitent. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il y a de faibles chances de voir le natif de Laghouat poursuivre l’aventure avec les Rouge et Noir pour une autre saison. Dans le cas où son départ se confirme, ce sera sans nul doute une véritable perte pour l’équipe. Non seulement parce que le club va perdre une autre licence africaine, mais surtout vu le très grand poids du joueur au sein de l’équipe et qui s’est imposé comme un pion important sur l’échiquier des différents entraîneurs qui se sont succédé à la tête de l’USMA depuis l’année 2016. En tous les cas, nous y reviendrons avec plus de détails dans les prochains jours. Affaire à suivre…
A.S.
Serrar ne lâche pas Naâmani
Après que la venue de Hichem Belkaroui à l’USMA soit tombée à l’eau, Abdelhakim Serrar veut engager un défenseur central. Certes, il a recruté l’international rwandais Emery Bayisenge ainsi que Mohamed-Amine Madani, mais il veut un défenseur de renom. A cet effet, nous avons appris d’une source fiable que le DG de l’USMA insiste pour s’offrir les services du défenseur du CRB, Mohamed Naâmani. Les deux hommes sont en contacts permanents, mais sans pour autant parvenir à trouver un accord définitif. Sollicité par plusieurs clubs, le joueur est en train d’étudier les différentes offres qu’il a reçues avant de trancher quant à sa prochaine destination. Dans le cas où la venue de Mohamed Naâmani à l’USMA se concrétise, on ne sait pas encore si l’effectif usmiste sera composé par cinq défenseurs axiaux ou bien un d’entre eux sera sacrifié.
A.S.