Comme on le faisait savoir dans nos précédentes éditions, le nouvel entraîneur de la JSK est arrivé à Alger mais, contrairement à ce qui était prévu, il n’est pas arrivé de Paris mais de Malabo, capitale équato-guinéenne. Il est à Aïn Benian.
Il n’y a plus de suspense désormais puisque le nouveau coach kabyle est déjà à Alger et avec ses nouveaux dirigeants et joueurs. En effet, le technicien français était attendu hier et il s’est présenté comme prévu. Cependant, le plan de vol a changé du moment qu’il devait arriver de Paris mais, finalement, il n’y est même pas allé et a rallié Alger sur un vol Malabo – Casablanca, Casablanca – Alger. C’est vers les coups de 13h que le désormais ancien sélectionneur de la Guinée équatoriale a déjà pris sa place au centre d’Aïn Benian où il a été accueilli par Karim Doudane et les membres de son staff. C’est son agent, Karim Fortas, qui était à son accueil pour le conduire directement à l’ESHRA. Tout a été fait subtilement de la part du nouveau coach qui est arrivé dans la discrétion la plus totale et sans prévenir personne. D’après nos sources, les dirigeants de la JSK auraient même eu un petit doute sur son arrivée hier.
Fortas et Anikine étaient là à 11h
Avant l’arrivée de l’entraîneur de la JSK, son agent Karim Fortas et le nouvel entraîneur des gardiens, Frédéric Anikine, se sont présentés à Alger via un vol régulier Paris – Alger. Les deux hommes sont arrivés aux environs de 11h et tout de suite après, ils ont pris un taxi, direction Aïn Benian. Fortas, pour sa part, ne s’est pas attardé puisqu’il a pris une voiture et est reparti vers l’aéroport pour attendre l’entraîneur et le conduire directement à Aïn Benian. Le coach a donc pris ses quartiers à Aïn Benian et a trouvé les dirigeants à son accueil.
Il a supervisé la séance d’hier
Par ailleurs, le coach français n’est pas resté en tant que touriste, loin de là. Il a assisté à la séance d’entraînement d’hier après-midi et n’a pas manqué de superviser les joueurs et leur serrer la main. Maintenant, en attendant qu’il débute officiellement son travail, le coach est déjà présent à Aïn Benian.
Il ne sera pas présenté aujourd’hui
D’après les derniers échos qui nous sont parvenus, le premier responsable de la barre technique algéroise ne sera pas présenté aujourd’hui à la presse. D’après certaines sources, les deux parties vont encore une fois discuter de certaines choses et ce n’est qu’après que Franck Dumas sera présenté à la presse en tant que nouvel entraîneur de la JSK pour la saison prochaine.
- Z.
La réconciliation avec Mellal a été finalement préjudiciable pour le club
Affaire Belkalem : une prise d’otage qui finit mal
Le feuilleton Belkalem-JSK a enfin pris fin avec la séparation officielle entre les deux parties annoncée par presse interposée.
Alors que le dossier avait tenu en haleine la rue kabyle et que les supporters attendaient que le joueur rejoigne le groupe pour que l’équipe puisse enfin attaquer au complet la préparation de la nouvelle saison, finalement les deux camps ont annoncé presque simultanément la séparation dans la presse. Une attitude condamnable qui n’honore ni le joueur ni le club kabyle représenté par sa nouvelle direction.
Les faits sont pourtant là pour montrer que la déchirure entre les deux camps étaient assez profonde ; la chronologie remonte à la veille de la finale et ce qui s’est passé à l’hôtel Mercure. S’en sont suivies des accusations de Mellal envers son défenseur et Asselah le gardien ; des propos rapportés par la presse qui ont montré qu’entre Mellal et Belkalem la séparation était inévitable.
Incompatibilité d’humeur
Sur initiative de Berbère télévision et Da El-Mouloud Iboud, les deux hommes se sont quand même rencontrés dans la banlieue parisienne plus exactement dans les studios de la chaîne satellitaire pour se réconcilier. A vrai dire, les deux hommes étaient presque contraints de dire oui, car, aux yeux du public, celui qui allait s’absenter de cette réconciliation allait être le fautif et aurait été pointé du doigt. Cela explique la présence des deux hommes sur le même plateau, où on a même vu Belkalem se lever pour faire la bise à son président. Pour la plupart des fans ce geste ne voulait absolument rien dire, au vu du silence observé par Essaïd tout au long de l’émission. La réconciliation n’était donc qu’une partie d’un protocole que les deux hommes devaient suivre mais qui n’allait rien arranger du tout entre eux.
De retour au pays, les sorties médiatiques de Mellal étaient de plus en plus fréquentes, que ce soit via la radio du club (aujourd’hui à l’arrêt) ou même dans la presse. D’ailleurs, la question relative au maintien de Belkalem dans l’effectif était sur toutes les langues et à chaque fois Mellal a trouvé des difficultés à y répondre. «Ça relève des prérogatives de la commission de recrutement», disait-il. Ce qui était révélateur dans tout cela c’est qu’à chaque fois que Mellal utilisait cette réponse, c’était pour se démarquer de ce qui allait se passer, et ce qui allait se passer était à chaque fois et pour chaque jour cité : la mise à l’écart.
Djerrar, Raïah ou encore Yattou ont tous été réclamés par les fans. A chaque fois Mellal a utilisé la même réponse, qui veut dire que le sort de Belkalem était connu depuis déjà belle lurette. Le seul obstacle, c’était le public, qui pouvait prendre très mal la mise à l’écart du capitaine, et c’est la JSK qui a fait les frais de ce retard très préjudiciable.
Temps perdu
En effet, alors que la direction était sur plusieurs pistes de défenseurs, les personnes chargées du recrutement n’ont rien pu faire, même si l’envie était de lâcher Belkalem. Ce dernier a lui aussi joué le jeu, il n’a pas annoncé son départ même lorsqu’on lui a parlé de la nécessité de baisser son salaire, qui était d’ailleurs une énième tentative de le dissuader de rester. Résultat : la JSK se retrouve avec un axe central très amoindri non pas par la quantité puisque, en présence de Saâdou, de Souyad, de Mekideche, de Tizi Bouali et de 3 des 4 espoirs promus, il y a assez d’éléments pour former une charnière, mais il manquera toujours l’élément expérience qui allait être là si ‘’Kalou’’ était resté.
En somme, cela fait presque un mois et demi que la guerre froide a commencé entre Mellal et Belkalem ; cela fait un mois et demi que la JSK pouvait regarder vers l’avant mais elle a fait du surplace, une grosse perte de temps que le staff va essayer de surmonter. Reste à savoir si Dumas va exiger du renfort ou va tout simplement sortir sa baguette magique en dénichant l’oiseau rare dans le réservoir de jeunes qu’il aura sous la main.
- M. A.
Doudane : «Les portes de la JSK seront toujours ouvertes pour Belkalem»
Alors que son cas fait couler beaucoup d’encre, le manager général de la JSK n’hésite pas une seule seconde à défendre le capitaine d’équipe et assure que le club lui ouvrira toujours ses portes quand il le voudra.
Essaïd Belkalem est un dossier qui dure depuis pas mal de temps déjà. En effet, le joueur n’a pas encore tranché par rapport à son avenir sportif et a même quitté le pays pour se rendre du côté de l’Angleterre. Cependant, cela ne veut pas dire que le club va le laisser tomber pour autant. Pour essayer de comprendre ce qu’on peut appeler l’affaire Belkalem, on a décidé de joindre le manager général de l’équipe, Karim Doudane. Dans ce sens, il a tenu à apporter des éclaircissements par rapport à cette histoire et il nous a confié : «Je ne comprends pas pourquoi tout ce tapage à propos de Belkalem. Le joueur a été clair avec nous, il avait un contact à l’étranger et il est parti en Angleterre pour régler cette histoire. Maintenant, je ne sais pas s’il va signer ou pas, je sais seulement qu’il est parti en Angleterre pour une histoire de contacts. Sinon, les portes seront toujours ouvertes pour Belkalem qui est avant tout un enfant de la JSK.»
«Si son contact n’aboutit pas, il restera à la JSK»
Après avoir apporté cette précision, notre interlocuteur a tenu à faire comprendre que le joueur a donné des assurances claires pour rester s’il ne part pas à l’étranger : «Pour nous, les choses sont claires. Belkalem a fait ce qu’il fallait pour aider la JSK. Maintenant, on sait qu’il a des contacts à l’étranger et si ça n’aboutit pas, il restera avec nous. Comme je l’ai dit, les portes lui resteront toujours ouvertes. En plus, une chose est sûre, s’il ne signe pas à l’étranger, il ne jouera pour aucun autre club en Algérie mis à part la JSK.»
«Certains veulent le griller à tout prix»
Avant de clore son intervention, le manager général du club n’a pas manqué de faire savoir que le joueur est visé par certains qui veulent lui nuire et il a tenu à faire savoir dans ce sens : «Je pense que le joueur est revenu dans un moment très difficile pour le club et il a apporté ce qu’il a apporté. Maintenant, je ne comprends pas pourquoi on veut systématiquement lui nuire et le griller. On va l’attendre et même si on recrute un défenseur central, les portes de la JSK seront toujours ouvertes pour Belkalem qui reste un joueur important et un enfant du club.» Autant dire que le feuilleton n’est pas encore terminé.
- Z.
“Garanti” techniquement, solide physiquement, il séduit le staff
Il y a du Mickael Essien dans ce Thiam..
Parmi les points faibles de l’effectif kabyle l’an passé, le milieu de terrain.
Malgré la présence de Boukhanchouche, l’expérience de Raïah et la générosité de Yattou, les stats du milieu kabyle étaient toutes dans le rouge.
La présence de Djerrar qui était régulière n’a rien apporté. En témoignent les propos de Bouzidi qui a affirmé qu’il était à deux doigts de s’en passer. Il ne le trouvait pas bien impliqué dans le jeu collectif ni dans ses missions défensives. La fin de saison s’est passée fort heureusement sans dégâts mais la direction a choisi de frapper fort en libérant tous les milieux de terrain de l’équipe.
Les recrues devaient être forcément plus fortes, plus impliquées et, bien sûr, douées techniquement. Le choix s’est porté sur un bon cocktail de jeunes, comme El-Moueden ou Belkhelifa, en gardant des jeunes du club comme Oukaci et Renai, mais le plus gros coup frappé par la JSK et qui fera parler de lui sera sûrement le milieu de terrain guinéen Mohamed Thiam.
Agé de 22 ans, celui qui est surnommé dans son pays «Garanti» porte bien son nom, car, comme on vous l’expliquait dans l’une de nos précédentes livraisons, le joueur a réussi à convaincre les dirigeants et même des membres du staff. Ces derniers nous ont affirmé qu’il sera l’une des révélations de l’effectif de la JSK mais aussi du championnat d’Algérie cette saison.
En plus d’être à l’aise techniquement, sa présence physique et son abattement sur la pelouse n’ont laissé personne indifférent. Il se bat pour récupérer le ballon et fonce tel un rouleau compresseur vers l’avant.
On le compare déjà à Essien
Avec des caractéristiques à la Essien grâce à sa capacité de jouer dans la recup’, en relayeur et même en milieu offensif, ‘’Garanti’’ va donner une autre manière de jouer à l’équipe kabyle. Cette dernière a perdu sa solidité ces dernières années, les fans n’ont plus revu des joueurs de ce genre depuis la fin du siècle précédent lorsque Hannachi dénichait Belkaïd à Bordj Menaïel. Il jouera 6 ans au club, durant lesquels l’équipe a gagné 4 titres, dont 3 coupes d’Afrique. C’est dire qu’avec un milieu solide, on peut aspirer aux plus grosses folies, un peu comme Chelsea a pu le faire grâce à la générosité sur la pelouse de son tout-terrain ghanéen Mickael Essien. La comparaison est déjà faite.
Thiam, qui n’a connu qu’un seul club dans sa carrière pro, à savoir l’AS Kaloum, attaquera sa première saison à l’étranger après un essai raté en Autriche. Il a donc une grosse envie de se rattraper et réaliser son rêve européen. Dans ses déclarations après sa signature, il a affirmé qu’il n’a pas l’intention de rester plus d’une année en Algérie. Cela veut dire qu’il compte déjà renflouer les caisses de la JSK après une seule saison en traversant la mer. Pour le moment, ce ne sont que des souhaits et des rêves, mais les propos des membres du staff sont plus que rassurants : Thiam sera la découverte de cette période d’intersaison. Il est actuellement pris en charge par le préparateur physique, Sayah en l’occurrence, qui fait en sorte de ne pas l’éreinter lui qui vient de Guinée en étant actif, vu que le championnat dans ce pays est en cours. Dumas aura le plein pouvoir dès maintenant afin de modeler et façonner le joueur à sa guise et en faire peut-être un patron au milieu. Les échos en provenance de l’ESHRA ont fait état de recrues très assidues, à l’image de Benkhelifa ou El-Moueden, deux joueurs qui ont à peu près le même profil, avec un grand plus pour ‘’Garanti’’, à savoir sa présence physique. Il n’hésite pas à aller au charbon et n’a pas peur pour ses jambes.
Avec un Boukhanchouche qui est connu pour sa façon de jouer technique mais brutale à l’allemande, Dumas a de quoi composer un bon milieu ; il peut même colmater les brèches de sa charnière centrale avec un milieu bien regroupé devant l’axe de la défense. Un milieu mené par son nouveau maestro guinéen, les fans ont déjà hâte de le découvrir en match amical.
- M. A.
Raïah, Asselah Belkalem partis
La JSK sans leader pour la saison prochaine
Ce qui a aidé la JSK à se sauver la saison passée, en plus des efforts de la direction et des supporters, ce sont les leaders de l’équipe qui ont tout fait pour bien gérer la situation. Toutefois, pour la nouvelle saison, ce ne sera pas le cas puisque le club se retrouve sans patron.
Dans chaque équipe, on retrouve des joueurs qui ont du charisme et l’âme même du leader annoncé. On pense notamment à un joueur comme Malik Asselah et encore, Essaïd Belkalem tout en passant par Malik Raïah. Seul bémol, les trois joueurs concernés sont partis et ne font plus partie de l’effectif même si pour Belkalem ça reste possible mais incertain par la même occasion. Dans ce cas de figure, on retrouve une nouvelle équipe de la JSK qui a entamé la préparation et qui n’a toujours pas trouvé son leader et son futur capitaine aussi.
Benaldjia
Au sein de l’effectif, le seul survivant ou presque des anciens se nomme Mehdi Benaldjia. En effet, ce dernier peut aspirer à être le leader de l’équipe la saison prochaine et à être son capitaine. Depuis qu’il est arrivé, il n’a jamais eu l’honneur de porter le brassard mais cela pourrait changer pour la nouvelle saison sportive surtout quand on sait qu’il n’y a plus d’éléments qui pourraient lui disputer ce statut de capitaine d’équipe. L’ancien du Chabab, du NAHD et de l’USMA peut aspirer à être le nouveau patron de l’équipe surtout que la saison passée il a incarné tout ce que souhaite l’âme de la JSK en étant un joueur important mais rien n’est moins sûr pour autant.
Boukhanchouche candidat, Benkhelifa sait ce qu’est être capitaine
D’autres éléments sont capables de porter le brassard de capitaine pour la saison prochaine. En effet, on pense à un joueur comme Salim Boukhanchouche qui a tout pour être le nouveau patron de l’équipe surtout que Mellal, lorsqu’il l’a rencontré, lui a clairement fait comprendre qu’il comptait en faire un patron. Donc, l’ancien de Médéa pourrait lui aussi aspirer à être le futur capitaine d’équipe. Autre joueur susceptible de l’être, c’est Karim Benkhelifa. Ce dernier, en plus de qualités certaines qu’il est en train de confirmer en ce début de préparation, présente aussi l’avantage d’avoir porté le brassard durant toute la saison passée du côté du Paradou. Cependant, la pression du PAC et celle de la JSK sont incomparables. Outre toute cette histoire, une surprise n’est pas à exclure puisque d’autres joueurs pourraient aussi postuler pour le capitanat.
Le coach décidera
Par ailleurs, maintenant que le nouvel entraîneur du club est à Alger, il va avoir le temps de bien étudier ses joueurs et de les voir à l’œuvre avant de trancher car le dernier mot lui reviendra pour choisir celui qui sera apte à porter le brassard de capitaine mais aussi à assumer cette grosse responsabilité qui va lui être confiée. Une chose est sûre, Dumas aura le temps nécessaire pour choisir car il sait qu’à partir de la préparation, il pourra reconnaître celui qui présente les qualités et les vertus d’un bon capitaine d’équipe pour les Canaris.
- Z.