Le CRB se dirige droit au mur. On dirait un complot qui viserait à détruire ce club qui est né dans les plus révolutionnaires quartiers d’Alger.
Il n’y a pas que l’équipe fanion du CRB qui est gangrénée. La maladie a gagné tous les secteurs du club, jeunes catégories, la SSPA toute entière ainsi que le CSA. Rien ne tourne rond dans tout ce qui porte le nom de Mohamed Belouizdad. Ce n’est certainement pas le nom d’un des architectes de la Révolution algérienne qui porte malheur, ça c’est certain, mais le plus gros problème est dans tout ce monde qui s’autoproclame amoureux du CRB, mais qui ne lui jamais apporté un plus. Et dans le sport, une plus-value n’est pas uniquement un titre qui viendrait enrichir le palmarès du club, mais surtout un travail de bonne volonté et de longue haleine qui s’accomplit à travers lequel on peut rester toujours au sommet. Cela ne devrait certainement pas faire partie des réflexions de Bouhafs et de tout son entourage, tout son entourage sans exception, parce que tout simplement qui s’assemble se ressemble. Le problème n’est donc pas Bouhafs lui-même, mais l’ensemble de ces gens qui lui ont permis d’avoir une emprise sur ce grand club et qui continuent à cautionner tous ses actes d’une manière ou d’une autre. Tout est opaque au sein de ce club dont rien ne filtre. Depuis l’arrivée de Bouhafs, tout est sombre au sein du CRB. Travail dans le secret total et mal animent le quotidien du club depuis que ce président est là. On dirait même une destruction préméditée du ‘’Grand Chabab’’. Comment expliquer alors le refus de Bouhafs à nos jours d’effectuer la passation de consignes avec son prédécesseur, ce qui ferait que le registre de commerce de la SSPA ne doit même pas être en son nom.
4e mercato de Bouhafs
Si ce n’est pas une destruction préméditée du club, comment expliquer alors les actes et agissements douteux, anarchiques et scabreux de Bouhafs et de son entourage. Ce président est pourtant à son quatrième mercato depuis qu’il a pris possession du club. Ce n’est donc pas l’expérience qui lui fait défaut.
L’éternel ‘’demain tout sera réglé’’
Pour ce qui est de la régularisation des salaires des joueurs, une source proche de la direction nous a indiqué hier soir que les choses vont reprendre leur état normal à partir d’aujourd’hui. C’est chaque jour la même histoire et cela dure depuis plusieurs mois. Les joueurs actuels du CRB ne seront pas les premiers à connaître un tel sort, puisque ceux de la saison passée ont vécu le même cas. Bouhafs et ses proches ont choisi un très mauvais moment pour récidiver. Si cette partie de cache-cache ne prend pas fin cette semaine, la relégation mettra le CRB dans sa ligne de mire.
Un black-out douteux des dirigeants
Très étonnante est l’attitude de Bouhafs et de son équipe dirigeante. Il instaure un black-out total sur le club. Les seuls décideurs, qui sont en fait Bouhafs et Ahmed Djaffar, ont décidé que ça soit ainsi pour des raisons que tout le monde ignore. Même Ahmed Djaffar qui avait fait semblant de porter une attention particulière à tout ce qui concerne la communication avec les journalistes et les supporters a complètement changé d’attitude. Jeune dirigeant qu’il soit, Ahmed Djaffar a dû sans nul doute se plier aux exigences de Bouhafs envers lequel, d’ailleurs, il n’a pu maintenir le même tempérament.
Certainement dans tout ce qu’a connu le club depuis un bon moment, rien n’est un hasard.
- B.
C’est le blocage au CRB
Depuis deux semaines, rien n’a avancé au CRB. Le club va mal.
Le CRB souffre du bricolage. Rien ne s’améliore avec Bouhafs qui depuis son arrivée maintient la même façon de faire : se cacher de tous les regards et donner des ordres par téléphone d’une manière anarchique. Le club est géré au jour le jour depuis une année et demie et ce président ne veut pas apprendre de ses erreurs. Il s’entête face à tous ceux qui veulent lui donner des conseils ou l’orienter efficacement, ce qui est censé se faire en matière de gestion administrative, financière et sportive, et cela ne fait qu’empirer la situation et mène ce grand club vers une destination dont tout le monde a peur.
La façon avec laquelle les événements se déroulent laisse tout le monde perplexe quand à un avenir radieux du CRB. Les moins connaisseurs du ballon rond diront que le Chabab de Bouhafs est en train d’emprunter le chemin d’un club lanterne rouge.
Le club suffoque
Jamais le CRB n’a connu autant de problèmes. Ce club qui n’a été créé que pour procurer du bonheur à tous ses spectateurs est en train de franchir de grands pas vers l’oubli. Le Chabab n’est plus devenu ce grand club qu’il était, et dans le sport, si on ne maintien pas le bon seuil de préparation que ses concurrent, l’échec devient avéré. C’est ce que l’équipe est en train de vivre actuellement. Elle accuse un retard énorme pour se préparer à la nouvelle saison, pendant que la plupart de ses adversaires, ses rivaux tels que l’USMA, le MCA, le MCO, la JSK et l’ESS sont dans un stade avancé de la préparation d’intersaison. Le CRB suffoque, et ses supporters ainsi que tous ses admirateurs souffrent en le voyant dans cet état.
Incapable de jouer un match amical !
Aujourd’hui, le CRB devait disputer un match amical contre la JSS. Néanmoins ce rendez-vous a dû être annulé en dernière minute à cause de la crainte du staff technique en place que les joueurs contractent des blessures. Autrement dit, le CRB est littéralement incapable même de disputer un match amical. Une situation déplorable à laquelle est arrivée ce club, et dire que ses concurrent en championnat en prévision de la saison prochaine ont tous à leurs actifs au moins trois rencontres amicales.
- B.
Maroc : «A l’heure actuelle, on ne peut disputer de matchs amicaux»
Nouredine Maroc s’est exprimé hier matin à propos de l’annulation du match amical qui était prévu aujourd’hui contre la JSS. Il a expliqué : «A l’heure actuelle, on ne peut disputer de matchs amicaux pour la simple raison que nous n’avons à notre actif qu’une seule semaine de préparation. On vient donc tout juste de nous remettre au travail, et un volume de travail si famélique est très insuffisant pour soumettre les joueurs à un test contre un adversaire, la JSS en l’occurrence, qui est beaucoup plus frais physiquement par rapport à nous. Donc, ça ne valait pas la peine de prendre le risque qui pouvait exposer notre groupe à des blessures chose qui pouvait compromettre le bon déroulement de la suite de notre préparation, d’autant plus que, tel que tout le monde le sait, notre groupe ne s’est pas encore complété.»
- B.
CEO, Toual, Bentiba et Boumechra attendent un signe de la direction
Tel que nous l’avions indiqué à travers nos récentes livraisons, les dirigeants du CRB s’étaient entendus avec Tahar Cherif El-Ouazzani pour qu’il succède à Bougherara au poste d’entraîneur en chef, ainsi que les Toual, Bentiba et Boumechra pour renforcer l’effectif. Néanmoins, tout ce beau monde attend toujours un signe de la direction, puisque depuis le soi-disant accord, il n’y a eu aucune suite, en raison, sans doute, des problèmes financiers.
Selon nos sources, Cherif El-Ouazzani, ainsi que les trois joueurs pourraient officialiser leur arrivée au CRB dès aujourd’hui. Néanmoins, rien n’est sûr. Tout dépend des capacités financières de Bouhafs et Cie.