Une nouvelle ère a commencé au sein de l’équipe la plus titrée d’Algérie et après 6 journées, on peut dire, sans le risque de nous tromper que c’est sur la bonne voie. Mais ce n’est que le début du redressement, beaucoup reste à faire, notamment sur le plan administratif, formation et aussi et surtout l’effectif senior qui a besoin d’être renforcé au mercato hivernal.
Cela faisait plusieurs années qu’on n’avait pas vu la JSK occuper la première place du classement général en championnat. En effet, les Kabyles ont réussi à marquer les esprits par ce très bon début de saison. Meilleure attaque, meilleure défense et avec zéro défaite au compteur. C’était inespéré.
Un seul décideur : Chérif !
Maintenant, si tout le monde applaudit ce genre de performances, il est utile de revenir sur les hommes qui ont permis à la JSK de se relever et parmi eux, on ne peut pas passer sans citer le président du club, Cherif Mellal. Ce dernier a été l’homme de base pour reconstruire une équipe en ruine et le résultat se fait désormais voir et le club est bien sur la bonne voie pour retrouver son lustre d’antan. Il faut dire qu’au départ, les choses n’étaient pas faciles mais Mellal a tout de même agi en conséquence et a réussi à redonner une crédibilité au club en lui permettant de redevenir une équipe que tout le monde craint.
Etape 1 : écarter les déchets nuisibles
Lorsqu’il est arrivé, tout le monde croyait au bon pigeon qui n’allait pas résister longtemps. Cependant, c’était sans compter sur le président. Lui, il est instinctif et la première des choses, c’est qu’il est sorti à la rencontre des déchets qui tournaient autour du club et qui ont fait la loi durant des années au sein du club. Désormais, ils sont très loin de la JSK et c’est ce qui lui a permis d’avoir la confiance des supporters qui le suivent et croient en lui pour relancer un grand club en hibernation depuis de trop nombreuses saisons.
Dumas, la pierre angulaire
Il s’en est passé des choses au cours de l’intersaison et tout le monde a cru vivre un cauchemar. L’entraîneur a été installé quelques jours seulement avant le départ en Allemagne. Franck Dumas est arrivé. Un coach qui a tout connu dans sa carrière. Footballeur de haut niveau à Monaco et Marseille, il sait comment gérer les bons et mauvais moments. Ce n’est pas tout, il sait comment gagner ses joueurs en leur parlant de tout y compris leur vie privée et sociale. Pas question de nuire à l’esprit de groupe et aucun joueur n’est indispensable. Cette bonne gestion de l’effectif lui permet de récolter les fruits de son travail pour le moment. Pour l’accompagner, il a fait appel à un staff compétent. D’abord, un préparateur physique qui cumule 12 ans d’expérience en Ligue 1 française en la personne de Rudolph. Frédéric Anikine, entraîneur des gardiens, est lui aussi venu pour apporter son savoir faire et sa grande expérience. Il s’est aussi entouré de deux enfants du club à savoir Mourad Karouf et Slimane Raho qui lui ont permis d’entamer directement les choses sérieuses. Ce staff est soudé comme jamais, malgré les quelques couacs en Allemagne, un épisode qu’on aimerait oublier.
Un effectif qui mourrait pour son coach
L’été a connu un gros chamboulement au niveau de l’effectif. Tous les cadres excepté Saâdou, Benaldjia et Boukhanchouche ont été remercié. Beaucoup de joueurs, inconnus du bataillon ont été recrutés. Beaucoup de jeunes ont intégré l’équipe première…aucune star n’a été engagé… Si tout le monde a craint le pire, le coach a réussi à les faire progresser et en a fait une équipe, un groupe, une famille. Aujourd’hui, les joueurs sont prêts à mourir pour leur entraîneur, à l’image de Benaldjia qui apprend à défendre pour la première fois de sa carrière avec Dumas, ou encore Boukhanchouche qui a découvert que l’équipe passe avant lui et que son statut d’international ne lui donnait pas des privilèges que les autres n’ont pas… Cela dénote de l’énorme respect du groupe pour l’entraîneur mais aussi que le coach a su comment gagner leur respect. Qu’on se le dise, l’effectif n’est pas pléthorique comme peut l’être celui de l’ESS ou de l’USMA mais l’esprit de groupe est bel et bien là et cela vaut pour le moment tous les meilleurs joueurs de Ligue 1. C’est dire que le président a réussi à créer l’ambiance parfaite pour faire du bon travail sans pour autant qu’il n’y ait le moindre problème.
Les joueurs sont payés au dernier centime
L’argent est le nerf de la guerre, cela va de soi. Cependant, peu de clubs peuvent se targuer d’avoir régularisé la situation financière des joueurs et d’être à jour concernant ce sujet. A la JSK, le problème ne se pose pas puisque les joueurs sont payés jusqu’au dernier centime et cela permet donc aux joueurs de rester pleinement concentrés sur leur travail et sur rien d’autre. Quand on sait par exemple que le MCA filiale de Sonatrach a vu ses joueurs monter au créneau pour réclamer leurs salaires, comme l’USMA et le CSC d’ailleurs, on comprend que la JSK est en train de mieux faire.
Les sponsors s’arrachent le maillot Jaune et Vert
Durant ses plus belles années, il n’y avait quasiment plus de place sur le maillot de la JSK tellement les sponsors se battaient pour être présents sur ce maillot. Cependant, depuis plusieurs années, ce n’est plus qu’un lointain souvenir. La dernière fois que la JSK avait des sponsors importants, c’était en 2014 lorsque le club avait atteint la finale de la coupe d’Algérie. Cette saison, les choses semblent enfin revenir à la normale puisque le club attire les sponsors et après Cevital, Kosider et Oooredoo, d’autres sociétés vont rejoindre les Canaris à savoir KIA, ou encore Soummam. C’est dire que le maillot attire de nouveau et permet au club aujourd’hui d’assurer une bonne santé financière, ce qui demeure très important pour la vie d’un club.
Voilà pourquoi Mellal a fait le tour des villages
Certains y voyaient peut-être une perte de temps mais pour le président, c’était bien plus important que cela. En effet, le boss kabyle a fait le tour des villages de Tizi Ouzou pour aller à la rencontre des supporters. Histoire de démontrer que la JSK est le club de toute la région mais aussi pour un autre but. Dans chaque village, il y a un homme d’affaires et cela n’est pas fortuit que de voir le président faire la tournée comme cela. Désormais, les patrons d’entreprise savent qu’ils seront à coup sûr gagnants en associant leur label au maillot de la JSK. Aussi, et c’est important de le signaler, Mellal a montré aux personnes qu’il faut sa popularité dans la Kabylie et si besoin est l’importance de la JSK dans le cœur des millions de Kabyles à travers le pays. Associer un label et à la JSK est la meilleure affaire qu’un patron peut faire.
Les supporters à fond dans le projet
Comment parler de renouveau sans parler des supporters ? Ce sont eux l’âme de cette équipe et comme ils ne cessent de le prouver, ils restent des acteurs majeurs de la saison sportive. Durant des années, le stade a été déserté mais ça, c’était avant. Aujourd’hui, les fans demandent déjà un écran à Tizi pour voir le match du CRB car ils savent que l’enceinte sera trop exiguë pour les contenir vendredi. Il n’est pas facile de gagner le respect et la confiance de la galerie mais ce sont les actes qui permettent de le faire. Le président Mellal a agi et c’est par ses actes qu’il a réussi à gagner l’estime des fans qui sont à fond derrière lui. Ils ont vu qu’il est directement parti au front pour défier ceux qui faisaient la loi et les a éjectés. C’est ce qui explique que malgré l’augmentation du prix du billet, le stade a affiché complet que ce soit pour le match de Bel-Abbès ou encore la rencontre face à la formation du Paradou la semaine passée. Pour le moment, c’est l’union et c’est ce qui va permettre au club d’aller chercher la meilleure saison possible.
- Z.
Fiston : «Contre le CRB, on doit tout mettre dedans»
«On aurait pu battre le MCA 8 à 0»
Une belle victoire dans un stade tristement vide mais vous avez réussi plus que l’essentiel…
Oui, on est très contents, on croyait au début que le match allait être difficile, mais c’était finalement trop facile, ceci dit je crois que c’est grâce à nous qui l’a été, parce qu’on a tout donné en 1re mi-temps et après avoir marqué les premiers, ils étaient découragés, on devait même marquer plus des 5 buts, je dirais qu’on pouvait les battre par 8 à 0 et personne n’aurait crié au scandale car on a été vraiment plus forts, mais on a raté, ça fait rien, ça nous suffit, on aurait aimé que nos fans soient là, car le score aurait eu plus d’ampleur.
Vous avez marqué un but et vous aviez un autre au bout des pieds, comment l’avez-vous manqué ?
J’avais des idées, je pensais tirer, puis je voulais placer, à la fin j’ai placé mais le gardien je crois qu’il m’a vu, donc il a sauvé ça, dommage.
Vous avez marqué contre l’USMBA un doublé, ce jour-là on vous a posé la question sur Uche, vous nous aviez dit qu’il allait lui aussi venir…
Oui, je me souviens, vous savez Uche c’est mon joueur, je savais qu’il va marquer, il manquait juste de chance, mais je savais qu’avec le temps qu’il allait marquer, j’avais vu juste et ce n’est pas terminé.
Comment avez-vous trouvé le MCA ?
Comme c’est la première fois que je les joue, j’ai trouvé leur défense passive, il y avait des actions où j’ai demandé le ballon, même si je ne l’ai pas reçu, mais je voyais leur passivité, ce n’était pas strict, un peu facile quoi, en somme ce n’est pas l’équipe qu’on m’a décrite, j’ai vu une équipe assez faible.
Vendredi il y aura le match contre le CRB, on attend beaucoup de vous, pouvez-vous promettre d’autres buts aux supporters ?
Oui, incha Allah, on va faire ce qu’on a fait aujourd’hui, seulement, je suis contrarié par les ratages, il faut augmenter notre taux d’efficacité, quand on a des occasions, il faut finaliser.
- M. A.
JSK-Boukhanchouche, c’est la fin !
Par N. Boumali
Le milieu Salim Boukhanchouche ne poursuivra pas son aventure avec les Jaune et Vert. Et pour cause, l’entraîneur Franck Dumas ne veut plus de lui dans son effectif. Il s’était engagé à respecter la discipline du groupe après la double sanction financière et sportive prise à son encontre par la direction et le coach français, mais au lieu de tirer la leçon, il est allé très loin en demandant à Franck Dumas de le dispenser du Clasico sous prétexte qu’il est blessé. Cela a irrité au plus haut point les dirigeants et le staff technique qui ont pris la décision de ne pas le garder dans l’équipe afin de préserver la sérénité du groupe. Il faut dire que la direction lui a accordé des circonstances atténuantes à plusieurs reprises avant de décider de le laisser partir pour peu qu’il rachète sa lettre de libération. Déjà la saison dernière, il n’avait pas pris part aux derniers matches de la phase retour à cause de son différend avec l’ex-entraîneur des Jaune et Vert Youcef Bouzidi. Mais à l’intersaison, les dirigeants lui ont accordé une seconde chance en lui expliquant qu’ils ont besoin de lui. Malheureusement, avant le départ de l’équipe en Allemagne, il avait exercé du chantage sur la direction. Les dirigeants lui avaient assuré qu’il sera payé au retour de l’équipe, chose qu’ils ont faite. Au lieu de se concentrer sur son travail surtout qu’il a été payé jusqu’au dernier centime, il s’est distingué par ses absences aux entraînements, ce qui lui a valu d’être sévèrement sanctionné. Il ne s’est pas arrêté là puisqu’il a demandé à son coach de ne pas compter sur lui sous prétexte qu’il est blessé. C’est la goutte qui a fait déborder le vase surtout que la plupart des supporters ont demandé sur les réseaux sociaux sa mise à l’écart définitive.
- B.
Mellal : «Qu’il rachète sa libération et il ira là où il voudra»
Le président de la JSK approuve entièrement la décision de son entraîneur de ne pas garder le milieu Salim Boukhanchouche dans son effectif. Lui aussi estime que la décision de son milieu de faire l’impasse sur les entraînements et sur le Clasico face au Mouloudia Club d’Alger sous prétexte qu’il est blessé est impardonnable. «Qu’il rachète sa libération et il ira là où il le voudra», a indiqué le président des Jaune et Vert qui ne veut pas retenir un joueur dans son équipe qui créé à chaque fois des problèmes.
«Il sera convoqué pour qu’on lui annonce notre décision»
C’est officiel, l’ex-pensionnaire de l’O Médéa ne sera pas autorisé à reprendre avec ses équipiers. Il ne sera pas concerné par la reprise des entraînements de cet après-midi et cela même s’il revient à de meilleurs sentiments. Les dirigeants et l’entraîneur Franck Dumas ont pesé le pour et le contre avant de trancher sur son cas. «Il sera convoqué pour qu’on lui annonce notre décision. Cela ne peut plus continuer comme ça», a-t-il ajouté.
«On ne badine pas avec la discipline et les règles sont les mêmes pour tous»
Promettant dès sa venue qu’il mettra un terme aux mauvaises habitudes, le président de la JSK a tenu sa parole puisqu’après avoir fait un grand nettoyage dans l’équipe à l’intersaison, il a libéré El-Moueden et s’apprête à laisser partir Boukhenchouche à condition qu’il rachète sa libération. Pour lui, celui qui ne respectera pas la discipline du groupe connaîtra le même sort. «On ne badine pas avec la disciplines. Les règles sont les mêmes pour tous et celui qui ne respectera pas le règlement intérieur sera sévèrement sanctionné», avertit le président Mellal.
«Je ne suis pas sur un nuage, car la saison est encore longue»
Bien que son équipe ait enregistré une victoire historique devant le Mouloudia Club d’Alger à Bologhine, le président garde la tête sur les épaules. «C’est vrai que je suis très satisfait de la victoire enregistrée devant le MCA, mais je ne suis pas sur un nuage. La saison est encore longue et on doit confirmer dans les matches à venir. Moi, je ne crois qu’au travail. Depuis la préparation d’intersaison, je vous ai dit qu’avec le travail qu’on est en train de faire l’équipe fera très mal cette saison.»
«Les joueurs doivent garder les pieds sur terre»
Sachant que rien n’est encore gagné, le président Mellal recommande à ses joueurs de ne pas céder à l’euphorie. «On est sur une série de 6 matches sans défaite dont 3 victoires et 3 nuls, mais les joueurs doivent garder les pieds sur terre. En football, rien n’est gagné d’avance, car il faut confirmer d’un match à l’autre. C’est ce que je dirai à mes joueurs. Ils ont enregistré une victoire historique à Bologhine, mais ils doivent continuer à travailler afin de confirmer dans les matches à venir», estime Mellal.
«On ne s’enflamme pas et on ne parlera pas du titre»
Si l’ancien président parlait du titre à chaque victoire, le président Mellal se montre pragmatique. «On a assuré un bon départ, mais on ne s’enflamme pas. J’ai dit à l’intersaison que notre objectif est de viser le podium et je maintiens toujours mes propos. Autrement dit, on ne parlera pas du titre, car je veux être toujours franc avec nos supporters. Je suis venu avec un projet bien précis et je ferai tout pour le concrétiser.»
«On doit se méfier du CRB, car c’est une équipe qui joue bien à l’extérieur»
Bien que le prochain match soit contre le CRB qui occupe la dernière place avec 2 points seulement, le président Mellal ne sous-estime pas son prochain adversaire. Au contraire, il met ses joueurs en garde contre tout excès de confiance. «On a réalisé un match parfait face au MCA, mais on doit se méfier du CRB. C’est une équipe qui s’exprime bien à l’extérieur et on doit faire très attention à elle. On doit bien préparer notre match et incha Allah, on sera à la hauteur des attentes de nos fans.»
«Je vous ai bien dit qu’il faut être patient avec Uche»
Au moment où les critiques pleuvaient sur l’attaquant nigérian Uche Nwofor, le président Mellal avait pris sa défense en déclarant qu’il finira par retrouver son meilleur niveau. «Uche s’est distingué face au MCA en marquant un doublé et en délivrant des passes décisives. Il a fait un bon match. Je vous ai bien dit qu’il faut être patient avec lui», a conclu le président Mellal.
- B.
Benabderrahmane : «On n’a pas de stars, mais on a une bonne équipe»
Le directeur général de la SSPA/JSK, Nassim Benabderrahmane, est sur la même longueur d’onde que le président Chérif Mellal. Joint hier au téléphone pour avoir sa réaction après le large succès de l’équipe face au MCA, Benabderrahmane affirme : «Les joueurs ont fait un match plein face au MCA, mais on ne s’enflamme pas pour autant. On n’a pas de stars, mais on a une très bonne équipe. La direction ne s’est pas trompée en misant sur des jeunes, car ces derniers ont démontré qu’ils ont d’énormes qualités et qu’ils peuvent battre n’importe quelle équipe. Ils sont sur la bonne voie, mais ils doivent continuer à travailler, car il n’y a que le travail qui paye. Je dois vous dire qu’on ne s’occupe pas uniquement de l’équipe première puisqu’on est en train de reconstruire le club afin de le doter d’infrastructures dignes d’un grand club. La JSK aura son centre de formation, son centre d’entraînement, son centre commercial et son hôtel pour ne citer que ceux-là.»
- B.
Le staff redoute un excès de confiance
Le CRB, un match encore plus important que le Clasico
Les matches se suivent et s’enchaînent pour la JSK et à peine le Clasico bouclé que voilà un autre grand classique qui se prépare. La JSK reçoit ce vendredi à 17h à Tizi Ouzou le CRB avec, à nouveau, l’objectif de devoir gagner à domicile. Pour la direction, le staff et les joueurs, ce match face au Chabab est encore plus important que le précédant, car tout simplement c’est un match à domicile et il ne faut donc pas le rater. Le staff et les joueurs se sont donné le mot de ne plus manquer aucun rendez-vous à domicile, les Canaris avaient peut-être la possibilité de revenir avec un nul de Bologhine qui allait être accepté mais une contre-performance ou un semi-échec à Tizi Ouzou contre le CRB seraient une catastrophe, c’est pourquoi à partir d’aujourd’hui Dumas va redistribuer les cartes, il va devoir remobiliser les troupes et surtout essayer de récupérer le même état d’esprit qui animait l’équipe avant le voyage algérois, car la plupart des jours auxquels on a parlé avant le MCA étaient presque sûrs de la gagne, une confiance bonne à prendre, mais il faut vite oublier cela, car ça ne marche pas à tous les coups, c’est l’idée et le discours avec lesquels Dumas va attaquer les 3 jours de travail à partir d’aujourd’hui, l’équipe s’en sort à nouveau sans blessés graves, mais la fatigue va commencer à se faire ressentir, Rudolphe s’occupe depuis quelques semaines de ça en effectuant des rappels en alternant les rythmes de travail. En tout cas pour Dumas les choses ne sont plus compliquées comme avant, il commence à dessiner son onze et à stabiliser son équipe, il fera en sorte de prendre bien soin d’eux et pourquoi pas allumer la concurrence en trouvant dans son groupe des solutions de rechange, des joueurs n’attendent que ça pour sauter sur l’occasion.
S.M.A
Tafni et Slama, deux nouvelles options dans la récup’
Les deux dernières rencontres en championnat contre le PAC et le MCA ont permis au coach Franck Dumas de lancer deux de ses joueurs dans le bain dans des positions qui ne sont pas forcément les leurs, il s’agit de Tafni et Slama. Le premier qui joue habituellement en attaque et qui a effectué une bonne préparation en Allemagne dans la position d’ailier droit a été aligné contre le PAC au milieu, il a certes occupé la partie droite du terrain, mais il a joué dans la récupération, surtout après la sortie d’Oukaci. Quelques jours plus tard, c’est ce même Oukaci qui sort et qui laisse sa place cette fois à Slama, un latéral gauche, reconverti en axial et qui est aligné dans un nouveau poste, deux options testées par le coach en l’espace de quelques jours, car il ne faut pas le nier, c’est dans ce poste qu’on s’attend à des difficultés à l’avenir, surtout avec ce que Boukhanchouche est en train de faire endurer à son coach, ou encore de possibles imprévus au milieu, car Benkhelifa et Oukaci sont peut-être les seuls éléments qui n’ont pas de doublures sur le banc, d’ailleurs à chaque fois que l’ancien Paciste se plaint d’un bobo c’est tout le staff qui panique, on n’a même pas de solutions pour le faire reposer (la présence de Thiam aurait reglé le problème), c’est pour ça qu’actuellement on fait en sorte d’accorder ce moment de répit au joueur à l’entraînement à défaut de pouvoir le faire dans un match, Tafni et Slama vont devoir se découvrir de nouveaux talents cachés dans un nouveau poste où il se pourrait qu’ils aient une chance à l’avenir, du moins d’ici le mercato, car cet hiver, ce poste va être le premier qui sera renforcé à moins que les deux joueurs ou l’un d’eux ne s’adapte à sa nouvelle position.
S.M.A
Passes courtes, bonne circulation, contres ultrarapides sur les deux côtés et jeu sans ballon
Le Clasico, un match et beaucoup d’améliorations pour les Kabyles
La démonstration de force des Jaune et Vert contre le MCA est sur toutes les langues. La plupart n’ont pas eu l’occasion et la chance de suivre la partie et se sont contentés de suivre les buts sur leur petit écran, puis en déduire que la JSK a littéralement dominé son adversaire du jour, mais comment et grâce à quel dispositif ? Comme on le sait, Dumas préfère toujours jouer la prudence à l’extérieur, depuis le début du championnat il a souvent opté pour un 4-4-2 avec un milieu en losange, où il prend même le risque de se passer du danger que peut offrir Benaldjia devant en le reculant d’un cran et l’aligner comme milieu, c’est ce qui s’est passé encore un fois dimanche contre le MCA. A Batna contre l’ASAM, Dumas avait pourtant aligné pratiquement la même équipe, avec seulement Boukhanchouche à la place de Benyoucef, le score ce jour-là n’avait pas bougé, un 0 sur toute la ligne pour la JSK qui était passée à côté de son match, cela a soulevé le courroux de Dumas qui a reproché à ses joueurs le fait de se contenter de faire des appels, ce qui les a rendus un peu trop statiques, car la JSK n’a pas eu le monopole du ballon, et du coup, le plus que les attaquants devaient donner a été réduit à néant, car ils n’ont pas joué sans ballon, pas de mouvements, on n’a pas assez fatigué l’adversaire, chose qui a été retenue puis corrigée aux dépens du MCA.
Uche
Fiston et Uche étaient donc alignés en duo, ils ont eu de la chance notamment le Nigérian avec son ouverture du score qui l’a libéré, car juste après son but, on a eu l’impression de revoir le match, le dernier, gagné par la JSK en Allemagne contre Lebach 7 à 0, ce jour-là aussi Uche a marqué un triplé et sa montée en puissance a commencé par une ouverture du score qui l’a complètement libéré, hier d’ailleurs, et juste après le but, il est parti occuper l flanc gauche dans une position proche de la ligne médiane, c’est là d’ailleurs que l’action du 2 à 0 est partie avec une course d’une trentaine de mètres et un service impeccable pour Benyoucef qui a marqué un but à la Iniesta. Uche a donc chassé la guigne et a montré qu’il peut être dangereux en étant plus libre et pas forcément en position d’avant-centre, même si en 2e mi-temps il a marqué un but d’un vrai avant-centre après un service en profondeur et une balle enroulée, il gagne des points, mais il devra confirmer s’il veut prouver que la période de doute est dépassée.
Jeu en triangle
On connaissait le jeu fait de petites passes des Jaune et Vert, avant-hier à Bologhine on a vu une nouveauté, du moins on l’a un peu plus vu qu’avant, à savoir le jeu de passes en triangle, celui-ci a rendu fou les Dieng, Bendebka et autres Bourdim, qui ont beaucoup couru pour essayer de récupérer le ballon subtilisé par l’excellent Chetti, avec une entente parfaite que ce soit avec Oukaci, Benkhelifa ou encore Benyoucef qui était au four et au moulin, une succession de passes qui ouvraient très rapidement des brèches au milieu et aspirait les Mouloudéens et cela créait des espaces qui étaient ensuite bien occupés par les attaquants car avant-hier même Fiston décrochait 50 mètres pour venir créer le surnombre et qu’en même temps, Uche guettait le moindre espace dégagé par son complice du jour pour aller se placer très haut et créer le danger, Benaldjia avait d’ailleurs presque le même rôle, et il s’est agréablement acquitté de sa tâche. En somme, la soirée a été totalement en faveur des Jaune et Vert, qui n’ont pas été trop inquiétés en défense, si ce n’est quelques tentatives vaines, après le retour des vestiaires les attaquants mouloudéens ont trouvé en face une solide défense et un gardien très concentré. Ces améliorations recensées ne veulent cependant pas dire que l’équipe est arrivée à son but, un grand boulot reste à faire, et comme un match ne ressemble jamais a un autre, il va falloir s’attendre à des difficultés vendredi contre une équipe qui viendra à Tizi Ouzou pour éviter une 3e défaite de suite, la JSK est encore invincible, c’est un gros défi pour ses prochains adversaires, Dumas devra à nouveau innover pour continuer de les surprendre.
S.M.A
Reprise ce soir à 18h
Les joueurs ont bénéficié de 24 heures de repos bien mérité après leur retentissant succès contre le MCA. La reprise a été fixée pour ce soir à 18h au stade du 1er-Novembre.
Son apport sera considérable
Cosider nouveau partenaire de la JSK
Le contrat avec Cosider a été signé
Comme nous l’avons rapporté dans nos précédentes éditions, le groupe Cosider est officiellement le nouveau sponsor du club. Le contrat de sponsoring a été signé hier matin en présence du président Mellal et de M. Rekhroukh, le PDG de ce groupe. La durée du contrat est d’une année renouvelable et même si rien n’a filtré sur le montant qu’accordera le groupe Cosider à la JSK, on a appris d’une source autorisée que l’apport de ce nouveau sponsor est considérable et cela se fera en trois tranches. Héritant d’un club en pleine déliquescence et endetté jusqu’au cou, le président Mellal a réussi en l’espace de quelques mois à attirer sponsor sur sponsor. Il a déjà conclu avec Cevital et Cosider et il devra aussi finaliser aujourd’hui avec Soummam en attendant les autres sponsors.
Partenariat
Le groupe Cosider ne devra pas se limiter à aider la JSK que financièrement puisque les discussions sont en cours entre les responsables de la JSK et le PDG de ce groupe pour un contrat de partenariat entre les deux parties. Si cela se concrétise, Cosider s’occupera de la construction du centre de formation, du centre commercial et de l’hôtel. Ce qui est certain est que la venue de Cosider ne fera que du bien à la JSK qui a besoin d’être aidé par d’autres sponsors pour qu’elle retrouve son lustre d’antan.
- B.
Mellal : «C’est une bonne chose pour l’équipe»
En contact avec plusieurs entreprises étatiques et privées depuis l’intersaison, le président Mellal s’est offert Cevital avant de conclure hier avec le groupe Cosider. «On a signé le contrat de sponsoring avec Cosider aujourd’hui. La venue de ce groupe est une bonne chose pour l’équipe. On est en contact avec plusieurs sponsors et incha Allah, on concrétisera avec eux. Les sponsors reviennent, car notre projet est ambitieux et notre gestion est transparente.»
- B.
Soummam : signature prévue aujourd’hui
Selon une source autorisée, la signature du contrat de sponsoring avec Soummam est programmée pour aujourd’hui. Les dirigeants de la JSK ont rendez-vous avec les responsables de Soummam aujourd’hui et la signature du contrat ne devra être qu’une simple formalité. Après Cevital, Cosider, le président Mellal finalisera avec Soummam ce mardi en attendant Ifri et d’autres sponsors. Les Canaris devront jouer avec les logos de Cosider, Soummam et Ifri face au CRB.
- B.