Une source proche du dossier nous a indiqué hier que les négociations entre les responsables du CRB et leurs homologues du Groupe Madar sont au ralenti.
Ce qui fait retarder les choses actuellement est un désaccord par rapport aux modalités du rachat des actions de la SSPA par ladite entreprise. Notre source ajoute que les responsables du Groupe Madar exigent avoir la part du lion concernant le nombre d’actions, tandis que les dirigeants belouizdadis souhaiteraient lui accorder moins. Ça parle du souhait de Madar de racheter le club à hauteur de 70% des actions, c’est ce que d’ailleurs Réda Malek a indiqué dans une récente déclaration qu’il a accordée à Compétition.
Les choses devraient se régler très bientôt
D’autre part, notre source affirme que le Groupe Madar a bel et bien l’intention d’investir au CRB et qu’il place cela parmi ses principaux objectifs pendant l’exercice en cours. Cela ne serait donc qu’une question de temps et d’accord notamment.
Chetouf se disculpe
Pour sa part, le président du CSA/CRB, à savoir Karim Chetouf a affirmé lors de la conférence de presse d’après-match avant-hier que ce qui retarde les négociations avec le Groupe Madar ne dépend nullement des dirigeants du club amateur. Il a déclaré : «On nous accuse à tort de retarder le rachat du club par le Groupe Madar, alors que cela est complètement faux. Je dis à ces gens que c’est vous qui bloquez le club. Et je tiens notamment à rappeler à tout le monde que ce genre de processus nécessite un tas de procédures, dont la présence des trois derniers bilans de la SSPA, et ces bilans on ne les a pas encore. Et les concernés ne les ont même pas établis.»
Rabhi : «Quel intérêt avons-nous pour bloquer les négociations ?»
Pour sa part, Mehdi Rabhi a répondu aux dernières déclarations de Réda Malek qui a dit que ce sont les gens du CSA qui bloquent le Groupe Madar. Rabhi déclare : «Quel intérêt avons-nous pour bloquer l’arrivée de cette entreprise ? Nous n’avons aucun intérêt à le faire surtout que nous sommes seuls à assurer de nos propres fonds le bon fonctionnement de l’équipe première. Donc, on n’est pas des fous pour laisser les choses telles qu’elles sont, parce qu’en réalité on souffre nous aussi avec tout ce qui se passe.»
D’autres aspects financiers font ralentir les négociations
Il n’y a donc pas uniquement le désaccord par rapport au nombre d’actions à racheter qui fait ralentir les négociations entre le CRB et le Groupe Madar. En plus de l’absence des bilans les plus récents de la SSPA, Karim Chetouf a donné une réponse d’une manière indirecte concernant les autres aspects, notamment financiers, qui font que les choses n’avancent pas avec assez de fluidité. C’était encore lors de la conférence de presse d’après-match d’avant-hier où il a déclaré : «J’ai été très surpris par cette dernière conférence qu’ont animée ces anciens responsables du CRB, qui au lieu de parler et d’exprimer leur bonne foi à aider le club en cédant leurs dettes ils parlent de volonté à céder leur 1% d’actions. Cela ne représente quasiment rien financièrement.»
D’où la dernière polémique…
Ce ne serait donc pas un hasard qu’une polémique éclate depuis quelques jours entre les anciens et actuels dirigeants du CRB. Ces derniers affirment que des personnes, qui seraient d’anciens présidents du club, se sont rapprochées du Groupe Madar pour lui demander à ce que leurs propres fonds qu’ils ont dépensés pendant la période de leur présidence leur soient restitués. Cela représenterait des sommes d’argent assez élevées.
Qui est le Groupe Madar ?
Il s’agit de l'ex-Société nationale des tabacs et allumettes, SNTA, qui avait été restructurée, en 2017, en groupe et a pris la dénomination de Madar Holding lequel détient aussi des participations dans des sociétés telles la société des tabacs algéro-émiratie (STAEM), la société mixte algéro-turque de textile Tayal et la Société d'investissement hôtelière (SIH). Sur le plan financier, si les négociations venaient à être concluantes, le CRB aura la possibilité d’accéder à une période, financièrement parlant, très prospère.
- B.
Le Chabab dans une situation très critique
Après sa défaite d’avant-hier contre la JSK, le CRB se retrouve au bord du gouffre.
Jamais dans son histoire le grand Chabab n’a fait un aussi mauvais début de saison par rapport aux résultats réalisés. Même lors de la saison où le club a connu son unique relégation en 1988, l’équipe enregistrait des résultats plus positifs. Mais cette saison, ça se gâte. Après 7 journées, le Chabab ne totalise que 2 points seulement !, une situation très préoccupante, mais fort heureusement que les autres concurrents ne parviennent pas eux aussi à bien démarrer leur saison. Cela dit, il reste encore des chances considérables avant l’hiver de redresser le coup et d’enchaîner d’assez bons résultats de sorte à s’éloigner le plus possible des trois dernières places, ou au moins totaliser un seuil minimal de points permettant à l’équipe de reprendre le championnat lors de la phase retour avec assez de motivation et notamment d’avoir cet espoir qui puisse faire avancer le groupe dans la bonne direction.
Une semaine pour battre le MCO
A présent, le CRB n’a plus le choix par rapport à l’état d’esprit avec lequel les joueurs et les supporters doivent se préparer aux prochains rendez-vous. Les Belouizdadis doivent aborder toutes leurs prochaines rencontres comme des finales, une après une, sans exception, à commencer par le match de samedi prochain face au MCO. Le coach et son staff technique ont à présent assez de temps pour bien se préparer à ce match à domicile. Ils recevront un adversaire qui est lui aussi dans une période difficile, ce qui devrait constituer pour le CRB un atout en plus pour pouvoir assurer les trois points.
- B.
Affaire Aoudou
Les documents qui disculpent le Chabab
Par Sofiane Boulaouche
Les nouveaux responsables du CRB sont dans une course contre la montre pour trouver une solution au problème Aoudou. Ce dernier s’est plaint auprès de la FIFA depuis une année au moins par rapport à 4 millions de dinars d’arriérés salariaux qui ne lui ont toujours pas été restitués. Une dernière mise en demeure a été transmise au club la semaine passée le mettant en garde par rapport à une défalcation de trois points au cas cette affaire ne serait pas réglée avant le 28 septembre prochain.
Une affaire qui ressort au très mauvais moment
L’équipe dirigeante du CRB nous a indiqué en marge du dernier match que cette affaire vient de ressortir dans un très mauvais moment. Alors qu’ils sont en difficulté pour subvenir aux besoins financiers de l’équipe première et de tout le club, les responsables belouizdadis affirme que cela vient entraver le bon déroulement des choses surtout par rapport à certains dossiers urgents tels que les salaires des joueurs par exemple.
Une preuve que le CRB ne doit rien à Aoudou
Dans un article paru vers la fin de la saison passée, nous avions publié dans notre journal un document officiel prouvant que le CRB ne devait aucun centime à son ancien attaquant Mohamed Aoudou. Une affaire qui était sortie de nulle part, au moment où le CRB se battait pour assurer son maintien. Cette affaire revient de nouveau et tel que l’indique ce document en notre possession, la résiliation du contrat d’Aoudou s’était effectuée à l’amiable et il est mentionné noir sur blanc que le CRB ne devait aucun centime à cet attaquant guinéen.
- B.
Kerrouche ouvre son compteur but avec la réserve
La réserve du CRB s'est imposée vendredi sur le score de 2-0 contre la JSK. Les buts ont été inscrits par Kerrouche Bilel et Imad Noumi. Le jeune avant-centre Kerrouche Bilel, transfuge du MCA, a ouvert pour la circonstance son compteur buts. Il compte améliorer son capital dans les prochaines rencontres.