Pour l’ailier de la JSK, la victoire obtenue à Sétif n’est pas due au hasard mais plutôt à l’effort de toute l’équipe qui affiche un état d’esprit irréprochable. D’ailleurs, il insiste sur le travail pour poursuivre la bonne série de résultats et faire en sorte de prendre le plus de bons résultats possibles. Il évoque aussi sa situation et réitère son envie de rester. Entretien.
Mehdi, avec un peu de recul. Que pouvez-vous nous dire sur le succès à Sétif ?
Tout d’abord, je dois dire que la rencontre n’a pas du tout été facile pour nous car on est tombés sur une bonne équipe. On a eu des difficultés mais on n’a pas plié au cours de cette partie et on a réussi à faire le nécessaire pour l’emporter. On est partis à Sétif avec la seule intention de l’emporter et empocher les trois points de la victoire. Dieu merci, je pense qu’on n’a pas déçu et le mérite revient à tout le monde.
On a remarqué que même lorsque l’équipe était en difficulté, elle n’a pas plié. Comment expliquez-vous cela ?
Comme je l’ai dit, je pense que nous avons su faire ce qu’il faut pour l’emporter. D’ailleurs, c’est vrai qu’à un certain moment du match, Sétif a mis une grosse pression sur nous pour essayer de marquer. Cependant, on a réussi à bien gérer cette période et finalement, au plus fort de leur pression, on a pu les prendre à défaut par notre but. Finalement, on a bien géré la rencontre et on a pris les trois points.
Les Sétifiens ont accusé l’arbitre. Qu’en pensez-vous ?
Chacun est libre de dire ce qu’il veut. Pour ma part, je trouve que l’arbitrage était à la hauteur des attentes. De plus, les images à la télé ont prouvé qu’il n’y avait pas penalty. Donc, il ne faut pas tout mettre sur le dos des arbitres qui aujourd’hui sont remis en cause et souffrent d’une très grande pression. Qu’on les laisse travailler.
8 matchs sans défaite, c’est le début rêvé, non ?
Bien entendu que c’est un très bon début. Cela donne plus de confiance à l’équipe. Après, il y a d’autres paramètres qui entrent en compte à savoir l’esprit de groupe. On a une équipe très soudée qui se donne à fond à chaque fois. Maintenant, il faut continuer à travailler et corriger nos lacunes pour les prochaines échéances. Rien n’arrive par hasard, il suffit juste de se donner les moyens et de continuer à travailler pour le bien de l’équipe et pour la faire progresser.
Sur le match de Sétif, on vous a vu très loin du but. Pourquoi ?
Pour moi, ce n’est pas une surprise du moment que j’ai appliqué les consignes de l’entraîneur. Maintenant, il ne faut pas oublier aussi que j’ai joué dans différents postes depuis l’entame de la saison. De toute façon, je suis à la disposition du coach, pas de souci.
La JSK va enchaîner deux matchs à la maison. On imagine que vous entendez prendre les 6 points…
Justement, je trouve que c’est ça le problème. On imagine. Il n’y a pas d’imagination qui tienne. On peut imaginer tout ce qu’on veut mais la réalité est là, la victoire ne s’obtient pas en imaginant les choses, il faut travailler très dur pour. C’est vrai, on va recevoir à deux reprises mais pour prendre les 6 points, il faudra cravacher très dur. Assurer une bonne préparation est primordial pour les deux rencontres à venir. Ce n’est qu’après qu’on pourra entrevoir la suite. Ce qui est sûr, c’est que nous souhaitons faire durer cette dynamique de bons résultats et on fera tout pour.
Les supporters commencent à rêver. Qu’en pensez-vous ?
Ça se comprend parce que l’équipe tourne très bien. Nous concernant, on fait nos matchs et on ne fait pas de calculs. Personne ne s’enflamme au sein de l’équipe et c’est ce qui est important aussi. On ne se voit pas trop beaux ni quoi que ce soit. On fait notre travail et après, on fait les comptes. Pour les fans, je tiens à les remercier car leur déplacement nous a beaucoup aidés. On tâchera de leur faire plaisir lors des prochains matchs.
Qu’en est-il de votre prolongation de contrat ?
Pour le moment, on ne m’a pas encore appelé. Cependant, je pense que tout le monde sait qu’à la JSK je ne manque de rien et bien entendu, je suis prêt à prolonger mon aventure au club. De mon côté, le choix est clair.
- Z.
Positivité du banc de touche
L’autre réussite de la JSK
Si les résultats plaident clairement en faveur de Franck Dumas, c’est qu’en outre sa gestion réussie, il dispose d’un banc de touche qui est positif puisque qu’ils jouent ou pas, les joueurs pensent à l’équipe et rien d’autre.
La saison a débuté sous les meilleurs auspices pour les Canaris qui n’ont pas tardé à faire comprendre que cette saison sera bien différente des dernières. En effet, il n’y a qu’à voir le début de saison quasi parfait de l’équipe avec 18 points sur 24 possibles et un statut d’équipe invaincue. Bien sûr, celui qu’on applaudit en premier n’est autre que Franck Dumas qui a fait de l’excellent travail depuis son arrivée et qui fait progresser l’équipe de match en match. Cependant, derrière cela, on retrouve également les joueurs qui sont dans les meilleures conditions et un constat frappe depuis le coup d’envoi de l’actuel exercice et c’est la positivité du banc de touche. Généralement, quand un joueur ne joue pas, il fait la grimace et reste dans son coin, limite, il ne fête même pas la victoire avec son équipe. On l’a vu aussi bien à la JSK que dans d’autres équipes la saison passée. Cependant, cette saison, on a vu toute autre chose chez les Jaune et Vert. Personne ne conteste les décisions et surtout, tout le monde se donne à fond pour l’équipe et pour le coach. C’est là aussi, le secret de la réussite actuelle de la JSK.
L’exemple Belaïli
Une image a retenu notre attention au stade du 8-Mai-1945 à Sétif jeudi dernier. Amir Belaïli, le latéral droit du club n’a pas joué la rencontre car le coach a préféré lancer Aït Abdeslam. Cependant, à la fin de la rencontre, l’ancien du CRB était le premier à aller fêter la victoire avec les supporters puisqu’il a piqué un sprint pour aller escalader le grillage et communier avec les fans. Des images qu’on voit rarement d’un remplaçant qui n’a pas joué mais qui a gardé le sourire et a encouragé son équipier jusqu’à la fin. Ce n’est peut-être pas grand-chose, diront certains, mais c’est là un des secrets de la réussite actuelle des kabyles et si ça continue comme ça, cela pourrait bien durer.
- Z.
La JSK lorgne le titre de champion d’hiver
Sans faire trop de bruits, les Kabyles avancent doucement, mais sûrement et gardent la tête du classement. Refusant de se mettre la pression et ne parlant que du maintien, les joueurs ambitieux, lorgnent sur le titre honorifique de champion d’hiver.
Cela faisait plusieurs saisons qu’on n’avait pas vu une JSK aussi convaincante. La preuve en statistiques. Equipe invaincue, meilleure attaque, meilleure défense et 360 minutes d’invincibilité pour Salhi série en cours. C’est dire que cette équipe est bien armée pour faire un bon parcours et essayer d’aller chercher bien plus que le maintien dont tout le monde parle. Après 8 matchs, le constat est là. En plus d’une solidité retrouvée à Tizi Ouzou, les Kabyles s’en sortent très bien en déplacement avec des nuls à Batna face à l’ASAM et à Béjaïa face au MOB mais c’est beaucoup plus les victoires à Alger et celle de jeudi à Sétif qui retiennent l’attention. Difficile de croire le discours du maintien dans ce sens. Même les fans se mettent à rêver de beaucoup mieux. Pour une première étape, la JSK lorgne le titre honorifique de champion d’hiver qui demeure à leur portée. Avec deux matchs à venir à la maison face à des équipes en difficulté comme l’OM et le DRBT, les Canaris peuvent encore consolider leur place de leader et peuvent atteindre cet objectif.
Seule l’USMA peut les gêner
Actuellement et après 8 journées, la JSK a pris de l’avance. 5 points sur le NAHD 2e au classement. Actuellement et si bien sûr, la formation de Djurdjura reste sur sa dynamique, il n’y a qu’une seule équipe qui pourrait la gêner, il s’agit de l’USMA. En effet, les Rouge et Noir ont 3 matchs en retard et s’ils parviennent à les gagner, ils passeraient devant. Donc, les Kabyles savent à quoi s’en tenir surtout que le calendrier leur semble plus favorable pour la fin de la première moitié de saison. Une chose est sûre, les joueurs en sont capables et l’ont prouvé à travers les 8 matchs sans défaite. Les deux prochaines rencontres seront une occasion pour tenter de creuser l’écart mais il ne faudra pas se louper pour autant.
- Z.
Mellal : «C’est scandaleux ce qu’a fait Hamar»
Ne décolérant toujours pas, le président des Jaune et Vert a animé hier une conférence de presse pour dénoncer l’enfer vécu par les supporters de la JSK à Sétif. «On a tenu à organiser une conférence de presse aujourd’hui afin de dénoncer ce qui s’est passé à Sétif et l’enfer vécu par nos supporters ainsi que le comportement de Hamar. Il nous a bien accueillis au départ et il a même accordé plus au départ, mais tout a changé par la suite. Il a fermé la porte de la tribune officielle et il a emmené avec lui la clé, cela ne l’honore pas bien sûr», a-t-il déclare avant de s’interroger : «Que faisait Hamar sur la main courante ? Je crois qu’il y avait assez de places dans la tribune officielle pour qu’il descende sur la main courante. Je me demande même comment le stade a été homologué, alors qu’il ne dispose pas de sortie de secours.»
«Dumas nous avait dit que 19 joueurs lui suffiront et qu’il y avait de la pâte dans l’équipe»
A l’arrivée de Franck Dumas à la JSK, les dirigeants lui avaient dit qu’il y avait un effectif de 22 joueurs, celui-ci leur avait répondu que cela est largement suffisant. «Franck Dumas n’avait exigé ni le recrutement d’un axial ni d’un attaquant. Il nous avait dit que 19 joueurs suffiront pour lui pour bâtir une équipe compétitive. Il a ajouté que la pâte existe. A l’intersaison, on a fait le ménage et on a ramené des jeunes pétris de qualités. On a installé une discipline de fer et cela commence à porter ses fruits.»
Mohamed A.
Iboud : «Heureusement qu’il n’y a pas eu mort d’homme»
Connu pour sa sagesse, le porte- parole du club Miloud Iboud n’a pas caché sa déception et sa colère après les graves dépassements qui ont eu lieu à la fin de la rencontre. «Tout d’abord, ce qui s’est passé ne fait pas honneur aux supporters de l’ESS. Certains pseudo-supporters ont bombardé nos fans avec toutes sortes de projectiles. On dénonce tout ça, car il y a eu plusieurs blessés. Heureusement qu’il n’y a pas eu de mort», dénonce Iboud.
«Hamar est libre de dire ce qu’il veut, mais je me demande comment un match pareil n’est pas télévisé»
Le porte-parole de la JSK n’a pas voulu commenter les déclarations de Hamar dans lesquelles il a accusé l’arbitre de la rencontre d’avoir lésé son équipe. «Hamar est libre de dire ce qu’il veut. Moi, je me demande comment un match pareil n’a pas été télévisé. Il était prévu à 17h 45 puis il a été décalé à 20h et il y a eu une proposition des responsables pour le décaler à 20h 45 pour qu’il soit retransmis en direct, mais le président Hamar a refusé catégoriquement. On a privé les amoureux de la balle ronde d’une belle affiche», regrette-t-il.
«Les autorités du pays doivent prendre des sanctions sévères»
Vu que notre football est gangrené par le phénomène de la violence, l’ancien capitaine emblématique du Jumbo-Jet souhaite que les plus hautes autorités interviennent afin de punir tous ceux qui incitent à la violence. «Les autorités du pays doivent prendre des sanctions sévères à l’encontre de tous ceux qui incitent à la violence y compris les dirigeants de club.»
«On dit à nos supporters qu’on ne veut pas de vengeance et qu’on ne les laissera pas tomber»
Exemplaire comme il est, Iboud a lancé un appel en direction des supporters pour oublier ce qui s’est passé et de laisser la direction s’occuper de leurs cas. «Nos supporters doivent oublier ce qui s’est passé, car on ne veut pas de vengeance. On ne les abandonnera pas puisqu’on fera le nécessaire pour que les responsables de ce qui s’est passé soient punis. On est des gens civilisés et on veut qu’on soit un exemple dans la sportivité», a souligné Iboud.
«Dès notre venue, on a procédé à la moralisation du club pour que la JSK soit un exemple sur tous les plans»
Au cours de la conférence de presse, Iboud a rappelé que le président Mellal et ses proches collaborateurs ne sont pas venus uniquement pour gagner des titres. «Mellal est venu pour des titres, mais aussi pour procéder à la moralisation du club. On a lancé des appels en direction des supporters pour qu’ils soient au-dessus de tout. Il faut qu’on soit un exemple dans le fair-play et la sportivité. En Europe par exemple une équipe perd par 5 buts à 0 sur son terrain, mais le match d’après le stade est archicomble. On prépare nos supporters à la défaite, car il n’y a pas une équipe qui peut gagner tous ses matches. Il n’y a que les incompétents qui cherchent à justifier leur incompétence.»
«Les sponsors se bousculent au portillon»
Le porte-parole du club a rappelé hier que la direction actuelle a un projet sportif et un projet commercial. Il recommande aux supporters de rester toujours derrière leur équipe même si elle connaître un passage à vide. «Il y a un projet sportif et un projet commercial. Pour le volet technique, l’entraîneur a carte blanche et personne ne s’immiscera dans son travail. Pour le projet commercial, il y a le centre de formation et le centre commercial. Quelques mois après notre arrivée, les sponsors commencent à se bousculer au portillon. Il ne reste que la signature des conventions de sponsoring.»
«Macron est le nouvel équipementier»
Iboud a confirmé hier que Macron est le nouvel équipementier de l’équipe. «Macron sera le nouvel équipementier de l’équipe. On attend la livraison du premier lot d’équipements pour voir la qualité. La signature du contrat ne devra pas tarder à se faire», a-t-il conclu.
Mohamed A.
Le terrassement du centre d’entraînement a débuté
C’est hier que les travaux du terrassement du centre d’entraînement ont débuté. Le président du club a insisté à ce que les travaux de terrassement débutent en cette fin de mois de septembre et il a tenu parole.
Youbi désavoue Hamar et Taoussi
«Il n’y avait pas penalty sur Djabou et le but de la JSK est valable»
Alors que le président de l’ESS, Hassan Hamar, et son entraîneur, Taoussi, criaient sur tous les toits que l’arbitre Abid-Charef a privé leur équipe d’un penalty valable et qu’il a accordé un but litigieux à la JSK, l’ex-arbitre Youbi a annoncé dans la soirée de vendredi dernier sur l’A 3 qu’Abid- Charef a entièrement raison de ne pas avoir sifflé penalty en faveur de Djabou et d’avoir aussi comptabilisé le but inscrit par Benyoucef à la 76e minute. «Il n’y avait pas de penalty sur l’action de Djabou. Le défenseur de la JSK a joué le ballon et il n’a pas touché Djabou. Le but inscrit par Benyoucef est aussi valable, car il n’y avait aucune position d’hors jeu», a expliqué Youbi qui n’a confirmé que ce qu’a dit Abid-Charef à notre journal à la fin de la rencontre en déclarant qu’il n’y avait pas de faute sur Djabou et que les images de la télévision prouveront qu’il avait raison. Abid-Charef a été courageux, car malgré la pression exercée sur lui par les joueurs et les dirigeants de l’ESS à leur tête le président Hamar, il n’est pas revenu sur sa décision. Il faut dire que les propos de Taoussi ont laissé plus d’un perplexes. Battu tactiquement par le staff technique des Jaune et Vert, il n’a pas trouvé mieux que de dire que ce n’est pas de cette manière qu’on aide une équipe qui s’apprête à disputer une rencontre, de surcroît une demi-finale de la Champions League africaine.
- Boumali
Houssem Koucem raconte son calvaire (il a perdu deux doigts)
«Si on était restés dans la tribune, on aurait peut-être trouvé la mort»
Comme annoncé par nos soins, les dirigeants ont ramené hier au siège du club Houssem Koucem, l’un des supporters qui a perdu deux de ses doigts en tentant d’escalader le grillage qui sépare la tribune du terrain lorsqu’il tentait d’éviter la pluie de projectiles qui s’abattait sur eux. «J’ai eu une blessure grave, mais si on était restés dans la tribune, on aurait peut-être trouvé la mort. On nous lançait des pierres de partout et on n’avait pas d’autre choix que d’escalader le grillage pour rejoindre le terrain. Malheureusement, j’ai eu une grave blessure», a-t-il déclaré sur la page facebook du club.
«Les Sétifiens avaient pris place avec nous la saison dernière»
Comme tous les nombreux supporters de la JSK qui se sont rendus au stade de 8-Mai-1945 de Sétif, Houssem Koucem ne s’attendait pas à ce qu’il vive le pire moment de sa vie. «Les Sétifiens avaient pris place avec nous la saison dernière à Tizi Ouzou. On s’est contentés juste de soutenir notre équipe, malheureusement les pierres pleuvaient de partout sur nous au coup de sifflet final», regrette ce supporter.
«On est civilisés, on ne doit pas répondre à la violence par la violence»
Malgré sa grave blessure, Houssem Koucem conseille tous les supporters des Canaris de continuer à être fair-play et de ne pas tomber dans le jeu de ceux qui sèment la terreur dans nos stades. «On est civilisés et on ne doit pas répondre à la violence par la violence. La plupart de nos supporters ne provoquent pas les supporters des équipes adverses. On doit continuer à donner l’exemple de fair-play aux autres», a-t-il ajouté.
- Boumali
Les dirigeants ne décolèrent pas
Révoltés par les graves dépassements qui ont eu lieu à la fin de la rencontre face à l’ESS, le président Chérif Mellal et le porte-parole du club Miloud Iboud ont animé hier une conférence de presse en présence du médecin de l’équipe Ahmed Djadjoua pour dénoncer l’enfer vécu par les supporters de la JSK à Sétif. Contrairement au président de l’ESS Hassan Hamar qui ne faisait qu’attiser le feu et qui a eu même le culot de justifier la violence en déclarant devant les caméras de plusieurs chaînes de télévision que lorsqu’un arbitre vous prive d’un penalty, on ne peut pas parler d’envahissement de terrain, les responsables de la JSK appellent leurs supporters au calme et à la sagesse, mais ils ont dénoncé en même temps ce qui s’est passé à Sétif pour que cela ne se reproduise plus dans nos stades. Evidemment, cela les honore, car si tous les dirigeants de club tiennent le même discours, il y aurait moins de violence dans nos stades. Mais tout en appelant au calme, ils exigent à ce que les instances sportives prennent des décisions courageuses pour que ceux qui sèment la terreur dans nos stades soient sévèrement punis. Il n’y a pas eu mort d’homme à Sétif, mais il y a eu des blessés graves dont 4 ont perdu leurs doigts. Les dirigeants de la JSK ne veulent pas que ce qui s’est passé à Sétif reste impuni, car si les autorités concernées ne prennent pas leurs responsabilités, cela ouvrira la voie à d’autres événements fâcheux. Le président Chérif Mellal assure qu’il adressera un rapport détaillé à la FAF pour que celle-ci prenne les mesures qui s’imposent.
Mohamed A.
Boukhanchouche toujours avec l’équipe réserve
Le milieu Salim Boukhanchouche continuera à s’entraîner avec l’équipe réserve et cela jusqu’à ce que l’entraîneur Franck Dumas tranche sur son cas. Il ne sera pas concerné par le match face à l’O Médéa et d’après les échos qui nous sont parvenus, le coach français n’a toujours pas pardonné à son joueur, lequel lui avait demandé de le dispenser du clasico face au Mouloudia Club d’Alger sous prétexte qu’il souffrait de son dos. Boukhanchouche supplie ses dirigeants de l’autoriser à réintégrer le groupe, mais son retour est tributaire de la décision qui sera prise par Franck Dumas.
- Boumali