Chérif El-Ouazzani, Karim Chetouf et son groupe de travail ont tout tenté pour faire revenir le coach sur sa décision, en vain. Les dirigeants du CRB et Tahar Chérif El-Ouazzani sont restés en contact avant-hier et hier malgré la décision de ce dernier de ne pas rester en place.
On a tenté à plusieurs reprises de le maintenir, en vain. La réponse du coach était claire, il ne pouvait continuer à travailler dans des conditions aussi défavorables. Ce qui l'agacele plus, c'est le fait que le groupe ne le suit plus comme il le faisait en début de saison. L'état d'esprit des joueurs devient très préoccupant. Face à tous les problèmes sportifs et administratifs du club, ils ne savent plus à quel saint se vouer. Ils ne font plus confiance à personne, ce qui a compliqué considérablement le travail de Chérif El-Ouazzani. C'est parmi les raisons principales qui l'ont poussé à quitter le CRB, et en face, les responsables n'ont pu lui faire changer d'avis.
L'argent, l'autre contrainte
Ce qui complique la situation du club davantage, c'est le manque de ressources financières. D'une part, le coach veut qu'il soit régularisé financièrement, ce qui est tout à fait légitime et, d'autre part, la direction n'a ni de quoi le convaincre pour le maintenir en poste ni même de quoi convaincre un autre entraîneur de lui succéder. Des raisons qui motivent les responsables du club à ne pas laisser Chérif El-Ouazzani partir. Cela va leur faire beaucoup moins de dépenses au moment où l'argent se fait de plus en plus rare. Par ailleurs, on cite le nom du technicien marocain Badou Zaki. Des proches du club nous ont même indiqué hier soir qu'il y aurait eu un contact entre les dirigeants et cet entraîneur avec qui le CRB a remporté son dernier titre. Mais Badou Zaki ne semble pas prêt à revenir au club dans des conditions aussi compliquées, à moins que Chetouf et son équipe de travail lui avancent des garanties très convaincantes.
- B.
Le maintien se complique de plus en plus pour le Chabab
Le CRB est en train de vivre une des pires périodes de son histoire. Jamais ce club qui avait fait, jadis, les beaux jours du football algérien n’a souffert autant.
Ce qui fait que cette période la plus mauvaise de toute l’histoire du club c’est le fait que l’équipe souffre non seulement au niveau sportif mais surtout au niveau interne par rapport à tout ce qui est lié à son administration. Une pagaille au sein du club qui donne l’impression à tous les supporters belouizdadis que ces difficultés sont insurmontables, puisque la direction belouizdadie devrait d’abord se débarrasser de ses propres problèmes pour pouvoir se pencher sérieusement et efficacement sur les problèmes du club. Bien évidemment il y a un travail qui est en train de se faire par la nouvelle direction, mais ce qui est le plus inquiétant dans cette crise est le fait que l’entourage du Chabab se soit envenimé. Pour preuve, le coach n’en pouvait plus au point d’avoir décidé de rendre le tablier après la dernière défaite contre le MCO même si tout le monde s’accroche à lui.
Que réservent les 7 prochaines journées au CRB ?
Les supporters du CRB continuent quand même de croire en les chances de leur club. Il y aura encore une possibilité d’augmenter au maximum les chances du maintien lors des 7 journées restantes de la phase aller.
A commencer par un déplacement pour affronter le CSC, le CRB devra se donner à fond face à l’USMA (à domicile), face au NAHD (déplacement), le CABBA (à domicile), la JSS (déplacement), le MOB (à domicile) et l’USMBA (déplacement) pour se rapprocher de son premier objectif qui est le maintien. D’autant plus que la 7e place n’est qu’à 8 points. Si le groupe parviendrait donc au moins à enchaîner par 3 victoires, le CRB devrait pouvoir s’éloigner de la lanterne rouge.
Une période cruciale pour la nouvelle direction
C’est dans les périodes de crise qu’on reconnaît la valeur d’un homme. C’est ce que les supporters veulent découvrir à travers les Chetouf, Rabhi et Boucetta. Jamais ce groupe, que les supporters prénommaient avant groupe Djaâdi, n’a été soumis à une période aussi difficile. Ils ont eu déjà affaire à des périodes de crises, mais cette fois-ci ils se retrouvent devant l’obligation mais également le devoir de tout remettre en ordre seuls, puisqu’ils se sont autoproclamés récemment comme nouveaux responsables directs du club.
Difficile comme période, mais également cruciale, à travers laquelle ils pourront intégrer l’histoire du club s’ils parviennent à le sauver.
Les supporters doivent bien jouer leur rôle
Pour leur part, tout comme les nouveaux dirigeants, les supporters sont eux devant une situation décisive pendant laquelle ils doivent savoir bien faire les choses. Les supporters sont en fait les seuls à pouvoir faire avancer les choses d’une manière efficace. Tous les atouts sont de leur côté, à commencer par soutenir le groupe et rappeler aux dirigeants et à toutes les personnalités du club qu’ils doivent tous s’unir, sans quoi le CRB continuera à souffrir.
- B.
Mais où est donc passé Bouhafs ?
Pour plusieurs personnes qui suivent l’actualité du CRB de près, le départ de Bouhafs aurait été un coup déjà préparé. Le silence total auquel ‘’Hadj Mohamed’’ se soumet éveille la curiosité de beaucoup de supporters qui sont même convaincus que cette personne est venue spécialement pour détruire leur club, sinon pourquoi il n’a rien fait depuis ces derniers mois pour que l’équipe puisse réaliser un début de saison tranquille. Il est parti exactement comme il est arrivé, en catimini.
‘’El-Mekhfi’’ a-t-il disparu pour de bon ou prépare-t-il quelque chose ?
Mohamed Bouhafs qu’on appelle également ‘’El-Mekhfi’’ pour le fait qu’il ne fait quasiment pas d’apparitions en public ou dans les médias. Et pendant que des gens pensent que tout ce qui a été fait jusqu’à présent serait un simple coup monté, pour d’autres, ce silence de Bouhafs serait comme le calme qui précède une tempête, et le fait qu’il ait disparu pendant tout ce temps-là serait une stratégie de sa part pour contrecarrer les gens du CSA.
Faderco et Ngaous nouveaux sponsors
Une source officielle nous a indiqué que parmi les nouveaux sponsors qu’aura le club ces jours-ci, Faderco et N’gaous. Notre source nous a affirmé que les responsables du club ont tout conclu avec ces deux entreprises, ce qui devrait permettre au CRB d’alléger considérablement ses charges financières.
Un contrat d’un an aurait été paraphé entre le CRB et ces deux nouveaux sponsors.
Joli coup de Chetouf et ses proches
Ainsi donc, le CRB réussit à obtenir pas moins de trois sponsorings en quelques semaines seulement. Un joli coup de la part de Chetouf et ses proches qui, il faut le reconnaître, s’activent considérablement pour faire bénéficier le CRB d’un maximum de sponsors.