L’entraîneur Yamen Zelfani et son adjoint Fakhri n’ont pas pu rentrer chez eux à cause de la fermeture des frontières.
Les deux hommes auraient certainement aimé rentrer chez eux pour être auprès de leurs familles respectives en cette période où la pandémie du coronavirus se propage d’une manière vertigineuse, mais ils n’ont pas d’autre choix que de rester à Tizi Ouzou en raison de la fermeture des frontières. Les joueurs sont au repos jusqu’au 20 de ce mois avant que chacun d’entre eux ne commence à s’entraîner en solo en attendant de voir comment les choses vont évoluer dans les jours à venir. L’entraîneur Zelfani et son adjoint veulent mettre à profit l’arrêt du championnat et la suspension de toutes les activités sportives pour rejoindre leurs familles respectives. En ces moments de panique générale provoquée par la propagation du coronavirus, Zelfani et Fakhri même s’ils sont en contact permanent avec les membres de leurs familles souhaitent être à leurs côtés, d’autant plus que leur présence à Tizi Ouzou du moment que juste après le match face à l’ESS, le coach franco-tunisien a remis aux joueurs le programme des entraînements à suivre chez eux et cela jusqu’à ce que le ministre de la Jeunesse et des Sports en concertation avec le ministre de la Santé décide d’ouvrir de nouveau les stades.
Oman
Vu que sa famille se trouve toujours à Oman, il est difficile pour Zelfani de rejoindre ce pays à cause de la suspension de tous les vols de et vers l’Algérie. Il avait pris en main l’équipe du Dhofar FC au début de saison, mais comme il avait reçu une offre de la direction de la JSK à la fin du mois de décembre dernier, il n’a pas hésité à résilier son contrat avec le club omanais pour rejoindre la JSK. Mais comme sa famille était déjà sur place, il n’avait pas eu le temps de la ramener avec lui. C’est pour cela qu’il souhaite rejoindre Oman, or ce pays avait commencé à fermer ses frontières au début du mois de mars. Si sa famille était installée en Tunisie ou en France vu qu’il dispose de la double nationalité franco-algérienne, il lui serait facile de la rejoindre dans l’un de ces deux pays. Pour ce qui est de Fakhri, il aurait décidé de ne pas renter chez lui et cela pour tenir compagnie à son compatriote. Lui aurait pu rallier la Tunisie par avion ou par route, car les frontières n’ont été fermées que ces derniers jours. Il peut même solliciter l’ambassade de son pays pour s’occuper de son retour en cas de nécessité, ce n’est pas le cas pour Zelfani qui veut rejoindre sa famille à Oman.
- Boumali
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