Après avoir accepté toutes les décisions prises par le président Mellal sans rien dire, Kamel Abdeslam, le directeur sportif des Jaune et Vert, menace de partir dans le cas où le président Mellal s’entêterait à maintenir le coach Yamen Zelfani sans licence.
Il a en effet avoué hier sur les ondes de la radio nationale Chaîne 2 qu’il ne tolèrera pas que la JSK soit dirigé par un entraîneur à partir de la tribune. «Jusqu’à présent, Zelfani n’a pas eu sa licence, car pour l’avoir, il doit obtenir le diplôme CAF A comme l’exige la FAF. Il nous dit constamment qu’il va avoir son diplôme, mais il ne l’a toujours pas obtenu. En toute sincérité, un grand club comme la JSK ne peut pas être dirigé par un coach de la tribune. Personnellement, s’il ne ramène pas sa licence d’ici le 28 de ce mois, je quitterai la JSK. Je ne vois pas un entraîneur coacher l’équipe à partir de la tribune. J’ai discuté avec Mellal à ce propos, il m’a dit que Zelfani va ramener son diplôme ; lui aussi affirme sans cesse qu’il a déposé son dossier.. Je ne tolèrerai jamais qu’un grand club comme la JSK soit dirigé de la tribune. C’est impossible que cette situation perdure», a-t-il affirmé avant de confirmer ses contacts avec Menad après les avoir niés : «Oui, c’est vrai que j’ai contacté Menad. Ce dernier était mon plan B.»
«Daragi n’a pas sa place à la JSK, il sera libéré»
L’ancien milieu des Canaris a jeté un véritable pavé dans la mare en annonçant hier sur les ondes de la Chaîne 2 que l’ex-international tunisien Oussama Daragi ne sera pas retenu pour insuffisances techniques. «En toute sincérité, Daragi n’a pas sa place à la JSK ; il sera normalement libéré. C’est mon avis, il a des qualités, mais il ne peut pas tenir le coup physiquement», a-t-il indiqué.
«La JSK a besoin d’une société nationale, car sans argent, on ne peut pas progresser»
Alors que le président Mellal n’a pas cessé de dire qu’il est hors de question qu’il cède la JSK à une société nationale, Abdeslam a confié hier que vu la crise financière à laquelle est confrontée le club, la venue d’une société nationale est plus qu’une nécessité. «La JSK a besoin d’une société nationale. Il y a un manque de moyens. Des clubs ont été repris par des sociétés nationales et la JSK a aussi besoin d’une société nationale. Mellal a dit que la JSK n’a pas besoin d’une société nationale, mais ce n’est pas la même chose maintenant. Sans argent, tu ne peux pas progresser, c’est le nerf de la guerre. Depuis cette pandémie de coronavirus, il y a des sponsors qui n’ont pas honoré leurs engagements. C’est le président Mellal qui se débrouille à gauche et à droite pour trouver l’argent. Il a assuré ce qu’il faut, mais il y a un manque», a-t-il confié.
«L’axe central est le point noir de l’équipe»
Après avoir déclaré, il y a quelques jours, que la JSK est une équipe complète qui a les moyens de jouer le titre et d’aller loin en coupe de la CAF, Abdeslam a reconnu hier, lors de son passage sur le plateau de la Chaîne 2, qu’il y a beaucoup de manques dans l’équipe. «L’axe central est toujours le point noir de l’équipe», a-t-il déclaré.
«Le duo Aït Abdeslam-Souyad est bon dans l’axe»
Tout en reconnaissant qu’il y a un sérieux problème au niveau de l’axe après le départ du capitaine Nabil Saâdou, le directeur sportif des Jaune et Vert pense que la meilleure solution pour le coach pour régler ce problème est d’opter pour le duo Aït Abdeslam-Souyad. « Avec Souyad et Ait Abdeslam, l’axe se portera mieux. C’est une bonne paire. Aït Abdeslam a fait beaucoup de progrès. Il a été utilisé dans l’axe la saison dernière aux côtés de Souyad, et ce duo a donné satisfaction. Les autres axiaux à l’image de Haddouche et Mekidèche n’ont pas démérité», a-t-il souligné. Abdeslam a omis néanmoins de signaler que Zelfani a été contraint de faire jouer Aït Abdeslam au poste d’arrière droit suite à l’absence d’un bon arrière droit capable de combler le départ de Belaili. Mebarki et Nechat ont des qualités, mais manquent terriblement d’expérience.