Le président Brahmia et le CA ont refusé la demande de Bourdim qui veut résilier son contrat. Les Mouloudéens attendent de confirmer ou pas si le joueur a été positif lors du test antidopage face au Widad, pour prendre les mesures qui s’imposent.
Comme tout le monde le sait, la direction du Mouloudia d’Alger a ouvert une enquête après avoir suspendu les 4 joueurs reconnus dans la vidéo de la boîte de nuit, car elle a eu vent de la présence d’autres joueurs. Le président Brahmia avait fait comprendre à Bourdim qu’une fois il aura confirmé qu’il était avec ses camarades, il sera, lui aussi, suspendu. Le joueur a demandé à rencontrer les dirigeants qui lui ont donné rendez-vous hier à 13h. Accompagné de son manager, Bourdim voulait mettre fin à sa collaboration avec le MCA et a insisté pour partir. Mais il était surpris de voir que le président Brahmia n’allait pas lui faire la faveur de partir sans que le club ne gagne un sou, refusant sa demande en lui faisant comprendre que s’il tient vraiment à partir, il doit ramener un club preneur pour négocier son transfert. On apprend que la direction du MCA veut vérifier les rumeurs donnant Bourdim positif au test antidopage fait à Casablanca. Les Mouloudéens attendent ce qu’il en sera au niveau de la CAF. Si le joueur est vraiment positif, le MCA va non seulement résilier son contrat, peut le contraindre de rembourser tout l’argent qu’il a pris. On apprend que la direction sait parfaitement combien a pris Bourdim depuis qu’il a signé avec le MCA en 2018. Entre primes, salaire et argent de location, le montant exact s’élève à 10 milliards et 740 millions. Hier, si le MCA avait accepté de résilier le contrat de Bourdim, et que le championnat n’arrive pas à son terme, le Doyen n’aurait rien gagné dans cette affaire. Mais si le joueur est confirmé positif au test antidopage face au Widad, comme il se dit, les Mouloudéens pourront exiger du joueur de rembourser l’argent qu’il a pris pour faute grave. Il faut dire que pour la vidéo de la boîte de nuit, il y avait certes de côté un homme lui ressemblant. Ce que le joueur a démenti hier, lors de sa rencontre avec la direction en jurant qu’il n’avait pas mis les pieds à Oran. Donc, Brahmia et son CA ne peuvent pas le sanctionner comme ils le feront aujourd’hui pour Addadi, Bensaha, Allati et Rebiaï qui ont été bien reconnus. Le joueur n’a pas résilié son contrat, il doit attendre, comme il l’a déclaré, la fin de la saison. Si d’ici là, il n’est pas positif au test antidopage, il aura évité de gros ennuis. Dans le cas contraire, le MCA ne se contentera pas de résilier son bail, mais lui fera payer très cher ses actes. Affaire à suivre.
- Z.
«Je jure que je n’étais pas en boîte de nuit à Oran»
Son nom a été cité parmi les joueurs qui ont été en boite de nuit jeudi dernier à Oran. Bourdim, qui n’a pas su gérer la pression, a demandé à partir. Il a été reçu hier, lui et son manager, par la direction du MCA pour résilier son bail.
Alors que tout le monde pensait que vous étiez en stage avec votre équipe dans la matinée, tout le monde était surpris de voir Bourdim demander à résilier son contrat. Qu’en dites-vous ?
Je ne vous cache pas que j’étais très affecté après que mon nom a été cité sur les réseaux sociaux dans l’affaire de boîte de nuit à Oran. J’en ai marre de voir mon nom associé tout le temps aux scandales. Ces rumeurs m’affectent beaucoup. Je jure devant Dieu que je n’ai jamais mis les pieds à Oran, mes proches savent où j’étais. J’étais très affecté, cela m’a poussé à demander à rencontrer les dirigeants pour résilier mon contrat.
Est-ce que vraiment cette affaire de boîte de nuit qui vous a incité à partir ou y aurait-il autre chose ?
Si j’ai pris la décision de quitter le stage, c’est pour rencontrer la direction. Je n’avais plus le moral. Alors, j’ai décidé de voir avec les dirigeants pour récupérer mes papiers et quitter définitivement le Mouloudia. Je me sens très abattu, je n’ai pensé qu’à la résiliation du contrat.
Et quelle a été la réaction du président Brahmia ?
Le président a refusé ma demande, il m’a fait comprendre que si je voulais partir, je devrais ramener un club pour négocier mon transfert. Comme je n’ai plus le choix, car je suis sous contrat avec le MCA, je me dois donc de m’exécuter.
Donc, vous allez rejoindre vos camarades à Tikjda, n’est-ce pas ?
Oui, je n’ai pas d’autres choix que de rejoindre mes camarades à Tikjda. Le coach et mes camarades me soutiennent, donc, après cette rencontre avec la direction, j’ai décidé de continuer jusqu’à la fin de saison. Quand celle-ci prendra fin, on reparlera plus calmement de mon avenir.
- Z.