Las d’attendre le règlement d’une partie de leur argent, les joueurs de l’ESS ont décidé de boycotter la reprise des entraînements.
Au moment où tout le monde se focalisait sur la décision de la commission de recours de la FAF au sujet des réserves du match RCR-ESS, à Aïn El Fouara, on a été surpris d’apprendre que les joueurs ont boycotté la reprise des entraînements prévue jeudi en fin d’après-midi. En effet, après 3 jours de repos accordé par le staff technique aux partenaires de Youcef Laouafi, au lendemain du match contre le NAHD, sanctionné, pour rappel, par une victoire étriquée de 3 buts à 2, les joueurs devaient reprendre le travail pour préparer la suite du parcours durant cette trêve internationale. Cependant, bien que présents, les joueurs ont décidé d’un commun accord de boycotter cette reprise en voyant qu’aucun dirigeant n’est venu les rassurer concernant leur dû. Il faut savoir à ce titre que pas moins de 6 joueurs, et non des moindres, n’ont touché aucun sou, contrairement à quelques autres coéquipiers qui ont perçu une partie de leur argent. Karaoui, Nemdil, Djahnit et autre Bekakchi ont accepté, en effet, de patienter davantage d’autres semaines. Mais, cela fait presque deux mois qu’ils attendent que la concrétisation de la promesse des dirigeants. On peut dire que le club phare des Hauts Plateaux vit une situation délicate sur le plan financier et n’arrive pas à joindre les deux bouts. Une situation qui risque de faire des dégâts si les choses ne s’améliorent pas dans peu de temps. Le gros problème qui fait peur aux supporters de l’Aigle noir, c’est surtout la situation de nombreux cadres de l’équipe qui seront en fin de contrat cet été.
Qu’en sera-t-il avec les fins de contrat ?
Djahnit, Ghacha, Bekakchi, Debari et autres Laouafi, seront seront en fin de contrat à l’issue de la compétition. Du coup, il faudra chercher des ressources financières pour pouvoir les maintenir au moment où l’équipe aspire à aller jusqu’au bout en championnat, c'est-à-dire remporter le titre de champion d’Algérie 2021 et participer, la saison prochaine, à la plus prestigieuse compétition interclubs du continent, la Ligue des champions en l’occurrence. « Mais nous n’en sommes pas encore là », estime-t-on. Le plus important, c’est de trouver les solutions le plus rapidement possible pour calmer les esprits en payant les joueurs, et ce, dans le souci de réunir les meilleures conditions en vue de la suite du parcours cette saison. Les dirigeants, qui sont en tout cas dos au mur, doivent réagir avant qu’il ne soit trop tard, avertissent les supporters.
- R.
2, 800 milliards à payer
Il avait juré de récupérer son dû quels que soient les moyens. Maintenant, c’est chose faite. Malick Touré a obtenu gain de cause auprès de la FIFA. La nouvelle est tombée au milieu de la journée. D’après, en effet, une source digne de foi, l’instance du football planétaire a sommé la direction de l’ESS de payer 2,800 milliards de centimes à leur ex-joueur malien. Faute de quoi, des sanctions pourraient être prises à l'encontre de l’équipe pouvant aller jusqu’à sa rétrogradation au palier inférieur. Il faut savoir que ce n’est pas la première fois que l’ESS est confrontée à ce genre de contentieux auprès de la FIFA. Il y a eu récemment le cas Ibrahim Amada et du Franco-Ivoirien Franck Madou.
- R.