Après un parcours plein de rebondissements et une phase retour stratosphérique, le CRB s’est adjugé le titre de champion d’Algérie au nez et à la barbe de l’ESS. Rien n’a été facile et voici les principaux passages d’un exercice pas comme les autres.
2019/2020, le Chabab est leader du championnat et se préparait à jouer son derby face au PAC. Cependant, voilà, la pandémie a fait ce qu’elle a fait, la Ligue 1 Mobilis n’ira pas plus loin. Quelques semaines plus tard, le club a été déclaré champion d’Algérie par les instances compétentes. Tout le monde a commencé à parler d’un titre offert et donc, l’attente était plus grande pour la saison 2020/2021. Finalement, même résultat, le CRB est une fois de plus champion d’Algérie et cette fois, personne ne pourra plus rien dire. Les joueurs sont passés par toutes les émotions cette saison et ont réussi un véritable exploit pour aller chercher cette 8e couronne. En voici les principales étapes.
Contamination générale à la Covid-19 et victoire en Supercoupe
Le feu vert est donné et les clubs reprennent la préparation en septembre 2020. Le Chabab part à Mostaganem pour faire un premier stage et là, catastrophe. Toute la délégation est contaminée par le coronavirus. Résultat, trois semaines d’arrêt et une préparation qui a été tronquée à plus d’un titre. Malgré cela, les joueurs ont pu reprendre la préparation et n’allaient pas tarder à montrer que cette équipe avait encore faim. La première victoire se nomme l’USMA en Supercoupe d’Algérie au 5-Juillet-1962. Victoire deux buts à un et premier trophée de la saison. Le ton était donné par les Belouizdadis.
Débuts encourageants jusqu’à Sundowns
Le début de saison a été quasi parfait, très rapidement le Chabab s’installe parmi les équipes de tête. Les hommes de Dumas à l’époque parviennent à prendre d’excellents résultats comme un cinglant 3-0 à Tizi Ouzou face à la JSK. En Ligue des champions aussi, ça avait commencé de fort belle manière avec deux tours préliminaires pliés rapidement et une superbe performance à Lubumbashi face au TP Mazembe. Cependant, ça n’allait pas durer. Les premiers problèmes commencent à apparaître entre le staff technique et l’ancien manager général, Toufik Korcihi, mais ce qui va provoquer une sorte de cassure, c’est la défaite face à Sundowns en Tanzanie. Une défaite suivie par un match nul face à Al Hilal et quelques mauvaises prestations en championnat. Le vent du changement a commencé à souffler.
Malgré deux éliminations, Manojlovic insuffle une nouvelle dynamique
Les problèmes faisant rage, Korichi jette l’éponge, Dumas résilie son contrat. Raho assure un petit intérim, le temps pour lui d’assurer une belle victoire face à Mazembe et puis Bakhti qui termine le travail en Afrique du Sud face à Sundowns. Plus tard, Zoran Manojlovic arrive pour remplacer Dumas et très rapidement, ce sont deux éliminations en coupe de la Ligue et surtout en Ligue des champions d’Afrique, ce qui restera à coup sûr un gros regret pour les Rouge et Blanc. Le coach serbe parvient rapidement à se mettre le groupe dans la poche et va insuffler une toute nouvelle dynamique au sein de l’équipe.
La course poursuite face à l’ESS
Au début de la phase retour, le Chabab comptait pas moins de 13 points de retard sur le leader de l’époque, l’ESS, qui avait une avance dite insurmontable de 13 points. C’est là que les Belouizdadis ont mis le pied sur l’accélérateur en lançant une grande course poursuite, profitant également de la baisse de forme de l’ESS Pour grignoter des points au début avant de fondre littéralement sur l’Aigle noir et le dépasser au final pour aller chercher un nouveau titre de champion d’Algérie.
C’est qui le patron ? C’est le CRB
Pour mieux montrer la supériorité du club de Laâqiba par rapport aux autres équipes, il n’y a qu’à revenir aux deux derniers matchs disputés respectivement face au MCA et l’USMA. Lundi dernier, le MCA n’a pas fait le poids et a échappé à une grosse cuite, la plus grande depuis sa création. Avant-hier, l’USMA également a échappé à une grosse correction. Des prestations haut de gamme comme pour dire que le patron, c’est bien le CRB. Les joueurs sont passés par toutes les émotions mais finalement pour une fin en apothéose. Bravo aux Belouizdadis.
- Z.