C’était dans l’air depuis quelques jours et c’est désormais officiel, la direction du Groupe Madar a procédé à un changement important à la tête du club belouizdadi. En effet, sur la sellette depuis bien des jours, Mohamed Abrouk, figure emblématique du club, qui, faut-il le rappeler, avait succédé à Charaf-Eddine Amara, appelé à prendre la fonction de président de la FAF, a été remercié et remplacé par M. Mohamed Belhadj, cadre supérieur au sein de la maison mère Madar Holding.
Mohamed Belhadj qui occupait depuis des années un poste de directeur au sein d’une des filiales de Madar aura la lourde tâche de restructurer le club et le remettre sur les rails, après quelques semaines de turbulences qui ont suivi le départ du président Charaf-Eddine Amara. Belhadj mettra très certainement toute son expérience dans le domaine de la gestion au profit du club belouizdadi, lui qui en plus d’être une compétence avérée dans le monde de la gestion d’entreprise est en plus un fervent supporter du CRB.
On parle de Sadi pour succéder à Yahi
Ce changement opéré à la tête de la présidence du club belouizdadi ne devrait pas être le seul qui sera pris par la direction du groupe Madar. En effet, selon plusieurs sources concordantes, nous avons appris que les jours de Hocine Yahi sont également comptés, lui qui est contesté de toutes parts par la rue belouizdadie, pas convaincue par l’apport de l’ex-joueur du CRB. Les mêmes sources affirment qu’Yahi sera fort probablement remplacé dans les prochaines heures par Walid Sadi, l’ex-dirigeant de l’Entente Sétifienne, et bras droit de l’ex-président de la FAF M. Mohamed Raouraoua. Possédant une très grande expérience dans le domaine de la gestion dans le milieu sportif et footballistique, Sadi apportera énormément au groupe Madar et au CRB, dans un poste qui lui conviendrait parfaitement.
Des changements pour plus d’efficience
Ces changements qui ont été apportés ou qui vont l’être dans les jours à venir visent avant tout à avoir un meilleur rendement et une meilleure organisation au sein de la filiale sportive de Madar qu’est le CRB. Il faut dire que l’équipe dirigeante qui était en place depuis quelques mois n’a pas vraiment réussi à convaincre grand- monde dans le milieu du club, notamment par les quelques échecs consommés dans l’opération recrutement. Le départ de Sayoud, celui de l’entraîneur Manojlovic, ainsi que des difficultés trouvées par la direction à engager un entraîneur de l’envergure du Chabab sont autant de dossiers où Yahi et Cie ont échoué à bien gérer, sans oublier bien évidemment le mercato qui a été assez timide pour un club aux ambitions aussi importantes que celles du CRB. Ce sont donc là les défis que M. Belhadji doit relever en compagnie de son futur directeur sportif qui pourrait bien être Walid Sadi.
- A.