Depuis deux ou trois jours, c’est la possible venue d’Hubert Velud à l’ESS qui circule dans la rue et sur les réseaux sociaux. Bien que l’actualité s’est focalisée sur l’élimination des Verts pour la qualification à la Coupe du Monde 2022 au Qatar, il n’en demeure pas moins que du côté d’Aïn El Fouara, la situation du groupe du coach Redha Bendris demeure un sujet dont on parle beaucoup. C’est notamment le cas avec cette nouvelle : l’arrivée prochaine d’Hubert Velud à la tête de la barre technique, lequel aurait déjà tout conclu avec les dirigeants, mais sans pour autant officialiser cette nouvelle. Si on se fie a des informations en notre possession, l’ancien sélectionneur national du Soudan a eu plusieurs discussions avec les responsables du club à leur tête le président du CA de la SSPA/Black Eagles, Abdelhakim Serrar, avec lequel il entretient des bons rapports. Des relations qui datent depuis la venue de Velud à l’ESS, il y a quelques années, avant que les deux hommes ne se retrouvent à l’USMA. Il semblerait qu’il aurait même formé le staff qui va travailler avec lui et qui sera formé par Redha Bendris comme adjoint et Farès Belkheir comme préparateur physique.
Payer les joueurs d’abord !
« Le nom de Berarama Azzedine est évoqué pour occuper le poste d’entraîneur des gardiens de but. » Toujours est-il que pour le moment rien n’est encore officiel, même si on assure que le technicien français sera bel et bien le prochain driver des Noir et Blanc, comme nous l’avons déjà indiqué dans l’une de nos précédentes éditions. Il faut dire à ce titre que les derniers résultats des partenaires de Sofiane Khedaïria, avec notamment deux défaites consécutives en championnat de Ligue 1 face au HBCL (0-1) puis contre le NCM au stade du 8-Mai-1945 de Sétif (0-2) a semé un certain doute dans le camp ententiste au sujet de l’avenir de la barre technique, sachant qu’au début les dirigeants voulaient le maintien de Bendris surtout que celui-ci avait qualifié l’équipe pour les quarts de finale de la Ligue des Champions d’Afrique à l’issue de deux succès d’affilée obtenus dans le temple du 5-Juillet-1962 de la capitale contre Amazulu FC (2-0) et Horoya Conakry (3-2). Une performance qui avait ‘‘encouragé’’ en quelque sorte la direction du club qui estimait que l’ancien libero des années 1990 et 2000 avait les aptitudes pour mener le groupe sétifien et réussir un parcours comme celui de Kheïrredine Madoui lequel a débuté sa carrière d’entraîneur en chef dans pratiquement des circonstances identiques. Cela dit, les supporters se demandent est-ce que le problème est de changer d’entraîneur pour voir l’équipe rebondir ? Pour certains observateurs, le fait déjà que plusieurs éléments, si ce n’est tout l’effectif, sont démotivés du fait qu’il n’ont pas encore été payé. « Non, il ne faut pas être ridicule à ce point. Comment se fait-il qu’un joueur accepte qu’on gagne des matchs sans toucher le moindre sou depuis plusieurs mois et que les dirigeants viennent ensuite se montrer pour accaparer les performances », nous lance un supporter qui pense que le problème est plutôt chez les responsables. « Payez les joueurs, c’est la solution pour faire sortir l’équipe de cette impasse », ajoutera encore notre interlocuteur. En attendant, les Kendouci et consorts ont entamé les préparatifs en vue du rendez-vous de la sixième et ultime journée de la phase des groupes de la LDC face au Raja Casablanca qui aura lieu dimanche prochain au stade Mohamed V de la capitale économique du pays voisin.
- R.