Le nouveau directeur technique du MC Oran a entamé son travail par une réunion de travail avec les membres de la direction des jeunes catégories. Selon une source autorisée, le successeur de Baghdad Seghier a réuni les membres mercredi dernier au siège du club, sis 46, rue Larbi-Ben-M’hidi.
Dans la même journée, l’intéressé a pris contact avec l’entraîneur Abdelkader Amrani pour lui demander d’informer le club de la date de son retour afin d’entamer la préparation de la saison 2022-2023. La même source précise que ce dernier lui a demandé de faire passer le message à son employeur pour le prier de payer les entraîneurs Amrouche et Benhaha. Le paiement de ces entraîneurs serait l’une des conditions de l’ancien coach du WA Tlemcen, conclut notre interlocuteur jeudi dernier.
- M. A.
Délaissé par tous, les dettes s’accumulent
Le club en danger
Tous les signes brisent l’espoir de voir le MC Oran poursuivre son périple parmi l’élite du football algérien sans la moindre épine. Aujourd’hui, tous les points sont en défaveur de ce club dit le plus populaire de la région de l’Ouest algérien. Maintenant que beaucoup de gens sensés aduler le Mouloudia l’ont délaissé, les dettes s’accumulent et le menacent de disparition et l’espoir d’un assainissement financier n’existe aucunement. Même Ahmed Belhadj, l’actionnaire le plus aisé, refuse de prendre en charge les dettes qui ont triplé en l’espace de deux saisons. Ce qui est arrivé au moment où Tayeb Mehiaoui s’est éclipsé de la scène mouloudéenne, laissant sa place à Youssef Djebbari.
Où est la société promise ?
Ce dernier installé à la va-vite à la tête d’un conseil d’administration, composé aujourd’hui de trois membres seulement, semble coincé quant à démarrer la saison. Le boss du club d’El-Hamri, même s’il est en train, à travers son DG, de négocier avec les créanciers et les joueurs, il donne l’impression de rester les bras croisés. A l’heure de la rédaction de ces colonnes, aucune opération censée n’a eu lieu. Il sait pertinemment que tous les regards se tournent vers lui en tant que patron du club. Au lieu de convaincre les entraîneurs par un remerciement doublé d’une récompense salariale, légitime du reste, le patron de la chaîne El-Bahia TV a installé un directeur technique dans un rôle qui ne correspond guère aux exigences de l’heure, celles de monter une équipe première compétitive. C’est dire que pour l’instant, rien de concret ne filtre à l’horizon à l’exception des dettes qui s’accumulent et qui font peur à toute une ville. Près de trente jours sont passés après sa promesse lancée en direct lors de son point de presse. «Le club aura une société après les Jeux méditerranéens», avait-il insisté. C’est en toute logique que des supporters commencent à égratigner ce dirigeant au point de l’accuser de leur avoir menti. « Où est la société dont tu as parlé ? Si ce n’est pas vrai, qu’attends-tu pour réagir ou démissionner de ton poste ?» ont-ils lancé avant-hier aux alentours du siège du club. Cette question fait le tour de la rue mouloudéenne maintenant que beaucoup de puristes commencent à craindre le pire.
En attendant, les clignotants virent carrément au rouge.
- M. A.