C’est demain que sera donné le coup d’envoi du championnat professionnel de la Ligue 1 Mobilis, une reprise, cette année, dans des conditions sanitaires stables, la pandémie ayant cessé de faire des victimes, les équipes et les joueurs ont pu se préparer dans des conditions plus adaptées.
Comme à l’accoutumée, des teams ont devancé tout le monde dès l’ouverture du marché des transferts en juin dernier, la JSK, le MCA et le CRB ont commencé leurs emplettes très tôt afin d’avoir leurs cibles, le Chabab qui se contentait de négocier a attendu un moment avant d’entamer les annonces, et elles se sont succédé d’une manière qui a donné un grand espoir à ses supporters, certains ont vite remarqué des contradictions entre les déclarations du président Benelhadj et ce qui a été fait sur le terrain, le président chababiste avait affirmé que la direction a décidé de réduire la masse salariale, mais sur le terrain cela n’a pas été visible, avec un recrutement XXL, des dépenses parfois faramineuses à l’image de l’arrivée d’Idris Saâdi qui avait surenchéri avec la JSK pour enfin s’engager avec le Chabab. Considéré comme un élément de valeur, il a quelque peu déçu durant la préparation, ce qui fait de lui l’un des éléments qui seront les plus suivis dès ce coup d’envoi. Le Chabab a donc renforcé toutes les lignes, Guendouz est arrivé de l’USMA dans le poste de gardien, avant que Doukha n’arrive dans les arrêts de jeu, sans oublier Maâchou de l’USMBA, autrement dit un changement radical dans la cage, et des renforts dans d’autres compartiments, comme celui de Heddad en provenance du MCA, ou encore Laouafi le latéral gauche venu de l’ES Sahel, des recrues africaines aussi dont le dernier venu le Nigérian Iwuala recruté de l’ES Tunis, en résumé un affectif très riche, emmené par un coach tunisien, Nabil El-Kouki, d’ailleurs sur ce choix, les supporters ne sont pas totalement conquis, ils pensent qu’avec les moyes de Madar, le club aurait pu s’offrir un coach de meilleure envergure. L’autre concurrent pour le titre de champion n’est autre que le MCA, une équipe qui a choisi de tout changer, faisant appel à Hadzibegic, le Franco-Bosniaque qui a enfin dit oui au MCA après plusieurs sollicitations, dans les rangs des joueurs aussi il y a eu des arrivées, Halaïmia, Abdellaoui ou encore Benabdi sont les plus marquants, un nombre de joueurs jugé énorme pour une équipe voulant jouer les premiers rôles, mais la direction et les supporters veulent y croire. L’éternel favori et qui a bien négocié son mercato c’est bien la JSK, le septuple champion d’Afrique n’a pas fait de folies et, surtout, il a fait les choses dans le bon sens, d’abord en tombant d’accord avec le coach belge José Riga en mai, avant d’entamer le recrutement, c’est le manager général et ancien joueur du club Farouk Belkaid qui a dirigé l’opération, ce qui est un peu différent de ce qui a été fait ailleurs, résultat : un recrutement jugé satisfaisant par les fans, malgré l’absence de stars, la direction a opté pour une certaine stabilité et a renforcé tous les compartiments et, aujourd’hui, on avance que l’effectif est assez cohérent avec deux onze très équilibrés, de bon augure pour un team appelé à jouer sur les 3 fronts, étant donné que cette saison 2022-2023 verra le grand retour de la coupe d’Algérie. En plus des 3 teams cités, d’autres équipes vont jouer le rôle d’outsiders, avec un groupe préservé et un recrutement qualitatif opéré, l’USMA et son nouvel entraîneur, le revenant Boualem Charef, vont tenter de créer la surprise. Forte de son retour sur la scène continentale, l’équipe de Soustara compte épater, elle ne sera pas seule, puisque la JSS présente presque le même cas, avec un peu plus de maîtrise et de stabilité, c’est le Tunisien Nassif El-Biyaoui qui tentera d’arriver au sommet, là où tous les autres entraîneurs ont échoué.
S.M.A
Coachs étrangers
Un Belge, un Bosniaque et des Tunisiens..
Contrairement aux années précédentes, aucun club algérien ne démarrera le championnat avec un entraîneur français, il y aura, en effet, un Belge à la JSK, un Bosniaque au MCA , un Portugais au PAC, un Egyptien à l’ESS et quelques Tunisiens comme El-Kouki au CRB et Biyaoui à la JSS, mais pas de Français, un fait rare pour être signalé, mais ce qui est sûr c’est que vu la crise financière qui secoue nos clubs, l’on se dirige petit à petit vers un championnat à majorité d’entraîneurs locaux.
Boualem Charef : le retour sur scène
Les clubs de la Ligue 1 Mobilis ont choisi leurs entraîneurs, du côté de l’USMA le changement a eu lieu, et après un été quelque peu mouvementé, c’est Boualem Charef qui a débarqué, il prend en main un groupe déjà existant, mais pour lui surtout ça sera l’occasion d’annoncer son grand retour sur scène, après s’être éclipsé des regards pendant quelques années, il a toujours clamé haut et fort son amour pour le terrain, c’est donc sous les projecteurs de l’USMA qu’il revient avec un challenge intéressant, puisque en plus du championnat et la coupe, les Rouge et Noir jouent l’Afrique aussi cette année.