Bien que les dirigeants à leur tête le président Yazid Iarichen n'aient pas cessé de se plaindre de l'absence de moyens financiers, leurs appels sont restés sans écoute.
La situation financière du club va de mal en pis et si la situation perdure, ça sera une asphyxie financière pour le club le plus titré d'Algerie. Le compte bancaire du club est toujours bloque et la JSK croule sous les dettes. Les joueurs n'ont pas été payés depuis plusieurs mois et excepté la prime de la qualification en Champions League africaine qui a été versée aux joueurs après le large succès enregistré devant Casa sports, aucun salaire ne leur a été versé et cela depuis plusieurs mois. Cette situation inquiète au plus haut point les dirigeants qui ne savent plus à quel saint se vouer. Au moment où certains clubs de l'élite dépensent sans compter, la JSK n'a bénéficié d'aucun centime et cela depuis plusieurs mois. Si le compte bancaire ne sera pas débloqué et que les caisses du club ne seront pas renflouées, la JSK va sans nul doute vivre l'une des saisons les plus difficiles de son histoire. Même si certains affirment qu'avec la crise financière qui touche le pays, la plupart des clubs souffrent sur le plan financier, il faut reconnaître qu'il y a des clubs qui n'ont pas connu la crise et qui dépensent sans compter et cela grâce bien sûr à l'argent des pouvoirs publics.
- B.
Iarichen : "On a frappé à toutes les portes, en vain..."
Le président Yazid Iarichen que nous avons eu hier après-midi au téléphone était dans tous ses états et cela à cause de la situation financière dans laquelle se trouve son club ces derniers jours. "Ce n'est pas normal que certains clubs bénéficient de milliards et de milliards, alors que nous on n’a rien reçu. On a frappé à toutes les portes, en vain. Ni les sponsors ni les autorités locales n'ont jugé utile de venir en aide au club le plus titré d'Algerie", regrette le président Iarichen.
"Ça ne peut plus continuer comme ça"
Regrettant l'état dans lequel il a trouvé le club et l'absence d'aide de la part des sponsors et des autorités locales, le président Iarichen avoue qu'il n'a pas cessé de mettre la main à la poche et que ça ne peut plus continuer comme ça. "On n’a reçu aucun centime et cela depuis plusieurs mois, mais malgré ça, on fait tout pour subvenir aux besoins du club. On met à chaque fois la main à la poche pour assurer les dépenses du club, mais ça ne peut plus durer comme ça. Ce que je ne comprends pas est que certains clubs bénéficient de milliards et de milliards de centimes, alors que nous on n'a droit à aucune aide", a poursuivi le président de la JSK.
"On s'apprête à jouer un match de la C1 et on n'a eu droit à aucune aide"
A quelques heures du déplacement de son equipe au Togo où elle affrontera ce samedi l'ASKO Kara pour le compte du 2e tour préliminaire de la Champions League africaine, le président Iarichen a confié que ce n'est pas normal que la JSK ne bénéficie d'aucune aide, alors qu'elle s'apprête à représenter l’Algérie au niveau africain. "On s'apprête à jouer un match de la Champions League africaine et on n'a eu droit à aucune aide. Ce n'est pas normal!", a-t-il déclaré.
"La JSK mérite un meilleur traitement"
En raison de la situation financière dans laquelle se trouve le club, la direction a ordonné aux membres du staff technique et aux joueurs de ne faire aucune déclaration dans la presse en signe de protestation par rapport à l'absence d'aide de la part des sponsors et des autorités. "La JSK mérite un meilleur traitement. Elle a toujours représenté dignement le football algérien et elle mérite d'être aidée notamment en cette période cruciale. On n'a pas trouvé mieux pour attirer l'intention des pouvoirs publics que d'opter pour cette décision", a conclu le président Iarichen.
- B.