Le MC Oran n’arrive pas à relever la tête dans tous les domaines ou presque. En plus des dettes qui s’accumulent et les résultats de l’équipe première qui sont au-dessous de la moyenne, il faut ajouter la gestion d’un nombre restreint de dirigeants.
Cette situation n’arrange guère l’équipe particulièrement. A titre d’exemple, depuis la prise en main du club dit phare de l’Ouest algérien par Youssef Djebbari, cette équipe joue ses matchs sans dirigeants ou presque. Mis à part le directeur général (DG), souvent présent lors des matchs, le reste, dont le nombre est très réduit, brille par une absence inexplicable. Celle du premier responsable de ce club est plus visible. Ce dirigeant n’a assisté à aucun match de ses protégés, en effet. Le patron de la chaîne El-Bahia TV a certes expliqué cette absence par son état de santé mais de là à ne plus venir assister aux rendez-vous officiels est, a priori, impensable même si la présence de son fils pointe à sa place. Ses associés brillent également par leur absence, ce qui les discrédite à plus d’un titre. Certes, la gestion de l’équipe au cours de ses sorties en compétition n’a posé aucun problème jusqu’ici, mais l’incident du bus caillassé par des supporters à Khenchela aurait mérité une meilleure attention des responsables du Mouloudia et leur mentor. Faut-il noter que même les entraînements de la bande à Omar Belatoui se déroulent en l’absence de l’encadrement administratif à l’exception du secrétaire. Un constat affligeant au sein d’un club comme le MCO.
Qui étaient les supporters agresseurs ?
Telle est la question qui fait la une sur les réseaux sociaux, dans les commentaires partagés sur la page Facebook Mouloudia Club Oran. En effet, nombre d’entre eux ont condamné l’agression de la délégation des Rouge et Blanc à la fin du match de Khenchela : « On voudrait bien savoir si ces agresseurs étaient de vrais supporters de notre équipe. Ce n’est pas normal qu’ils agissent ainsi, notamment en brandissant des armes blanches», se lamente-t-on dans l’entourage des amoureux du club d’El-Hamri. Une réflexion somme toute légitime par rapport à l’impact de cette agression décrite par le responsable du staff technique. Une agression qui a non seulement saccagé le bus, mais terrorisé les joueurs : « Il fallait voir l’état des joueurs, ils avaient très peur à la vue des armes brandies par ces pseudo-supporters », a souligné le coach de l’équipe. La direction du Mouloudia doit prendre des mesures pour protéger l’équipe et tous les employés du club, afin que pareil incident ne se produise plus.
- M. A.
Une copie offensive à revoir
Le MC Oran a raté son match suite à l’impuissance offensive de la ligne d’attaque. Après avoir marqué 2 buts en 7 confrontations (ndlr, 0,28 but par match), cette équipe se trouve aujourd’hui dans les profondeurs du classement. Les sept rendez-vous ont été ponctués d’un seul succès, de 3 nuls et 3 revers. Le constat est tel que le coach mouloudéen est appelé à revoir sa copie offensive. Certes, le groupe manque d’un avant-centre, mais les solutions ne devraient pas manquer. En effet, Mourad Benayad, Hamza Bellahouel, Amine Abed Abassi et Ameur Bouguettaya, sans oublier le terrible Mahi Benhamou, ont de quoi forcer la dose pour permettre à leur équipe de trouver le chemin des filets régulièrement. Pour avoir oublié leur rôle, ces derniers sont dans l’obligation de se remettre en cause et penser à secouer les filets des équipes adverses. Idem pour leur entraîneur qui est tenu de trouver la combinaison devant les aider.
- M. A.