L’ancien président et actionnaire de la SSPA/JSK a animé une conférence de presse hier après-midi en compagnie de deux autres actionnaires, en l’occurrence, Khelifa Chioukh et Rachid Kana ainsi que deux anciens joueurs du club à savoir Kamel Abdeslam et Kamel Marek.
Mellal a tenu à répondre aux déclarations de l’actuel président qui a émis son vœu de se retirer. Il le défie à démissionner et il se dit prêt à reprendre la présidence et assumer tout le passif qu’il avait laissa. «Je le défie à démissionner et je suis prêt à reprendre le relais dès maintenant.»
«On ne s’est pas réconciliés, mais on s’est réunis dans l’intérêt de la JSK»
A propos de la vidéo qui circule sur les réseaux sociaux après l’AGEX tenue jeudi passé au siège du club où on voit Iarichen et Mellal être réconciliés par le nouvel actionnaire Achour Cheloul, l’ancien président précise : «Dans le premier temps, je dois répondre à l’actuel président qui est à la tête de la JSK. Lorsqu’ils nous ont invités à l’Assemblée générale extraordinaire tenue jeudi passé, des actionnaires ont reçu leurs convocations et d’autres non. Mais comme c’est l’intérêt de la JSK qui nous a réunis, on a répondu présents. J’avais même présenté les comptes de ma gestion en trois ans à la tête du club. On a discuté sur l’intégration du nouvel actionnaire, sur l’augmentation du capital social de la société que j’ai demandé moi-même. Autre chose, il n’y a pas lieu de réconciliation entre l’actuel président et moi.»
«Il me suppliait de l’aider, le lendemain m’a insulté»
Lors de l’AG extraordinaire tenue jeudi, les deux hommes ont eu une discussion ensemble. Mellal a fait savoir qu’Iarichen le suppliait de l’aider, avant de se retourner contre lui le lendemain à cause de la pression des réseaux sociaux. « Si aujourd’hui on est des actionnaires à la JSK, on doit assumer toutes nos responsabilités. On n’a jamais trahi nos supporters. A la fin de l’AGEX j’ai déclaré que le combat continue et l’avenir de la JSK réside dans l’augmentation du capital. Mais après 24h tout a été changé et comment il nous a insultés. Alors que le veille, il me suppliait de l’aider et travailler ensemble à la JSK. Le lendemain il a changé, parce que les réseaux sociaux se sont retournés contre lui et l’ont critiqué. Un responsable doit assumer ses responsabilités.»
«J’ai intégré le club au moment où il l’avait abandonné»
Répondant aux déclarations d’Iarichen qui l’avait accusé d’avoir fait du mal à la JSK, Mellal affirme qu’il avait sauvé le club au moment où tous les autres actionnaires avaient fui leurs responsabilités. « Il a déclaré qu’il ne peut pas se réconcilier avec quelqu’un qui a fait du mal à la JSK. Il a raison, parce que je suis venu au club au moment où il avait abandonné le club. J’ai ramené des moyens financiers dans des moments très difficiles, alors que lui avait fui ses responsabilités. On a sauvé le club quand même. On a joué la finale de la coupe d’Algérie, une saison après on a raté le titre du champion pour des raisons que tout le monde connaît, on a joué la Ligue des champions et on a atteint la phase des poules. Durant notre dernière année, on a atteint la finale de la coupe de la CAF et on a remporté la coupe de la Ligue avec une « équipe de quartier.»
« Il a livré la JSK à la rue et ce sont les réseaux sociaux qui décident »
Selon Mellal, l’actuelle direction a livré le club à la rue. « On n’a fait que de bonnes choses lors de notre passage au club, mais lui, non seulement il n’a rien apporté, de plus il a cassé toute la dynamique et tout ce qu’il avait trouvé en place. Il a livré la JSK à la rue. Le club est géré actuellement par les réseaux sociaux. La JSK est classée 15ème et tous les problèmes qui existent actuellement au niveau du club c’est lui qui les a créés. En 13 mois à la JSK, il a consommé 5 entraîneurs, 5 préparateurs physiques et 6 entraîneurs adjoints, sans parler d’autres points plus graves notamment la manière avec laquelle il a augmenté la masse salariale du club. »
«On est prêts à assumer son passif et son actif»
Il lui lance le défi de quitter la présidence. «Il a déclaré après le match face à l’ESS qu’il est victime d’une trahison dans son conseil d’administration et qu’il ne peut plus continuer à présider la JSK. On lui dit merci d’avoir essayé et nous on accepte cette mission suicidaire. On accepte la situation de l’équipe qui se trouve dans la zone rouge, l’effectif en place et aussi les dettes qu’il va laisser. Il a déclaré lui-même qu’il veut partir, moi je lui dis qu’à partir de maintenant nous sommes prêts à reprendre le relais et on va relever le défi. On est prêts à assumer le passif et l’actif de sa gestion. Il y a encore des hommes en Algérie et en Kabylie. La JSK a des supporters à l’échelle nationale et internationale qui sont prêts à aider leur club. »
- H.