Comme relevé dans notre édition de ce samedi, le MC Oran n’a pas réussi ses débuts en coupe d’Algérie, édition 2023. La bande d’El-Hamri n’a pu passer l’écueil de l’O Akbou sur son terrain Ahmed-Zabana, avant-hier pour le compte des 32es de finale.
Les Rouge et Blanc ont calé au bout d’un match que ses joueurs ont mal géré malgré leur domination pendant trois les quarts de ce rendez-vous. Les poulains d’Omar Belatoui n’ont pas été dans le match, se contentant d’un jeu décousu et sans la moindre imagination. Même si la compétition de Dame Coupe ne figure pas dans leur objectif, les gars d’El-Hamri n’ont pas rempli leur contrat. Le fait de très mal négocier cette rencontre atteste du problème mental du groupe malgré les promesses du président Youssef Djebbari. A travers sa déclaration à la fin du match, le coach mouloudéen a ouvert la voie à une polémique sur les conséquences de la grève des joueurs pour réclamer leurs indemnités salariales. Une grève qui aurait certainement pesé sur le moral des joueurs malgré le bon résultat décroché sur le terrain du MC El-Bayadh (1-1).
Benayad traduit le mal offensif
Il est important de relever le manque de réalisme de la ligne d’attaque des Rouge et Blanc. Un mal qui bloque l’équipe mouloudéenne version 2022-2023. Le fait de louper ce rendez-vous faute d’efficacité accable les joueurs, notamment l’avant de pointe Mourad Benayad. Il est vrai que cette élimination, au-delà du résultat (1-1), est venue attester de la faiblesse sur le plan offensif du MC Oran. En plus du fait que le but a été marqué sur une grossière erreur du gardien de l’Olympique et par le milieu de terrain Yasser Belaribi, il est utile de relever le nombre d’occasions vendangées par l’ancien pensionnaire du NA Hussein Dey. A lui seul, ce joueur a raté trois occasions faciles à mettre au fond. Même dans la deuxième série des tirs au but, ce porteur du numéro 14 s’est montré extrêmement maladroit, se permettant de placer le ballon dans les mains du gardien Chaouche. C’est dire que cette élimination s’inscrit dans la logique des choses sans parler de la production des joueurs qui, à l’exception de Soufi, Benammar ou Khali, ont donné l’air de ne pas trop vouloir gagner ce rendez-vous face au leader du groupe Centre-Est de l’inter-régions.
- M. A.
Aucun dirigeant au stade
Le mal est profond
Ce vendredi, le MC Oran a évolué sans la présence de son encadrement administratif. Aucun dirigeant du club de l’Ouest algérien n’a été aperçu dans l’enceinte du stade Ahmed-Zabana, ni avant ni après la réception de l’Olympique Akbou. En face, les responsables du club d’Akbou étaient présents en force, poussant l’entourage mouloudéen à lancer cette réflexion légitime du reste : «On dirait que l’équipe adverse joue sur son terrain tellement on voit ses dirigeants dans le hall des vestiaires, contrairement aux nôtres.» Seul Rédha Djebbari, fils du président Youssef, était présent en prenant place dans la tribune officielle de l’antre d’El-Hamri. C’est dire le mal profond que vit ce club représenté aujourd’hui par deux dirigeants et un secrétaire.
- M. A.