L'entraîneur Abdelkader Amrani n'est pas certain d'aller jusqu'au bout de son contrat. Même s'il bénéficie de la confiance des dirigeants à leur tête le président Yazid Iarichen qui a tout fait pour le convaincre de revenir sur sa décision de démissionner de son poste, Amrani ne serait pas chaud pour honorer son contrat jusqu'au bout.
Son absence à la conférence de presse d'après-match prouve qu'il est soumis à une terrible pression. D'ailleurs, le directeur technique et sportif Mourad Aït-Tahar a surpris tous les journalistes chargés de couvrir la conférence de presse à la place de l'entraîneur avant de dire que celui-ci est fatigué et sous pression depuis 2 semaines. Sachant vraisemblablement qu'il sera interrogé sur la prestation catastrophique de l'équipe et sur la multiplication des écarts disciplinaires dans le groupe, Amrani a évité de se présenter devant les journalistes.
Gestion du groupe
Il n'y a pas que les prestations de l'équipe qui suscitent des interrogations, lors des derniers matches, mais aussi la gestion du groupe aussi. Hormis, le match devant la JSS où les joueurs avaient fourni une prestation honorable à l'exception du gardien de but Sidi-Salah et de l'axe central qui étaient passés à côté de la plaque, ils étaient méconnaissables lors des autres matches. Tellement ils étaient transparents, les supporters se demandaient ce qu'ils faisaient à l'entraînement. La gestion du groupe de la part de l'entraîneur suscite de l'inquiétude puisqu'il n'arrive plus à contrôler ses joueurs. Il fait de son mieux pour instaurer une certaine discipline dans l'équipe comme en témoigne la mise à l'écart de Harrag malgré l'absence de Boukhanchouche et Oukaci, mais ça ne va pas être facile en raison de la situation dans laquelle se trouve l'équipe. Lui-même a annoncé à la fin de la rencontre face aux Jaune et Vert de la JSS qu'il a tout essayé, en vain.
Soutien de la direction
Malgré les prestations inquiétantes de l'équipe lors des derniers matches, la direction à sa tête le président Iarichen apporte toujours son soutien indéfectible à son entraîneur. C’est par respect aux dirigeants que ce dernier est revenu à de meilleurs sentiments après avoir annoncé publiquement à la fin de la rencontre face à la JSS que dans sa tête il est partant. Mais il est clair que s'il ne parvient pas à redresser la barre, il finira par démissionner de son poste malgré le soutien de son président. Il faut dire qu'Amrani n'a pas provoqué le déclic attendu et le fait de changer à chaque fois son onze de départ ne lui a pas facilité la tâche. Certes, la cascade de blessures qui s'est abattue sur le groupe n'a pas arrangé ses affaires, mais lui aussi doit revoir sa copie surtout après la prestation catastrophique de l'équipe face à la JSMT.
- B.