La grève de l’équipe fanion du MC Oran perdure, ses joueurs n’ont pas encore repris le chemin de l'entraînement. Entamée mercredi dernier, cette grève en est à son troisième jour.
Elle pourrait se prolonger tant que la direction mouloudéenne affiché son incapacité à satisfaire Mohamed Legraâ et compagnie. Ces derniers ont finalement décidé de n’accorder aucun délai à leur employeur qui, par le biais de son directeur général, semble n’avoir aucun moyen devant lui permettre d’arrêter cette grève qui risque de faire du mal à l’équipe et au club en général. La tension, qui ne quitte décidément plus ce club-phare de l’Ouest algérien depuis des lustres, pourrait s’amplifier. D’après nos informations, les joueurs refusent de reprendre l’entraînement sauf si le club décide de leur verser deux mensualités. «Cette fois, ils ont décidé de ne plus revenir en arrière surtout qu’ils ont accordé des délais plus d’une fois. Faute de versement de deux salaires, la grève est maintenue», abondent des sources proches de Omar Belatoui.
La réception de la JSK mal engagée
A trois jours de la réception de la JS Kabylie (mise à jour de la 8e journée), le ciel du Mouloudia d’Oran est couvert. D’autant que les joueurs présents en tenue de ville, à la reprise de mercredi, n’ont pas rejoint le stade Ahmed-Zabana hier et avant-hier. C’est dire que cette réception est très mal engagée avec des joueurs dont le moral n’est pas au beau fixe malgré quelques bons résultats entrecoupés de trêves interminables. Connaissant l’importance de ce rendez-vous par rapport à la position de l’équipe, (13e, à quatre longueurs de la zone interdite), tout porte à croire qu’un mauvais résultat pourrait avoir de fâcheuses répercussions sur son parcours à une journée de la fin de première phase du championnat.
- M. A.
Des joueurs auraient demandé le départ des dirigeants
D’après des sources concordantes, des joueurs du MCO sont montés au créneau pour demander le départ des dirigeants si ces derniers n'arrivent pas à tenir leur engagement. Certains ont affiché leur ras-le-bol face aux promesses non tenues du président par le biais de son DG : « On ne veut plus attendre, nos salaires ou rien. Si vous n’avez pas les moyens, pourquoi ne pas quitter le club ?» auraient-ils indiqué à l’adresse de ce dernier. Ce qui renseigne sur le large fossé qui sépare la direction des joueurs. Le groupe n’a jamais connu pareil scénario sachant que toutes les grèves du club d'El-Hamri, ces dernières années, n’ont jamais pris de l’ampleur.
- M. A.