Le MC Oran n’est pas près de connaître l’accalmie souhaitée par ses fans les plus fidèles. Car on apprend de sources crédibles que l’assemblée des actionnaires de la SSPA du Mouloudia, fixé pour le 16 janvier, pourrait être ajournée.
La raison serait d’ordre sécuritaire par rapport au déroulement de la 7e édition du CHAN en Algérie. En effet, le même jour, auront lieu deux matches dans l’enceinte du stade Miloud-Hadefi, à savoir Mali – Angola et Cameroun – Congo, dans le cadre de la première journée de la compétition. En cas d’ajournement, le club oranais ne serait pas épargné par le prolongement de l’impasse concernant le refus des joueurs de reprendre l’entraînement. Ce samedi, les joueurs ont consommé leur 16e jour sans entraînement. Le dénouement tant attendu n’est pas pour demain.
Les actionnaires, un silence et des questions
En plus des dirigeants et de leurs prédécesseurs, les actionnaires sont pointés d’un doigt accusateur par les amoureux du MC Oran : « Ils sont près d’une dizaine de membres de la société du Mouloudia, mais sans jamais réagir ou manifester la moindre inquiétude par rapport à ce qui se passe ces dernières années», se lamentent certains fans accostés aux alentours du stade Habib-Bouakeul. Une réflexion somme toute légitime par rapport au silence des actionnaires. Un silence souvent mal interprété par la population portée sur la cause du Mouloudia de la cité d’El-Bahia. Leur silence perdure depuis près d’une décennie, à l’exception de certains habitués à intervenir pour apporter des précisions sur la raison les poussant à rester en dehors des décisions prises parfois dans l’illégalité. Mais aujourd’hui, la situation tend à devenir incertaine avec cette lutte sur le droit de détenir les actions entre Mohamed Ahmed Belhadj et Youssef Djebbari et la plainte déposée par le premier nommé contre l’actuel patron du club dit phare de l’Ouest algérien. Les deux cas ne semblent pas heurter la sensibilité des dirigeants ou membres de la société mouloudéenne. En attendant de nouveaux rebondissements, fort probables du reste, le silence de ces derniers les accable et prolonge le mal que vit ces derniers temps le club d’El-Hamri.
- M. A.