Comme rapporté sur ces mêmes colonnes, le Mouloudia d’Alger s’est entendu avec la direction de l’ESS pour racheter les papiers de Kendouci. Les deux parties se sont entendues sur la somme de 15 milliards. La soirée de vendredi dernier, Kendouci a donc rencontré Hadj Redjem pour lui dire : « Non, je ne viendrai pas au Mouloudia. »
Dans la soirée de vendredi dernier, le président Hadj Redjem était au stade Nelson-Mandela pour suivre les Verts, mais aussi, il avait rendez-vous avec Kendouci pour fixer la date de sa signature. Cependant, le président ne pensait pas que le joueur allait refuser. Selon une source proche de la direction, Kendouci a répondu à Hadj Redjem : « Quand tu es parti racheter mes papiers, pourquoi n’as-tu pas demandé mon avis ? Moi, je veux jouer à l’étranger, je refuse de venir au MCA. » Le président Hadj Redjem a décidé donc d’écarter cette piste : « C’est vrai qu’on a racheté les papiers de Kendouci, mais on s’est retiré de cette affaire, car le joueur refuse de rester en Algérie. Il veut aller à l’étranger. Le MCA est plus grand que Kendouci ou un autre. Pourtant, avant de négocier avec la direction de l’Entente, le joueur nous a donné son accord de principe. Sincèrement, je ne sais pas pourquoi il est revenu sur sa décision. » Alors que certains disent que des Mouloudéens auraient contacté le joueur pour lui demander de refuser, d’autres disent que Kendouci est très proche du Ahly du Caire.
Comment le MCA va récupérer son argent
Par ailleurs, tout le monde sait que les papiers de Kendouci sont entre les mains de Hadj Redjem, qui ne devrait pas les remettre à Serrar sans récupérer le chèque ou l’argent, si ledit chèque a été encaissé. Sinon, pour permettre à Kendouci de partir à l’étranger, le club, qui veut l’avoir, devrait donc négocier avec la direction du Mouloudia d’Alger. Car si le Doyen remet les papiers du joueur à Serrar sans récupérer son argent, ce sera une double perte pour le Doyen qui n’a pas pu assurer ses services de ce joueur même s’il avait récupéré ses papiers. Et le pire, ce serait si le président décidait de remettre les papiers sans récupérer l’argent du Mouloudia d’Alger. Une chose est sûre, la volte-face de Kendouci met une grosse pression sur Hadj Redjem pour sauver son mercato.
- Z.