Le président Hakim Hadj Redjem a lancé un cri à l’issue du match nul concédé par son équipe devant le CSC. Même s’il ne croit pas que le MCA est spécialement visé, il pense qu’il faut revoir l’arbitrage. Pour rappel, le MCA réclame depuis longtemps un arbitre international. D’autres clubs en ont bénéficié, mais pas le Mouloudia d’Alger. Pour cela, le CFA de Haimoudi doit se pencher sérieusement sur la question des erreurs d’arbitrage qui se répètent trop souvent à la longue.
Samedi dernier, après le coup de sifflet finale de la rencontre que le Doyen a perdue, le président Hadj Redjem était dans tous ses états. Ce qui est compréhensif, car son équipe a été privée d’au moins un penalty. Une injustice qui devient à la longue un peu dure à digérer et fera réagir lHadj Redjem : «Aujourd’hui, le MCA a perdu 2 points. Je remercie les fans pour leur présence en force pour soutenir leur équipe. Je remercie aussi les joueurs qui ont proposé une seconde mi-temps à la hauteur. » Par ailleurs, le président pointe du doigt les défaillances de l’homme en noir : «Encore une fois, l’arbitrage est au box des accusés, selon le témoignage de tout le monde. » Hadj Redjem, qui a saisi à maintes reprises les responsables du football, lance un autre message en leur direction : «Je demande aux responsables du football de revoir les actions du match. Il leur revient d’en juger. Avec l’arbitrage catastrophique, je ne crois pas que le niveau du foot national va progresser. Hier, on a vu la JSK, c’était une erreur flagrante. A Chlef, on a perdu 2 points sur une erreur de l’arbitre qui a sifflé une position de hors-jeu ; aujourd’hui, il aurait sifflé au moins un, un carton rouge valable aussi. Qu’est-ce que je peux ajouter si ce n’est que 15 jours de travail partent en fumée à cause de l’arbitre qui vous lèse ! On a parlé avec le président de la FAF et aussi avec le président de la commission d’arbitrage, mais c’est le silence radio. » Pour Hadj Redjem, le Doyen aurait pu assurer 42 points derrière le Chabab : «On a perdu 10 points si on compte tous les matches où l’on a été lésés par l’arbitrage. Il y avait au moins un penalty et à Chlef le but était valable.» Le président sait que ses déclarations peuvent se retourner contre lui puisqu’il peut être sanctionné par la commission de discipline, mais il pense que le Doyen est victiome de l’arbitrage qui le privé de points : «Aujourd’hui, quand on dénonce l’arbitrage partial, on est sanctionné, alors que les arbitres ne le sont pas. Alors, sanctionnez-nous ! » Avant de clore son intervention, on a demandé à Hadj Redjem si, pour lui, le MCA est spécialement visé. Le président répond qu’il ne le croit pas : « Non, le MCA n’est pas visé, mais il y a souvent des erreurs d’arbitrage dans plusieurs matchs. Si l’on veut que le football algérien évolue, il faut que l’arbitrage progresse.»
- Z.