Les matches se suivent et se ressemblent pour l'entraîneur Miloud Hamdi qui change à chaque fois son onze de départ.
Nommé au début du mois de décembre dernier à la tête du staff technique en remplacement d'Abdelkader Amrani poussé à la porte de sortie, Hamdi n'arrive toujours pas à arrêter son équipe-type, ce qui a surpris tout le monde. Près de 6 mois après son installation, il continue à chercher son équipe-type, ce qui a valu à la JSK de perdre plusieurs matches en championnat et même celui de samedi dernier en Ligue des champions face à l'Espérance de Tunis. Depuis qu'il est à la tête de l'équipe, il alignait à chaque fois un onze différent d'un match à l'autre. Pourtant, il a eu tout le temps nécessaire pour connaître la valeur de chacun de ses joueurs puisqu'en plus du stage de 17 jours effectué en Turquie où l'équipe avait joué plusieurs joutes amicales, il a dirigé pas moins de 7 matches, 3 lors de la phase aller et 4 en cette phase retour. En tout, 7 en championnat, 1 en coupe d'Algérie face au SKAF et 7 autres en Ligue des champions dont 6 lors de la phase des poules. Il a disputé pas moins de 15 matches officiels avec l'équipe, mais malgré cela il a eu du mal à arrêter son onze-type, ce qui lui a valu d'acerbes critiques de la part de tous les supporters y compris par ceux qui prenaient sa défense au départ. Il s'est défendu, il y a quelques semaines de cela, sur ses changements répétitifs dans le onze de départ en affirmant qu'il est obligé d'opter pour le turn-over à cause de la multiplication des matches et pour permettre à tous ses joueurs d'être compétitifs.
Ni cohésion ni repères
La politique de Hamdi de changer son onze d'un match à l'autre a été fatale pour l'équipe qui a perdu plusieurs matches à cause de ses changements répétitifs. Certains ont d'ailleurs expliqué le manque de cohésion et l'absence de repères entre les joueurs par ces changements. Il y a aussi la mauvaise utilisation des joueurs sur le terrain. A titre d'exemple, la titularisation de Gatal, un arrière droit de métier, au poste d'arrière gauche et Mouaki dont le poste de prédilection est celui d'ailier qui s'était retrouvé à jouer en pointe. Les exemples sont légion et cela n'a pas arrangé les affaires des joueurs qui étaient déjà sous pression à cause du parcours catastrophique enregistré en championnat lors de la phase aller. Ce qui a encore surpris les supporters, c'est le fait que parfois des joueurs non retenus dans la liste des 18 se retrouvent le match d'après dans le onze de départ. Tout cela s'est répercuté négativement sur l'équipe qui continue à décevoir ses fans qui craignent de plus en plus la relégation en Ligue 2 notamment après la défaite concédée devant le PAC, un concurrent direct pour le maintien, lors de la dernière rencontre du championnat.
- B.