Le nouvel entraîneur Youcef Bouzidi a entamé officiellement sa mission à la JSK à l’occasion de la séance de reprise effectuée lundi au stade du 1er-Novembre-1954.
Le successeur de Miloud Hamdi s’est exprimé sur le canal officiel du club sur son retour au club. Il ne se sent pas nouveau et il a fait savoir qu’il a été bien accueilli et que les joueurs lui ont fait sentir comme s’il était au club depuis plusieurs mois. «Je remercie les dirigeants et les supporters ainsi que les responsables de Mobilis d’avoir pensé à moi. Je suis très content de retrouver la JSK. L’accueil a été exceptionnel et je connais pas mal de joueurs. Ils m’ont fait sentir que comme si j’étais là depuis quatre mois ou plus.»
«Prêt à relever le défi»
Malgré la difficulté de cette mission, Bouzidi est armé d’une grande volonté pour relever le défi et sauver la JSK de la relégation. « On est là pour ce défi. Ce n’est pas impossible mais c’est vraiment difficile. Je suis conscient de la situation, mais je suis convaincu que si on travaille la main dans la main on va sauver l’équipe de la relégation.»
«Je vais m’appuyer sur certains joueurs pour m’aider dans ma mission»
Pour parvenir à assurer le maintien de la JSK, le nouveau coach mise sur l’apport des cadres de l’équipe et attend beaucoup d’eux. «Tout pour faire honneur à cette confiance placée en moi. Pa rapport à 2018, cette fois les joueurs sont plus touchés psychologiquement. On doit travailler sur ça. Je vais m’appuyer sur certains joueurs et cadres de l’équipe pour m’aider dans ma mission. Je fais aussi appel aux supporters pour nous aider et sans eux on est rien. J’ai ma politique et j’ai toujours dit que ce sont les joueurs qui font l’entraîneur.»
«L’équipe doit retrouver sa grinta»
Contrairement aux matchs de la Ligue des champions, où ils ont montré un bon visage, les joueurs de la JSK n’arrivent toujours pas à convaincre en championnat. Selon Bouzidi, l’équipe manque de grinta et doit la retrouver dès le prochain match. «Je veux trouver la solidarité et le vouloir chez les joueurs pour réaliser notre objectif. J’ai discuté avec des dirigeants et m’ont fait savoir que l’équipe manque de grinta et cette volonté et façon de prendre au sérieux les matchs et notamment en championnat.»
« 11 finales à jouer, on n’a pas le droit à l’erreur»
Pour l’ancien coach de l’USB et de la JSD, tous les matchs restants sont des finales à jouer et la JSK n’a plus le droit à l’erreur. «On est condamnés à se mettre dans la tête que la JSK a 11 finales à jouer. On n’a plus le droit à l’erreur. J’aurais aimé prendre l’équipe plus ou moins à l’aise, de programmer un mini-stage et programmer deux à trois matchs amicaux pour connaître mieux les joueurs, mais je n’ai pas le choix.»
«Je dois trouver la meilleure formule face à l’USMA»
A peine arrivé, Youcef Bouzidi ne perd pas le temps et prépare déjà le match de vendredi face à l’USMA avec l’objectif de trouver la meilleure formule et débuter sa mission par un succès. «La première séance a été consacrée au décrassage vu le voyage effectué par l’équipe après le match de la Ligue des champions. Il nous reste trois séances et on est appelés à trouver la meilleure formule. Je dois choisir les meilleurs et les plus en forme pour ce match.»
«Il y a un compartiment où j’ai constaté un grand problème»
Après avoir visionné les matchs de la JSK cette saison, il a constaté qu’il y a un grand problème dans un compartiment. Il refuse de le dévoiler.
«Je connais le championnat algérien. La JSK est un grand club qui ne mérite pas cette situation. Le club doit jouer au minimum pour la 5ème ou 6ème place. Il y a un compartiment où j’ai constaté un grand problème. Je garde cela pour moi, mais je vais faire tout mon possible pour trouver des solutions.»
«J’ai accepté cette mission pour les supporters»
Après deux passages à la JSK, Youcef Bouzidi garde toujours de bonnes relations avec le public de la JSK. «Si je suis là, c’est grâce aux supporters. J’ai vu et j’ai lu que le public de la JSK m’aime bien, parce qu’après mon premier passage j’ai toujours cherché les résultats du club et dans mes passages à la télévision j’ai toujours parlé de la JSK. C’est pour cela que j’ai gardé de bonnes relations avec les supporters. Il y a des gens qui m’ont traité de fou en acceptant cette mission suicidaire et moi je l’ai acceptée pour les supporters », a-t-il conclu.
- H.