La société Hyproc Shippings ne serait certainement pas prête à acheter le MC Oran pour le mener vers la voie du salut, que souhaite la grande population mouloudéenne.
Comme relevé dans nos précédentes éditions, le fait de penser aux actionnaires n’ayant pas encore cédé leurs actions, plusieurs semaines après la cession des plus influents, ne correspond nullement à l’annonce du wali d’Oran qu’il va falloir attendre la fin du championnat pour entériner l’intégration officielle de la société pétrolière. Car beaucoup de temps est passé entre-temps au point de douter de l’authenticité du processus. A notre sens, comment peut-on accorder au club sportif amateur (CSA), dont les bilans financiers n’ont toujours pas été présentés, ni adoptés, le droit d’approuver les bilans de la société par actions du club d’El-Hamri ? Cette structure que dirige Bachir Sebaâ à titre provisoire peut-elle réellement approuver un gros bilan financier (évalué à 40 milliards en 2021), alors que la gestion du dossier des 50 millions de dinars n’a toujours pas été apurée ? D’autant que ce dernier ne figurait même pas dans la gestion tant du CSA que de la SSPA. Pour rappel, la saison 2021 a été gérée par deux dirigeants qui se sont relayés dans la présidence du club, en l’occurrence Tayeb Mehiaoui et Youssef Djebbari, qui plus est avec un conseil d'administration composé de deux autres membres, à savoir Nasreddine Bessedjerari et Sofiane Benamar, actuellement en détention mais représenté par une procuration. Le bilan financier de la SSPA ne peut en aucun cas être adopté par la structure amateure qui, en parallèle, n’est toujours pas en conformité avec les lois y afférentes avec une composante non élue. Cette structure, qui réclame le leadership dans les actions du club sous sa tunique professionnelle, n’a pas toujours présenté les bilans des deux dernières années (2021 et 2022).
Bilan financier refusé et deux AG non tenues
Aux yeux de la loi régissant le mouvement associatif, le CSA MCO est en contradiction avec la réglementation relative aux assemblées générales ordinaires. En plus de la non-tenue des deux dernières assemblées, l’ancien bureau exécutif sort d’une saison nulle avec un bilan financier non approuvé. D’autre part, l’affaire des 50 millions de dinars n’est toujours pas clarifiée par le tribunal d’Oran. La cour n’a toujours pas rendu le verdict au sujet du transfert de la subvention des pouvoirs publics. Autant de points qui, sur le plan juridique, devraient repousser l’affectation de la société Hyproc dans la gestion du club phare de l’Ouest algérien. La raison qui, à ce jour, pousse les responsables de cette société à observer leur silence est certainement liée à toutes ces dissonances dans le traitement du processus.
- M. A.
Un salaire avant l’Aïd El-Adha
Urgente revendication des joueurs
Les jours passent et se ressemblent au Mouloudia d’Oran. En effet, l’histoire des salaires refait surface. On croit savoir que les joueurs ont demandé au séquestre judiciaire, leur boss actuel, de leur verser une mensualité avant la fête de l’Aïd El-Adha. Une demande que ce dernier devrait satisfaire dans l’urgence.
- M. A.