L’entraîneur tunisien du Chabab est revenu pour IFM sur sa situation au Chabab. S’il confirme que la direction veut se séparer de lui, il assure aussi que chaque partie doit respecter son engagement et parle de manipulation concernant sa personne.
Comme on le faisait savoir dans notre édition d’hier, l’avenir du premier responsable du staff technique de la formation algéroise est dans une situation délicate. D’ailleurs, les choses ne sont pas aussi simples puisque la direction a pris la décision de se passer de ses services. Cependant, l’entraîneur tunisien ne l’entend pas de cette oreille-là et veut absolument avoir le dernier mot. S’il ne semble pas contre le fait de ne pas terminer la saison, il veut au moins que les clauses du contrat soient respectées comme il l’a fait savoir lors de son intervention sur les ondes de la radio tunisienne IFM. D’ailleurs, à ce propos, il a fait savoir que, pour le moment, il était toujours en poste : «Officiellement, je suis toujours l’entraîneur du Chabab à l’heure actuelle. Avec les dirigeants, on a parlé de tout ce qui s’est passé mais pour le moment il n’y a pas vraiment d’accord et rien n’a été conclu. Il y a des clauses qui doivent être respectées et les dirigeants sont au courant de cette histoire.»
«Je n’ai absolument rien fait qui nuise aux officiels au cours de la finale»
Interrogé sur ce qui s’est passé et cette histoire de refus de monter prendre les médailles, l’entraîneur belouizdadi a tenu à remettre les choses en place et a assuré qu’il n’a absolument rien fait : «Tout d’abord, ni mon éducation ni mes principes ne me permettent de faire ce genre de choses. D’ailleurs, je n’ai absolument rien fait qui puisse nuire aux autorités ou aux officiels. J’ai été exclu avec carton rouge mais il n’y a rien dans la feuille de match et ce document existe.»
«On m’a dit que je n’avais pas le droit de récupérer ma médaille»
Revenant sur son absence à la remise des médailles, l’entraîneur du Chabab a fait comprendre : «Lorsque j’ai été exclu, les organisateurs de la rencontre m’ont informé que je n’avais pas le droit de monter prendre ma médaille conformément à la réglementation et je me suis plié à cette décision. Notre secrétaire général a également affirmé la même chose.»
«J’ai fait le meilleur parcours de l’histoire du CRB»
Nabil El-Kouki a profité de cette intervention pour faire un plaidoyer afin de se défendre et est notamment revenu sur son parcours avec le CRB qu’il juge plus que satisfaisant parlant même d’historique pour l’équipe : «Je pense que depuis le début de saison, nous avons fait un travail formidable et puis nous avons enregistré de très bons résultats. Sur 25 matchs joués en championnat, on n’en a perdu qu’un seul et encore, on a changé toute l’équipe pour préparer la Ligue des champions. Ce parcours est le meilleur de l’histoire du CRB car ça n’était jamais arrivé auparavant.»
«Depuis le début de la saison, je suis pris pour cible»
Ne s’arrêtant pas en si bon chemin, le coach tunisien a également fait savoir qu’il a été pris pour cible dès qu’il est arrivé au sein de la formation algéroise et l’explique : «Depuis le début de saison, j’ai été pris pour cible et mon staff également. Depuis le premier entraînement, on est sous les insultes et sous forte pression et il y avait beaucoup de problèmes. Je ne comprends pas ce qui se passe. Maintenant, tout est une question de destin et il faudra attendre pour voir ce qui va se passer mais en ce qui me concerne, c’est la troisième fois que je dirige une équipe où je suis leader avec beaucoup d’avance et que je vis pareille situation.»
- Z.