Contrairement à Tahar Chérif El-Ouezzani et Bachir Mecheri, en plus d’Omar Belatoui qui ont légitimement refusé la mission de secourir le club qu’ils prétendent aimer, Salem Laoufi a presque dit oui.

Ce technicien, dont le nom commence à circuler à grande vitesse dans la rue mouloudéenne, semble prêt à relever le défi. En effet, lors de son deuxième entretien réalisé hier en réponse à une rumeur annonçant avoir été désigné par le séquestre judiciaire Dahou Benaouda Salaheddine, l’ancien driver de l’USM Harrach a déclaré : « Je viens d’apprendre la rumeur comme quoi j’ai trouvé un accord avec le séquestre judiciaire pour entraîner le MCO. Mais croyez-moi, il n’y a rien de concret.  Comme je vous l’ai confié ce lundi, j’ai eu une discussion très intéressante avec cet homme, je lui ai expliqué l’importance de traiter d’abord avec les joueurs que le club a la possibilité de garder, étant encore liés par un contrat, avant de démarrer la saison, en attendant l’arrivée de la société Hyproc. Maintenant, pour répondre à votre question je peux affirmer que le challenge est possible malgré le gros problème que vit le Mouloudia. Je suis prêt à prendre le poste d’entraîneur à condition de garder les joueurs du club, tout en faisant appel à quelques jeunes aptes à rejoindre le groupe. Avec un groupe pareil, je peux dire que la mission est fort possible. Il suffit de convaincre les joueurs concernés de revenir sur leur décision de saisir les instances et tout sera possible. Pour ceux qui l’ont oublié, j’ai presque vécu la même situation avec le club d’El-Harrach, qui avait du mal à démarrer la saison en raison des problèmes pour former un groupe de joueurs en vue de commencer la préparation. Donc, je suis en mesure de commencer si ce séquestre trouve un accord avec les joueurs. La mission est donc possible même si beaucoup sont sceptiques, voire pessimistes. C’est dire que la balle est dans le camp de cet homme qui dirige les affaires actuelles du club ». Une déclaration qui a tout pour diviser la famille mouloudéenne, et pour cause…

1. M. A.