C’est inévitable après sa sortie médiatique ! Le séquestre judiciaire a assuré, ce lundi en fin d’après-midi, que seule une décision du tribunal l'écartera de la gestion du MC Oran. Cela inquiète la population mouloudéenne et les puristes.
Dahou Benaouda Salaheddine a clairement affirmé sa position de premier responsable du club d’El-Hamri, mais sous l’autorité de la justice, pour démentir les informations évoquant sa fin de mission au Mouloudia d’Oran. En d’autres termes, cet homme de loi va devoir mener seul sa tâche, pour laquelle il a été désigné par le tribunal d‘Oran. Face à l’inquiétude de la population mouloudéenne, il n’a plus le choix que de faire vite. Lancée par des dirigeants du club amateur, la rumeur de lancer une bouée de sauvetage à travers l’aide d’un agent de joueurs et l’assistance d’un député s’est vite estompée. Aujourd’hui, il ne reste plus à cet homme de loi que de trouver un moyen pour convaincre les joueurs de rempiler et entamer la préparation de la saison 2023-2024. Pour l’instant, 22 joueurs sont encore liés au club, dont le fantomatique Hichem Talha.
10 milliards, le seuil de l’espoir
Beaucoup de joueurs ne sont pas certains de poursuivre leur aventure au club phare de l’Ouest algérien. Pour les en dissuader, il faut une bonne somme d’argent : « Il nous faut au minimum 10 milliards de centimes pour garder nos joueurs, qu’on risque de perdre et ne trouver que des jeunes puisque le club est interdit de recrutement », avertit une source très proche de la direction du Mouloudia d’Oran. Comme relevé précédemment, le patron du MCO doit s’acquitter de cette tâche, la première à entreprendre en attendant des jours meilleurs. La société Hyproc Shippings ne semble pas, pour le moment, disposée à gérer le club d’El-Hamri. A moins que les choses ne se concrétisent dans les jours à venir, comme assuré par des membres du CSA relayant la promesse du wali d’Oran, celle du 10 août courant.
- M. A.