En raison de tout ce qui a été dit sur lui avant même la reprise des entraînements, l'entraîneur Youcef Bouzidi a été interrogé au cours de la conférence de presse d'hier matin s'il dérange certaines personnes.
Ce dernier dira : "Je dérange? Je ne sens pas que je dérange. Il peut y avoir parfois des malentendus, mais pas plus."
"Je ne peux pas changer la manière de jouer"
L'autre question qui lui a été posée au cours de la conférence de presse, c'était par rapport à son système de jeu que certains ont remis en cause et cela malgré le bon parcours réalisé lors des 11 derniers matches, ce qui avait permis à l'équipe d'assurer son maintien, Bouzidi affirme : "Je ne peux pas changer la manière de jouer, car c'est grâce à elle que j'ai réalisé de bons résultats que ce soit avec la JSK ou avec les autres équipes."
"Je changerai mon comportement envers les joueurs"
Connu pour être dur avec les joueurs auxquels il demande toujours de donner le meilleur d'eux-mêmes, Bouzidi sans qu'il soit interrogé à ce sujet déclare : "Pour la manière de jouer, je ne la changerai pas, mais je vais par exemple changer mon comportement envers les joueurs. La dernière fois, lorsque j'avais demandé pardon à un joueur, certains m'avaient dit qu'il ne fallait pas le faire. Moi, lorsque je constate que j'ai crié contre un joueur ou le chauffeur ou le garde- matériel ou un autre employé du club ou même un supporter, je lui demande pardon. Il n'y a aucune honte à présenter ses excuses à quelqu'un. Je suis quelqu'un d'honnête."
"On ne change pas une recette avec laquelle j'ai gagné plus de 14 titres"
L'entraîneur Bouzidi qui est surpris par rapport à ce qui ce dit sur sa manière de jouer assure : "On ne change pas les bonnes habitudes ou la recette avec laquelle on a gagné plus de 14 titres. C'est vrai que Bouzidi qui avait à son actif 5 accessions n'est pas le même que celui qui a 10 accessions, mais je garde les bonnes habitudes notamment la manière de motiver les joueurs. Sur les 25 dernières années de ma carrière, j'ai gagné plus de 14 titres, ce qui est au-dessus de la moyenne. Avec l'âge, on termine sa carrière avec plus de sagesse."
"L'entraîneur est un fusible, mais ma tête et celle du président sont dans une même chéchia"
L'entraîneur Bouzidi reconnaît que c'est les résultats qui plaident pour un entraîneur. "L'entraîneur en Algérie est le premier fusible, mais ma tête et celle du président ainsi que les autres dirigeants sont dans la même chéchia. Les gens doivent donc nous laisser travailler dans le sérénité et ils pourront nous demander des comptes par la suite."
"Il n'y a pas de place pour la chance"
Ayant réussi à sauver l'équipe d'une relégation certaine, Bouzidi a tenu à rafraîchir la mémoire à certains. "On peut avoir la chance sur un match ou deux, mais pas sur une dizaine de matches. J'avais trouvé l'équipe à la 15e place et on avait réussi à la tirer vers le haut."
"Il faut rendre à César ce qui appartient à César"
Même si la plupart des supporters lui rendent toujours hommage pour avoir sauvé l'équipe de la relégation, Bouzidi juge que les critiques dont il a fait l'objet par certaines personnes sont sévères. "Il faut rendre hommage aux gens qui ont travaillé et rendre à César ce qui appartient à César. On n'avait enregistré aucune blessure, ce qui veut dire que le préparateur physique avait bien travaillé et chacun avait fait comme il se doit son travail", a-t-il poursuivi.
"On a recruté selon notre système de jeu"
A la question de savoir si le recrutement réalisé jusqu'à maintenant répond au système de jeu avec lequel il compte jouer, Bouzidi répond : Oui, on a recruté selon notre système de jeu. On a engagé aussi de jeunes joueurs et cela pour préparer l'avenir de l'équipe. Je sais qu'un entraîneur ne cherche que les résultats, mais il faut aussi qu'on pense à l'avenir de l'équipe."