Joint hier après-midi au téléphone le président Achour Cheloul nous a confié que la direction du club est sur la piste de deux entraîneurs et que celle-ci ne tardera pas à faire son choix.
«On est en train de négocier avec deux entraîneurs, mais je ne peux pas vous dire plus pour le moment", nous a déclaré le président de la JSK. Les dirigeants de la JSK n'ont pas perdu de temps puisque juste après la résiliation du contrat de Bouzidi ils se sont mis à négocier avec les deux entraîneurs ciblés et cela pour tenter de conclure avec l'un d'eux le plus tôt possible. Plusieurs CV leur ont été proposés depuis le nul concédé devant le PAC, mais il n'y a que deux profils qui ont suscité leur intérêt.
"L'entraîneur pourrait être connu avant l'USMA"
Pour que l'équipe ne reste pas sans entraîneur pendant plusieurs jours, les dirigeants de la JSK veulent conclure avec le successeur de Bouzidi dans les prochains jours. D'ailleurs, le président Cheloul révèle que le futur nouvel entraîneur pourrait être connu avant le prochain match face à l'USMA prévu ce samedi au stade du 1er-Novembre-1954. "Il se pourrait qu'on finalise avec l'entraîneur avant le match face à l'USMA comme il se pourrait que cela se fera après le match", a-t-il dit.
"Un entraîneur à la hauteur du standing de la JSK"
Bien que dans l'entourage du club on avance que le successeur de Bouzidi serait un coach européen, le président Cheloul n'a pas voulu dévoiler l'identité des deux coaches avec lesquels la direction négocié. "Tout ce que je peux vous dire est que c'est un entraîneur qui sera à la hauteur du standing de la JSK", s'est contenté d'affirmer le président Cheloul.
"Je ne serai pas l'accident de l'histoire"
Amené à se séparer de son entraîneur après 3 journées de championnat le président Cheloul avoue qu'il veillera toujours à la bonne marche du club. "Je ne serai pas l'accident de l'histoire. On a fait un travail titanesque depuis qu'on a pris le club en main, notamment en ce qui concerne sa réorganisation et je n'hésiterai jamais à prendre des décisions quand il s'agit de l'intérêt du club."
"Il ne faut pas être ingrat avec Bouzidi"
Alors que certains n'ont pas cessé de descendre en flammes l'entraîneur Youcef Bouzidi après son départ, le président Cheloul rappelle que son désormais ancien entraîneur avait fait du bon travail lors de la phase retour de l’exercice passé. "Il ne faut pas être ingrat avec Bouzidi. Il avait fait du bon travail lors de la phase retour de la saison passée, mais comme ça n'a pas marché en ce début de saison on s'est séparés à l'amiable. Il restera toujours un ami et lui est parti avec le sourire", a indiqué le président de la JSK.
"On avait discuté avec lui des objectifs du club et il était d'accord"
A la fin de l'exercice écoulé tout le monde s'attendait à ce que Bouzidi soit remercie, mais les dirigeants avaient opté pour la stabilité en le prolongeant. "Bouzidi avait fait de très bons résultats et à la fin de la saison on avait parlé avec lui des objectifs et il était d'accord.", a rappelé le président de la JSK. Pour ce qui est des objectifs qui lui ont été assignés, c'est de ne pas jouer la relégation et de tenter de jouer les premiers rôles.
"La séparation s'est faite à l'amiable"
Le président Cheloul n'a pas omis de signaler à la fin de la conversation que nous avons eue avec lui de souligner que les dirigeants avaient mûrement réfléchi avant de décider de se séparer de leur entraîneur. "On a bien étudié la question avant de prendre une décision. La séparation s'est faite à l'amiable", a-t-il conclu.
- B.