Quand il est bien entouré, il réalise de grandes prestations et devient d’un très bon apport à son équipe car il a une très bonne vision et lecture du jeu. Il met les attaquants dans les meilleures conditions pour marquer et c’est une force qui fait de lui le maestro du Doyen.

L’année dernière, Khalfellah Tahar avait débuté la saison en force. D’ailleurs, la direction a décidé de le prolonger car elle a vu en lui un élément important dans l’équipe. Par la suite, les choses ne sont pas allées dans le bon sens car le Doyen n’avait pas une bonne attaque. Tahar ne pouvait rien faire pour aider ce compartiment. On peut désormais le confirmer en ce début de saison. Quand Tahar est bien entouré et il faut dire qu’il a à côté de lui des attaquants de qualité, il s’exprime très bien. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si les Chnaoua l’ont désigné comme meilleur joueur lors de cette confrontation contre l’Entente de Sétif. Le joueur avec sa bonne vision et lecture du jeu, a mis ses coéquipiers en évidence et leur a permis de trouver beaucoup de solutions afin de marquer. Tout le monde voit que le joueur est en train de réussir son début de saison. Il est à souligner aussi que ce n’est pas juste les attaquants qui l’entourent qui ont permis à Tahar de retrouver tout son savoir-faire, mais le « mérite » revient aussi à Youssouf Dao. Tahar a compris que s’il ne mettait pas le pied sur le champignon pour donner le meilleur de lui-même, il allait passer sur le banc et laisser Dao en profiter pleinement. D’ailleurs, on a pu le voir lors du match gagné contre le MCEB où Dao, en plus d’avoir fourni une belle prestation, a aussi été buteur. Donc, en plus d’avoir une attaque qui compte de très bon joueurs, Tahar a un concurrent de grande qualité et c’est la raison pour laquelle le joueur se montre à chaque fois meilleur et il sait qu’il est impératif de maintenir la cadence pour garder cette place de titulaire. Dans le cas contraire, son entraineur Patrice Beaumelle n’hésitera pas à le mettre au frigo. Tant mieux, car le Doyen avec un Tahar des grands jours, ça ne peut que faire des étincelles.

A.Z.