Le désormais ancien entraineur de l’USMA est revenue dans une vidéo diffusée sur la page officielle sur les raisons de son départ.
Démissionnaire de son poste lundi dernier pour des raisons qui restaient encore assez vagues, l’ancien entraineur de l’USMA a fait une vidéo qui a été diffusée sur la page officielle de l’équipe pour expliquer son départ. Cependant, il a fait un retour chronologique sur les faits : «On n’a pas eu beaucoup de repos en fin de saison. on a entamé la préparation et on ne savait pas quand est-ce qu’allait se jouer la rencontre de super coupe. C’était le 22 Aout, ensuite le 11 septembre puis le 15 et pendant ce temps-là, on se préparait et on a du adapter notre préparation pour être en forme à la date précise. C’était le plus important pour nous. Après, on a débuté directement la CAF avec un derby face au FUS qui a gagné la coupe d’Afrique et on s’est qualifié tout de même.»
«Mon message ne passait plus aussi facilement»
«Après les deux dernières défaites, on était mauvais, on a raté nos matchs mais on a été lésé sur certains points d’arbitrage. A partir de là, j’ai senti qu’il y avait des griefs contre moi. Après ces deux matchs, il y avait des critiques et cela est normal dans un grand club puisqu’on ne perd pas deux fois de suite. On voulait éviter de perdre et là j’ai senti que mon message passait difficilement. Nos joueurs étaient en méforme. Benzaza, Merili et Chita n’avaient pas le même visage et les joueurs clés n’étaient pas à leur niveau et cela peut arriver après tout ce qu’on a eu au début de saison. l’équipe a grandi et il fallait qu’on fasse ce qu’il faut pour le maintenir. Tout le monde veut te battre et c’est un signe de respect mais nous, on est restés à patiner.»
«Mon retrait est étudié»
«Mon retrait est étudié. Je viens de citer les raisons. J’ai parlé aux dirigeants et je leur ai fait comprendre qu’ils pouvaient me démettre de mes fonctions sans contrepartie. Par contre, je leur ai dit que si je voulais partir, ils devaient me laisser partir.»
«Les dirigeants ne se sont jamais immiscés dans mon travail»
«J’ai de bons rapports avec les dirigeants qui ne se sont jamais immiscés dans mon travail. Je n’ai peur de rien du tout. J’ai travaillé avec eux et je n’ai vu que de bonnes choses de leur part. ils m’ont soutenu et chacun était à sa place. Je n’ai aucun grief contre ces gens, pas du tout et c’est impossible qu’ils aient faits quelque chose de la sorte. On était une famille.»
«L’écrasante majorité des fans était avec moi»
«les supporters et dans leur écrasante majorité sont avec nous. Je les croise dans la rue, il y a un grand respect mais il y a une minorité qui critique et je l’accepte mais dans le cadre de critiques positives. A mon âge et j’apprends de la part des gens et je me pose toujours des questions et je me demande ce que j’ai fait. Par contre, il y a des critiques qui blessent comme lorsqu’on dit qu’il faut ramener un entraineur à la hauteur de l’USMA. Tout cela m’a fait mal, mes enfants n’ont pas apprécié et m’ont envoyé des messages en pleurs. Après tout cela et d’autres choses, je me suis dit qu’il fallait sortir par la grande porte et ne pas sortir sous les insultes. J’ai voulu laisser la bonne image d’un bon entraineur algérien que de sortir par la petite porte avec des insultes.»
«On a fait un recrutement de qualité»
«Chaque entraineur veut ramener les meilleurs. Cependant, ces joueurs ne courent pas les rues. On a essayé de ramener des joueurs comme Ferhat, Darfalou, Naidji et ils ont tous promis de venir mais ne sont pas venus. Les autres joueurs ont une valeur technique et tout le monde va les découvrir. Pour les maliens, je les ai recruté par conviction, et j’ai bonne conscience. Konaté a une technique hors pair. Kanu était le meilleur buteur de son équipe. Ils ont besoin d’adaptation.»