Selon une source proche de la direction, le successeur d’Youcef Bouzidi devrait être connu dans les prochaines heures. Les dirigeants auraient aimé régler le problème du staff technique juste après le départ de Bouzidi, mais en raison des prétentions des entraîneurs ciblés les négociations n'ont pas abouti avec certains d'entre eux.
En plus, les dirigeants tiennent à recruter un grand entraîneur susceptible de mener la JSK à d'autres consécrations. C'est ce qui explique le fait que 10 jours après le limogeage de Bouzidi ils n'ont toujours pas finalisé avec un entraîneur. Plusieurs entraîneurs leur ont été proposés depuis le retour de l'équipe de Khenchela, ils ont négocié avec certains d'entre eux, mais pour une raison ou une autre ils n'ont trouvé aucun accord avec aucun d'entre eux jusqu'à hier après-midi. Il faut dire qu'en plus des exigences financières, les entraîneurs de renom préfèrent exercer dans d'autres championnats que d'aller dans un pays qu'ils ne connaissent pas. Pourtant, quelques- uns d’entre eux ont accepté de négocier, mais bien que les dirigeants à leur tête le président Cheloul soient prêts à mettre le prix qu'il faut pour engager un entraîneur d'envergure ils n'ont officialisé avec aucun coach jusqu'à hier.
Urgence
Les dirigeants souhaitaient au départ que le successeur de Bouzidi soit au moins au stade pour superviser l'équipe face à l'USMA pour avoir une idée sur le groupe. Malheureusement ça n'a pas été le cas. Ils étaient sur le point de trouver un accord avec l'entraîneur tunisien Mondher Kebaier qui était attendu à Tizi Ouzou la veille du derby face à l'USMA, mais ils ont décidé à la dernière minute de renoncer à l'idée de le recruter. Non seulement son palmarès est presque vierge et cela malgré le fait qu'il a déjà entraîné la sélection tunisienne, l'Espérance de Tunis et le Raja de Casablanca, mais il ne faisait pas aussi l'unanimité chez les supporters qui estiment que la JSK mérite mieux. Le président Cheloul a écarté la piste tunisienne et le manager général Brahim Zafour a déclaré lors de son passage sur le plateau de Canal Algérie que le futur nouvel entraîneur sera un Français. Mais entre-temps, il y a eu la piste de Benchikha qui a démissionné de son poste. Après avoir pris attache avec lui, les dirigeants tenteront de finaliser avec l'un des entraîneurs avec lesquels ils négocient dans les prochains jours, voire les prochaines heures. Ils tiennent à régler la question de l'entraîneur durant cette mini-trêve et cela pour permettre au successeur de Bouzidi de découvrir le groupe avant le prochain match du championnat prévu le week-end prochain face à l'ESS. Il profitera de l'arrêt du championnat pour se faire une idée sur le groupe et sur chacun des joueurs.
- Boumali