Alors que tout le monde donnait le CRB vainqueur au cours de ce match, les Belouizdadis ont souffert et concèdent le nul face au nouveau promu. Un résultat qui n’a pas du tout été du goût des supporters.
Archi-favori sur le papier, le champion en titre se présentait avec un effectif très remanié avec beaucoup de changements. On attendait de voir ce que ça allait donner. Si au cours de la première période les Belouizdadis ont été sérieux et appliqués en se procurant un bon nombre d’occasions, durant la seconde ils ont été dominés par leurs adversaires qui ont compris qu’ils n’avaient rien à perdre et qu’il y avait de la place pour bousculer le CRB. Au final, ça débouche sur un triste nul pour le Chabab mais une bonne opération pour l’ESBA qui a cru en ses chances jusqu’au bout et qui aurait même pu prétendre à la victoire en fin de rencontre si ses joueurs avaient pu se montrer efficaces. Le Chabab a été méconnaissable. Certes, il y a eu beaucoup de changements mais malgré cela l’équipe était très loin des attentes et a affiché un faible niveau de jeu au c ours de ce match et c’était très peu pour aspirer à un meilleur résultat.
Le CRB peut remercier Mbolhi
Il faut dire que le scénario du match aurait également pu être catastrophique pour les Belouizdadis. En effet, la seconde période, et notamment le dernier quart d’heure a été totalement dominé par la formation de l’ESBA qui s’est décomplexée et a joué son va-tout quitte à tout perdre. Non seulement elle a réussi à égaliser sur une énième faute de la défense du CRB mais elle aurait pu gagner. Cependant, il y avait un mur qui se nommait Mbolhi et qui a sauvé son équipe à plusieurs reprises évitant même l’humiliation à l’équipe. Les Belouizdadis peuvent donc remercier Raïs d’avoir préservé la cage de l’équipe et d’avoir contribué à ce point de manière très active.
Les supporters s’en prennent aux joueurs, au coach et aux dirigeants
Ayant fait un déplacement en masse pour assister au match, les fans du Chabab étaient très en colère à la fin de la rencontre. Ces derniers n’ont pas trouvé mieux que de déverser leur colère sur les joueurs, les dirigeants et l’entraîneur qu’ils tiennent pour responsables de cet échec, car oui ça en est un. Dès le coup de sifflet final, les insultes ont commencé à fuser et personne n’y a échappé. Une fin de match électrique.
- Z.
Stade du 20-Août-1955 à Alger
Temps : Pluvieux
Pelouse : Etat moyen
Affluence : Nombreuse
Arbitres : Bekouassa assisté de Rimouche et Brahim
Buts : Jallow 39’ CRB, Hadji 77’ ESBA
Averts : Daoud 33’, Hadji 81’ ESBA, Zerrouki 59’, Jallow 68’, Bouras 87’ CRB
ESBA :
Zemmamouche, Daoud, Haddouche, Talah ( Messaoudène 46’), Aoudjane, Zaouche (Atif 57’), Hachoud, Belhouchet, Aït-Mohand (Asli 70’), Hadji, Deghmani.
Ent. : Dziri.
CRB :
Mbolhi, Benayada, Bekkouche (Bouguerra 46’), Hadded, Boudrama, Bouras, Samake (Guedioura 20’), Belkhir (Boutmene 33’), Zerrouki (Wamba 70’), Jallow (Boussouf 70’), Darfalou.
Ent. : Paqueta.