Présenté avant la signature de son contrat comme la future meilleure recrue du championnat, Simon Msuva, s'est avéré comme le plus gros flop dans l'histoire des transferts en Algérie.

Son salaire serait de 21 000 euros par mois, ce qui ferait de lui le deuxième joueur le mieux payé de notre championnat après Belaïli. Si ce dernier est en train de faire les beaux jours du MCA, l'international attaquant tanzanien suscite des questionnements sur son recrutement par le club algérien le plus titré. Tout le monde se demande d'ailleurs comment un grand club comme la JSK offre une telle mensualité pour un tel attaquant qui n'a rien montré depuis l'entame du championnat. Le plus drôle est que la direction avait d'officialisé avec lui et avait annoncé sur le site du club qu'une grosse surprise attend les supporters pour qu'elle annonce une heure après la signature de l'international attaquant tanzanien. Il avait su comment faire monter les enchères en affirmant aux responsables de la JSK que s'ils ne répondent pas à ses exigences financières il ira ailleurs sous prétexte qu'il avait reçu d'autres offres.

Statistiques catastrophiques

La palme d'or de l'attaquant le plus mauvais de la JSK revient vraisemblablement à Msuva en plus de Hicham-Mokhtar qui a disparu de la circulation depuis plus de 3 semaines. Non retenu dans la liste lors des deux premiers matches du championnat, Msuva a fait sa première apparition sous le maillot des Canaris lors de la rencontre face à l'USMK comptant pour la troisième journée du championnat. Il a été titularisé le match d'après face à l'USMA avant de rater les rencontres contre l'ESS et le CRB à la suite de sa convocation en sélection de son pays. A son retour de la Tanzanie il n'a pas été utilisé ni lors de la rencontre face à l'US Biskra ni face au MCO. Il a fallu attendre la rencontre face à l'ESBA pour qu'il remplace Redjem à la 83e minute avant d'être incorporé au début de la  deuxième mi-temps lors de la rencontre face au CSC. Autrement dit, il a eu suffisamment sa chance pour démontrer ce dont il est capable, mais il n'a rien montré de bon jusqu'à maintenant. Il n'a délivré aucune passe décisive et il n'a inscrit aucun but alors qu'il a été recruté au mois d'août dernier pour donner du punch à la ligne offensive. Tellement il s'est montré médiocre, les supporters se demandent sur quels critères les dirigeants l'ont recruté.

Gazon naturel

Croyant avoir conclu la plus grosse affaire dans l'histoire des transferts du club en s'attachant les services de Msuva, les dirigeants tentaient de se défendre dès sa première apparition sous le maillot des Canaris en déclarant qu'il lui faudra du temps pour se mettre en valeur. Les proches du club ont tenté de le défendre sous prétexte qu'il n'a pas l'habitude de jouer sur du tartan et que sur du gazon naturel il fera parler la poudre, or vendredi dernier sur le terrain du stade Chahid-Hamlaoui il a joué toute une mi-temps, mais son rendement fut catastrophique. En 45 minutes il a touché 4 ou 5 fois le ballon tantôt pour le prolonger à la touche ou pour le remettre derrière à l'un de ses équipiers lorsqu'il ne tombe pas. La seule fois où il a été bien relancé il est tombé laissant le ballon sortir, alors qu'il était bien placé. Sans remettre en cause ses qualités, Msuva qui a porté le maillot du WAC avant de rejoindre le club saoudien Al Qadissia n'est que l'ombre de lui-même sous le maillot de la JSK. L'argent investi sur lui, c'est comme de l'argent jeté par les fenêtres, car rien ne dit qu'il finira par faire parler de lui, sauf dans le mauvais sens.

1. Boumali