Conscient qu’il faudra repartir en force pour la suite du parcours afin d’avancer dans la quête du titre, le président Hadj Redjem joue la carte financière. Il a payé le mois de salaire de janvier et toutes les primes pour montrer aux joueurs que la direction fait son travail et attend maintenant du retour, à savoir les résultats à commencer par vaincre ce samedi le CSC.
Le Mouloudia d’Alger reprend les débats avec le CSC et donc avec un match retard contre l’ESBA. Le président Hadj Redjem connait l’importance de débuter la phase retour en force pour continuer à diriger la Ligue 1 jusqu’au bout. Il sait que l’écart avec les poursuivants n’est pas grand au point que son équipe dorme sur ses deux oreilles, alors il a tenu à motiver les troupes en montrant aux joueurs qu’il ne ménage aucun effort pour mettre l’équipe dans les meilleures conditions. En versant le mois de janvier et toutes les primes, il attend en retour une victoire devant le CSC et il ne s’est pas empêché de le mentionner aux joueurs à la reprise. Le président est persuadé comme le Tout- Mouloudia que si l’équipe reprend directement avec les victoires, elle abordera la suite avec plus de force et ne permettra à aucun concurrent de lui tenir tête. En fait, au Mouloudia, tous les moyens sont bons pour motiver le groupe et le pousser à être au top du top. Comme samedi tout le monde s’attend à une grande présence des Chnaoua, alors il faudra que les Vert et Rouge soient à la hauteur des attentes. Le président Hadj Redjem aurait voulu renforcer les rangs par des éléments de grandes qualités cet hiver, mais comme le marché ne lui a pas permis, il veut donc motiver les rangs pour que les camarades de Belaili fassent le nécessaire afin d’avancer dans le bon sens. Les Mouloudéens savent que samedi, ils n’ont pas le droit à l’erreur, car Hadj Redjem exige la victoire pour revenir à 8 points de différence avec le dauphin.
- Z.