L'élimination précoce en coupe d'Algérie et le parcours peu reluisant en championnat ne sont que le reflet de l'état de déliquescence dans laquelle se trouve l'équipe.
Au-delà du recrutement catastrophique réalisé à l'intersaison, c'est le clanisme qui s'est installé ces dernières années qui a contribué à la descente de l'équipe aux enfers. La compétence a cédé la place à la loyauté. Résultat : le club le plus titré d'Algérie sombre d'une année à l'autre. Et comme cela n'a pas suffi, ça tire de partout au point où la direction qui arrive est traînée dans la boue. Évidemment, cela n'a fait qu'envenimer la situation surtout en l'absence des résultats. Au lieu de faire appel à des compétences pour tirer l'équipe vers le haut, les dirigeants ont procédé à des nominations qui ont intrigué plus d'un.
Les intrigues
Après le fiasco de l'intersaison avec un recrutement catastrophique à coup des milliards, tout le monde s'attendait à ce que des têtes tombent, mais ça n'a pas été le cas. Excepté Menad qui s'était retiré de son poste de DTS pour que son nom ne soit pas associé au mauvais recrutement, aucun autre responsable n'a été inquiété. Les entraîneurs Youcef Bouzidi et Almeida avaient servi de fusibles, mais celui qui les a recrutés, à savoir le manager général Brahim Zafour, est toujours en poste. Cela suscite des interrogations chez les supporters qui se demandent qui l'a maintenu à son poste, alors que la direction avait affirmé lors des premières journées du championnat qu'elle allait prendre des décisions courageuses, mais ce n'était qu'une promesse en l'air. Aucune décision n'a été prise et cela n'a fait que creuser le fossé avec les supporters et enfoncer davantage l'équipe dans la crise.
Les joueurs
L'une des autres causes de la descente aux enfers de l'équipe et que chaque direction qui arrive essaye d’écarter les joueurs recrutés par les anciens dirigeants et cela pour faire de la place à ceux qu'elle a engagés. C'est vrai que la libération et la mise à l'écart de certains éléments sont méritées, mais il y a des joueurs qui sont marginalisés, alors qu'ils ont largement leurs places dans l'équipe. Cela ne date pas uniquement de cette saison, mais c'est une pratique qui a caractérisé la gestion de l'équipe ces dernières années. Cela a beaucoup nui au club et cela doit cesser pour que la JSK puisse relever la tête, sinon elle ne pourra jamais prétendre aux titres.
Les litiges
Enfin, il y a un point qui a été soulevé par les supporters et qui concerne l'ancienne direction, c'est le nombre de litiges des entraîneurs ou des joueurs gagnés au niveau de la FIFA. Il y avait eu même de graves accusations concernant ces litiges comme quoi les anciens dirigeants laissaient les "affaires" litigieuses atterrissent à la FIFA avec la complicité des managers des entraîneurs ou des joueurs concernés pour faciliter le transfert des devises. Mais il est impossible de vérifier ces accusations. S'agissant de la direction actuel, elle est appelée à régler le cas de l'attaquant bosniaque Semir Smajlagić auquel la FIFA a donné gain de cause avant qu'elle n'introduise un recours auprès de TAS de Lausanne. Pour le coach portugais Rui Almeida, on ne sait toujours pas s'il compte ou pas saisir la FIFA.
- Boumali